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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Julie Delpy Lun 10 Oct 2011 - 15:58
Aeriale a écrit:
C'est moi qui devait être ronchonne, désolée. Il y a des moments sympas avec les jeunes surtout, c'est vrai. La boum, la drague sur la plage et les claques qui vont avec, le cousin frimeur et les autres qui ne la ramènent pas, ça c'est bien vu c'est vrai. Plus la petite histoire autour d'Albertine (avec son surfeur) Ceux qui m'ont agacée c'est plutôt les adultes (à part la soeur jouée par Noémie L, extra et les mamies) et surtout Julie Delpy que j'ai eu du mal à supporter à vrai dire, toujours à pérorer et avoir son avis sur tout. Le genre de filles que je fuis dans la réalité. C'est sans doute son personnage qui m'a saoulée le plus!
Pourquoi "désolée" ? Tous les avis sont égaux en droit ! Sinon, Julie Delpy s'est amusée à incarner sa propre mère. Le portrait est un peu vache (je n'ai pas dit mouton), en effet.
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: Julie Delpy Mer 19 Oct 2011 - 1:20
Le Skylab
Très partagé...d'un côté, on retrouve l'insouciance de Julie Delpy cinéaste, avec son apparent désordre et son mauvais goût. Le film se construit sur des cassures de rythme et un mélange improbable d'ambiances et de caractères. Sur ce plan, elle réussit à donner une crédibilité à cette réunion de famille, sans idéalisation ni amertume. Par contre, je trouve que le propos manque beaucoup de légèreté. S'il est logique que chaque protagoniste incarne un cliché, le regard de la mise en scène se complait trop souvent et trop vite dans ses excès. Jusqu'à risquer les sorties de route. L'équilibre tient grâce aux changements de points de vue, et je rejoins l'avis d'Aériale : la naïveté et la tendresse des enfants et des aînés compense l'aveuglement et l'hypocrisie des adultes, à la fatalité trop appuyée.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Julie Delpy Sam 31 Mar 2012 - 23:12
2 days in New York
Les gaulois débarquent à New York.
Julie Delpy nous refait le coup du choc des cultures (après 2 days in Paris) à la manière d'une Woody Allen frenchie et il faut reconnaître que c'est assez jouissif même si elle ne lésine sur rien. Avec elle c'est toujours un joyeux bordel où les contraires finissent par s'attirer et où tout finit bien dans le meilleur des mondes... ou presque. Car derrière le côte pipi caca infantile et les caricatures à la truelle elle arrive à distiller des choses plus subtiles, des moments plus graves et une certaine bonne humeur pour dédramatiser des situations qui pourraient être plus menaçantes. C'est finalement très malin et j'aime beaucoup cette façon de dynamiter les faux semblants et de donner l'impression de se foutre de tout comme si rien n'avait d'importance tout en suggérant quelques inquiétudes, quelques failles (familiales, amoureuses, sexuelles, artistiques). Car elle est constamment en position d'être jugée, rejetée, incomprise et elle se débat pour arriver à tout maintenir en équilibre instable. Très chouette cette fille et un super moment pour s'amuser. Le père est hallucinant de démesure quasi délirante et le duo avec la soeur hystérique et nymphomane est tordant. Le couple mixte fonctionne sur le principe du clown triste et de l'auguste. Le critique d'art est abject dans sa perversité et le réparateur d'interphone n'est pas commode!
Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 11:22
Marko a écrit:
2 days in New York
Julie Delpy nous refait le coup du choc des cultures (après 2 days in Paris) à la manière d'une Woody Allen frenchie et il faut reconnaître que c'est assez jouissif même si elle ne lésine sur rien. Avec elle c'est toujours un joyeux bordel où les contraires finissent par s'attirer et où tout finit bien dans le meilleur des mondes... ou presque. Car derrière le côte pipi caca infantile et les caricatures à la truelle elle arrive à distiller des choses plus subtiles, des moments plus graves et une certaine bonne humeur pour dédramatiser des situations qui pourraient être plus menaçantes. C'est finalement très malin et j'aime beaucoup cette façon de dynamiter les faux semblants et de donner l'impression de se foutre de tout comme si rien n'avait d'importance tout en suggérant quelques inquiétudes, quelques failles [...]
