TES SECRETS M APPARTIENNENT Michel LAFON – 299 pages - 4è de couverture :
Florence au temps de la Renaissance et Paris de nos jours. Un peintre du Quattrocento met un tableau à l'abri du Bûcher des Vanités. Une conservatrice du musée du Louvre explore les secrets des deux hommes qui ont marqué sa vie. Une jeune autiste se découvre un talent exceptionnel après un choc. Un compositeur russe retrouve soudain l'inspiration. Une adepte du spiritisme se laisse entraîner trop loin dans ses expériences occultes. Quel fil impalpable relie ces personnages entre eux ? Cinq cents ans après la mort de Sandro Botticelli, leurs destins s'entremêlent et de terribles dangers les guettent. Pour résoudre des mystères vieux de plusieurs siècles, dont ils sont tous les héritiers, ils devront interpréter ensemble les signes de l'au-delà... DES HEROS INOUBLIABLES, UN SUSPENSE INSOUTENABLE ET UN DENOUEMENT IMPREVISIBLE...
L’auteur :
Denis RICHARD habite Montréal, mais son cœur et sa plume le conduisent souvent en Europe. Son premier roman, Vous qui croyez me posséder, paru en 2008, s’est imposé parmi les meilleures ventes au Québec.
Mon avis :
Jusqu’à environ la page 80, l’auteur a failli me perdre ! Quatre, voire plus, histoires qui s’entrecroisent, évoluent chacune à leur rythme, chacune aussi passionnante que la précédente ou la suivante. On scrute pour trouver le fil qui les relie, on ne trouve pas ; mais les personnages auxquels on s’attache, l’histoire de l’art, et notamment ce flamboyant Quattrocento, font que l’on avance inexorablement.
Et au final, on a eu raison de ne rien lâcher, ô combien ! L’histoire se met en place, monte en puissance, et on ne peut plus quitter le livre tant qu’on n’a pas atteint la dernière page. Arrivé là, on est triste parce que c’est fini…
Denis Richard a une vraie maîtrise de l’écriture, mais pas tant dans le style résolument moderne, empruntant à la vie réelle, que dans la puissance de l’intrigue. Les fils se nouent, patiemment, intelligemment et l’on découvre au dénouement que l’auteur avait semé des indices tout au long du roman.
On lui pardonne donc les yeux de Marie-Nadège qui, couleur émeraude page 172, deviennent bleus page 189 – la piste pas assez aboutie (à mon goût) de Perry White avec Samantha – ainsi que la création des 2 « pieds nickelés » Tourpoeil et Dufer, modèles de balourdise et de grossièreté…..
J’ai évidemment beaucoup aimé ce livre et c’est une lecture-plaisir que je vous recommande vivement !
(Bien évidemment, je vais m’empresser d’acquérir son premier roman…)