Né en 1968, Jean Baptiste Destremau est pianiste amateur et travaille
dans la finance. La sonate de l’assassin est son premier roman,
récompensé par
le prix orange du livre 2009
La sonate de l'assassin
- Citation :
- «Je ne tue jamais le lundi.
C'est une question d'exigence personnelle et de rythme. Il ne faut y
voir ni superstition, ni vieille habitude de célibataire. J'ai toujours
préféré les fins de semaine pour réaliser cette partie de mon œuvre.»
Pianiste de renom, Laszlo Dumas est pourtant dénigré par les critiques
qui le disent sans génie. Un jour, il décide de commettre quelques
erreurs volontaires et d'occire tous ceux qui, au premier rang de la
salle de concert, les repèrent. Immédiatement, son jeu devient meilleur
et, bientôt, le monde de la musique s'accorde pour voir en lui un
nouveau virtuose. C'est alors qu'il tombe amoureux de l'une de ses
cibles...
Mon avis:
Autant le dire immédiatement : ce livre est un
véritable coup de coup de cœur ; et il fait partie des rares qui me
tiennent en haleine une partie de la nuit.
L’histoire,
qui n’est pas banale, se déroule dans le monde musical, et en
particulier dans celui des concertistes classiques. Pour la mélomane que
je suis, je ne pouvais mieux tomber. De plus, outre le suspens qui
tient le lecteur jusqu’à la dernière ligne.
Laszlo Dumas, est un pianiste de
renom, très solitaire, te même une vie faite d‘un certain nombre de
rituels. Maniaque, et machiavélique au possible, il se plait à glisser
lors ses récitals 1 ou deux erreurs minutieusement choisies, et prends
un malin plaisir à observer les réactions du public. Malheur à celui ou à
celle qui aura l’ouïe fine : ce sera la mort ! Laszlo, se plait à se
cacher et à se donner diverses identités. C’est ainsi, par le biais d’un
forum musical, qu’il fait la connaissance de Lorraine, musicienne
amateur, enseignante, et élevant seule son Petit garçon, Arthur.
Ce dernier, est espiègle,
futé, et très perspicace. C’est un mauvais œil, qu’il accueille la
soudaine idylle entre sa mère et Laszlo qui va tout bouleverser.
La construction de ce « roman noir » est
particulière. En effet, quatre voix parlent dans ce livre, celles des 3
personnages principaux précédemment cités
auxquelles il faut ajouter celle de Georges l’impresario
et manager de l’artiste.De plus il est construit en forme de sonate, de telle sorte que l’on
peut comparer le livre à une partition de musique, à rapprocher
également de la sonate intérieure à laquelle est soumis Laszlo
psychiquement très perturbé……..