Aie, encore une fois je ne suivrai pas l'avis de traversay, j'ai hélas retrouvé les aspects qui m'avaient largement saoulée dans le Skylab, en moindre. Pourtant la Bande annonce m'inspirait bien, j'ai même ri au début, mais tous ces piaillements et ces débordements en tout genre m'ont rapidement assomée. Ok Delpy joue dans la démesure, le grotesque assumé, la caricature à outrance mais un zeste de finesse n'aurait pas été de trop. Les blagues sont toujours au dessous de la ceinture et le papy vicelard et très con (sa manie de rayer les voitures) ajouté à la beaufitude exaspérante de l'ex copain (sans parler de la soeur hystérique plutôt marrante, elle) ont fini par me taper sur le système.
Quant aux thèmes plus profonds ils m'ont semblé du coup placardés, un peu tronqués, comme si Julie Delpy avait du mal à trouver la mesure (j'ai trouvé le sujet de l'âme à vendre un peu limite) Dommage, en ce qui me concerne c'est peut-être juste une question de dosage, difficile de tenir le cap sur une heure trente sans risquer l'overdose. Heureusement les passages avec son boy friend (surtout celles où il parle à Obama) et quelques réparties bien vues équilibrent un peu l'ensemble, mais j'avais besoin de calme d'urgence! Un Woody Allen à la française? Honnêtement notre cinéaste new yorkais vole largement au dessus du lot. Je reprendrais bien la formule du Masque et la plume qui parle d'un film "tournant à vide" (Ici, 5ème minute)
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 12:13
C'est pas moi, c'est Marko Je verrai ce soir.
Invité Invité
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 13:08
Aeriale a écrit:
Marko a écrit:
2 days in New York
Julie Delpy nous refait le coup du choc des cultures (après 2 days in Paris) à la manière d'une Woody Allen frenchie et il faut reconnaître que c'est assez jouissif même si elle ne lésine sur rien. Avec elle c'est toujours un joyeux bordel où les contraires finissent par s'attirer et où tout finit bien dans le meilleur des mondes... ou presque. Car derrière le côte pipi caca infantile et les caricatures à la truelle elle arrive à distiller des choses plus subtiles, des moments plus graves et une certaine bonne humeur pour dédramatiser des situations qui pourraient être plus menaçantes. C'est finalement très malin et j'aime beaucoup cette façon de dynamiter les faux semblants et de donner l'impression de se foutre de tout comme si rien n'avait d'importance tout en suggérant quelques inquiétudes, quelques failles [...]
Aie, encore une fois je ne suivrai pas l'avis de traversay
C'est qu'on finirait par penser qu'elle y prend du plaisir, à te contredire
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 13:31
Aeriale a écrit:
Je reprendrais bien la formule du Masque et la plume qui parle d'un film "tournant à vide" (Ici, 5ème minute)
Michel Ciment le défend quand même (d'autant plus qu'il fait la une de POSITIF...).
Tout ce que tu dis est vrai sur le côté en-dessous de la ceinture et les facéties exaspérantes du père mais je trouve qu'elle fait preuve d'une énergie incroyable dans cette avalanche de dialogues et de burlesque assumé. Elle est comme une gamine qui ferai tout ce qui lui passe par la tête en jouant avec les clichés, les réféfences (le théâtre de marionnettes à la Bergman qui devient un truc nunuche pour les gamins, la logorrhée d'un Woody Allen s'auto-analysant qui se transforme en confessions libidineuses...). Il y a un tel plaisir à être tête à claque, infantile, graveleuse... que ça finit par devenir un tourbillon qui m'a fait rire. Une démesure qui ne fait pas dans la finesse mais qui a une force comique étonnante. Ceci-dit je l'ai mis dans les moyen + dans mon bilan du mois. ça n'est pas non plus un chef d'oeuvre du comique. 2 days in Paris était plutôt meilleur.
Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 18:44
sentinelle a écrit:
C'est qu'on finirait par penser qu'elle y prend du plaisir, à te contredire
Rooo, comme tu es Senti, pas du tout en plus, moi qui suis si gentille et qui n'aime pas me fâcher avec mes petits camarades Et pardon Traversay, j'étais persuadée que c'était de toi ce post!
