Théodore Géricault
Étude de pieds et de mains
Une exposition autour de l'attrait du crime, et du criminel, de la mort, de la souffrance, du supplice, à travers les siècles (grosso modo : 18ème > 20ème).
Ça retrace les différents aspects du crime, comment il était abordé, l'attrait qu'il suscitait, en même temps le dégoût, la peur, l'horreur.
Et aussi, comment ils étudiaient le corps, le crâne, le cerveau, pour essayer de trouver un "gène" criminel.
Des peintures (et on commence logiquement avec la Bible, Abel et Caïn), des pages de journaux, des photos, des sculptures...
Se pose donc la question du Mal, d'où vient-il, pourquoi surgit-il, comment le définir, l'aborder, l'accepter, le comprendre.
Une exposition vraiment intéressante, dans laquelle on se balade, parfois saisit par un regard, une posture, des couleurs, parfois, on passe devant d'autres sans presque les voir. Parce que l'exposition regroupe forcément des œuvres de toutes sortes, certaines auxquelles on sera très sensible et d'autres moins.
Un petit échantillon des trucs qui m'ont marquée :
Nicolaï Nicolaievitch Gay - Le calvaire. (1893)
Emile Signol - Folie de la fiancée de Lammermoor. (1850)
Lucien Signol - Méduse, dit aussi La Vierge furieuse (1897)
Carlos Scwabe, La vague (1907)