Marko a écrit:
Tout ce que tu dis est vrai sur le côté en-dessous de la ceinture et les facéties exaspérantes du père mais je trouve qu'elle fait preuve d'une énergie incroyable dans cette avalanche de dialogues et de burlesque assumé. Elle est comme une gamine qui ferai tout ce qui lui passe par la tête en jouant avec les clichés, les références; la logorrhée d'un Woody Allen s'auto-analysant qui se transforme en confessions libidineuses...)
Ah oui ça, c'est sûr qu'elle déborde d'énergie, on a juste envie de lui demander gentiment de les faire taire trois minutes, le temps de souffler. Je ne dis pas que tout est mauvais mais j'ai vraiment du mal (comme Jerôme Garcin) à rejoindre l'avis de Positif, Télérama ou d'autres qui la portent au pinacle. Julie Delpy plait c'est indéniable, elle peut se permettre les pîtreries les plus scabreuses, on continuera à l'encenser, du coup elle y va à fond les ballons, sans retenue aucune, et pour moi (et quelques autres sur cette vidéo, plus Le Monde entre autres) elle s'y perd un peu. Eric Neuhoff parle de complaisance...mmm, effectivement on n'en n'est pas loin.
Bon, on attend l'avis de Traversay, le vrai cette fois, qui va adorer, alors ne grondez pas, je ne cherche pas à vous convaincre, et à vrai dire certaines scènes m'ont plu, mais très honnêtement il ne me restera pas en mémoire très longtemps J'ai passé un meilleur moment à voir Young Adult malgré ses défauts par exemple!
Dernière édition par Aeriale le Mar 3 Avr 2012 - 19:28, édité 1 fois
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 18:49
Aeriale a écrit:
sentinelle a écrit:
C'est qu'on finirait par penser qu'elle y prend du plaisir, à te contredire
Rooo, comme tu es Senti, pas du tout en plus, moi qui suis si gentille et qui n'aime pas me fâcher avec mes petits camarades Et pardon Traversay, j'étais persuadée que c'était de toi ce post!
C'est qu'on prend l'habitude de voir Traversay parler le premier de la plupart des films
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Julie Delpy Mar 3 Avr 2012 - 22:44
Aeriale, tu pensais que j'aimerais et j'y croyais aussi, mais je me retrouve en très grande partie dans ce que tu en dis et je n'ai pas grand chose à ajouter.
Un jour, l'actrice Julie Delpy a quitté la France parce qu'elle en avait marre de l'étiquetage permanent qui sévit chez nous et qu'elle avait envie de montrer sa vraie nature, pas aussi coincée et lisse qu'il y semblait au vu de ses premiers rôles. Cette blonde a une tempérament de feu et a fait son chemin depuis avec l'écriture et la réalisation de ses propres films. De là à lui passer tous ses caprices sous prétexte qu'elle est libre et émancipée ! 2 days in New York, qui débute plutôt bien, est quand même un monument d'hystérie où les acteurs sont en surchauffe constante, hormis Chris Rock, le seul cool de la bande, qui casse la baraque au bas mot (ceux qui verront ses onctueux "dialogues" avec le président américain saisiront l'allusion). Bien sûr que Delpy s'amuse comme une folle à mettre un boxon pas possible dans son film, avec un penchant pour la caricature culturelle qui dépasse volontairement les bornes et des vannes de cul régressives pour dynamiter le politiquement correct. Mais, dans l'ensemble, en restant 90 minutes durant branchée sur la prise, elle finit par agacer les gencives et étouffer tout sens critique. Quelques scènes surnagent dans ce joyeux happening et certaines sont franchement hilarantes. Et l'on perçoit bien les inquiétudes existentielles de la réalisatrice, même noyées dans cette vague déferlante qui emporte tout sur son passage. D'un autre côté, si elle s'assagissait, la Julie, elle montrerait davantage ses failles et ça, ce n'est pas son genre. Même concassé par son film, on finit par lui trouver des circonstances atténuantes. Doit-on, dans ces conditions, lui proposer un calmant ? Elle ne risque pas de perdre son âme, elle l'a déjà cédé au plus offrant et elle finira bien par la récupérer, maligne comme elle est.
Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
Sujet: Re: Julie Delpy Mer 4 Avr 2012 - 18:23
traversay a écrit:
Aeriale, tu pensais que j'aimerais et j'y croyais aussi, mais je me retrouve en très grande partie dans ce que tu en dis et je n'ai pas grand chose à ajouter.
Eh ben, moi qui étais si sûre de moi, tu me surprends et c'est bien. Comme quoi rien n'est jamais certain avec vous, et tant mieux
Il me semblait en fait évident que pour qui aime la démesure assumée, revendiquée même, de la Julie, celui ci était au top. Plus inventif, plus culotté, moins film de vacances que son dernier Skylab. Et puis New York quand même c'est autre chose (bien qu'on ne voie pas assez la ville, dommage!)
Tout cela m'a donné quand même envie de regarder Two days in Paris, juste pour voir l'évolution. Et à en juger par l'extrait ça a l'air plutôt tordant!
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Julie Delpy Mer 4 Avr 2012 - 18:42
Aeriale a écrit:
Tout cela m'a donné quand même envie de regarder Two days in Paris, juste pour voir l'évolution. Et à en juger par l'extrait ça a l'air plutôt tordant!
Oui, ça l'est !
monilet Sage de la littérature
Messages : 2658 Inscription le : 11/02/2007 Age : 75 Localisation : Essonne- France
Sujet: Re: Julie Delpy Dim 8 Avr 2012 - 17:34
Ben moi je suis pas fan de ciné, je ne connais pas la réalisatrice ; je sors de ce film et je dois dire que j'ai passé un très bon moment, sans prise de tête : que de sourires , voire petites exclamations amusés ! (ah si, sauf un peu - de prise de tête : comme j'avais vraiment un peu mal à la tête, j'ai dû m'habituer d'abord au tournis que vous fiche cette valse débridée avec la caméra sur l'épaule et les images qui sautent en tout sens ; mais ça va, ensuite je m'y suis fait). Rare que je ne regrette pas d'être allé au ciné ; la dernire fois que ça m'est arrivé c'était pour L'exercice de l'état.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Julie Delpy Jeu 16 Jan 2014 - 9:20
2 days in New-York(2012)
Si 2 days in New-York constitue une suite, il peut aussi parfaitement se regarder indépendamment. Marion vit à New-York avec son nouveau boyfriend Mingus et deux enfants issus de relations antérieures. Ils mènent une vie de bobos, entre un vernissage de photos et des émissions quotidiennes à la radio. Le vernissage constitue d'ailleurs une bonne mise en abyme du film : alors que Marion expose les photos intimes, drôles et banales des nuits qu'elle a passées avec différents individus au cours de plusieurs années, Julie Delpy nous présente la vie d'une famille sur le même ton à la fois impudique, pathétique et attendrissant.
Ce tableau prend toutefois son entière puissance lorsque la famille de Marion, en provenance de Paris, débarque dans son appartement à New-York. Le père n'est rien de moins qu'un gentil psychopathe à la sexualité débridée, la soeur est une nymphomane tandis que son petit ami, qui est aussi l'ancien compagnon de Marion, représente le lourdaud de base qui associe "cunnilingus" à Mingus et se repaît sans cesse de cette blague. 2 days in New-York joue un peu sur les clichés séparant les états d'esprits français et américain mais s'appuie surtout sur l'alchimie des caractères pour élaborer un tableau de moeurs foisonnant. Les combinaisons sont multiples : que vont produire un Mingus et le beau-père coincés l'un en face de l'autre dans la cuisine ? Quelle influence aura la soeur de Marion face à son voisin, neurologue et père de famille ? Et lorsque Mingus reste seul, face à une effigie cartonnée d'Obama, que lui raconte-t-il ?
Julie Delpy trouve toujours moyen de nous surprendre en réutilisant les clichés classiques du mythe rabelaisien ou en redonnant vie à des blagues sexuelles que l'on croyait éculées. L'ensemble du film se déroule sans aucune notion de jugement de valeur, jusqu'au moment fatidique de la conclusion. Comment tourner court à ce qui est devenu ébullition humaine ? Julie Delpy choisit malheureusement de briser tout l'élan qu'elle avait accumulé en nous proposant une moralité douteuse et simplette, à des lieues de l'état d'esprit qu'elle avait jusqu'alors tenté d'insuffler à son film.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: Julie Delpy Ven 17 Jan 2014 - 11:09
Je suis tellement conditionnée par l'actualité que j'ai cru que vous aviez ouvert un fil pour Julie Gayet!