[BD] Zidrou

Illustrations : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 1 – Cap au sud !

Citation :

Présentation de l’éditeur
Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" !
Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique...
Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade.
Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l'essentiel. Cap au sud !

1973, quand « La maladie d’amour » était numéro 1 sur toutes les radios…

En 1973 j’étais née, mes parents ont eu moins d’enfants et une voiture plus grande… mais tout comme les Faldérault, on a pris en août la route, cap au sud !

Cet album était donc pour moi un peu le voyage nostalgique dans mon passé.

L’atmosphère du voyage est bien rendue, la vie de couple, les relations des enfants entre eux et leur envies d’avoir du plaisir lors de ce périple, tout y est.

Je connais Zidrou en tant que scénariste et j’aime bien sa façon de raconter des histoires. Cet album ne fait pas exception.

Les planches de Jordi Lafebre sont sublimes, dès la première page on fait partie de cette famille et c’est réjouissant du début à la fin !





et un petit lecteur fait aussi partie de cette famille…

J'aime bien le côté très vintage du dessin, qui colle bien au thème.
Je vais m'y pencher.

j'ai bien envie de lire "l'indivision". j'aime bien ce traitement par la bd des sujets borderline.

à défaut de cet album dans ma bibliothèque de quartier, j'ai raflé les albums rangés sous "Zidrou" :

-"la vieille dame qui n'avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien" :



15 nouvelles écrites par Zidrou, dessinées par : Pedro J. Colombo, Sergio Cordoba, Esther Gili, Homs, Simon Hureau, Jordi Lafebre, Jordi Sempere, Maly Siri, Laurent Van Beughen, coloriées (couleurs additionnelles) par : Anne-Claire Jouvray, Aintzane Landa, Anne Ruiz, Salvador Torrens.

mon top 4 :
4 : "les brûlures" (dessinateur : Simon Hureau, coloriste : Ane-Claire Jouvray) : beaucoup pour le cadre de la nouvelle, reconnu immédiatement : les bains municipaux de Strasbourg, aussi pour la chute de la nouvelle, et pour le héros très bronzé-grassouillet-persévérant-sympa

3 : le duo "Coltrane", "la soupe aux carottes" (dessinateur : Jordi Lafevre) : bien aimé "Coltrane", qui met en scène un pépé bien cool ; satisfaction décuplée quand je retrouve certain perso charnière dans "la soupe aux carottes".
2 : la série des "Intimité" (dessinateur : Homs), pour la lumière dorée et parce que assez émoustillant.
1 : "la vieille dame qui..." (dessinateur : Jordi Lafevre) : parce que ça ronronne et paf ! rebondissement, puis ronron et paf ! rebond ; en langage articulé : j'aime bien que l'histoire raconte la vie qui se recompose et s'adapte toujours (je ne serai pas plus explicite : pour ne pas spoiler).

- "tueurs de mamans" (2 tomes)
scénario : Zidrou, Dessin : Benoît Ers et Ludo Borecki, Couleurs : Scarlett Smulkowski




Les couleurs sont importantes, il y aura de l'hémoglobine, c'est de la bd "policière", dans l'univers ados filles. Un "club" de filles, collégiennes, fait bande et en veulent à leurs mômans respectives. Un canular se transforme en course contre la montre pour neutraliser un mystérieux individu costumé déterminé à aller jusqu'au bout (à tuer des mamans). La lecture se fait sans relâche. La bd mélange le classique de l'adolescence (la "rébellion" contre les mères, et accessoirement contre les profs, le regroupement entre pairs, le partage de secrets, bêtises, la personnalité distincte de chaque ado), avec des touches plus modernes : le handicap de naissance de l'une, la mère homosexuelle de l'autre, la mère voilée d'une autre. Beaucoup de filles/femmes dans ce livre, ça donne une atmosphère particulière (un peu hystérique par moments) mais sur laquelle on n'a pas le temps de s'appesantir, vu le rythme assez soutenu de l'histoire.

- "la peau de l'ours"
Oriol - Zidrou


Bd "aventure"
Très bonne bd, du genre qu'on est prêt à relire.
Le récit ouvre ses pétales une à une : dévoile qui est qui, par rapport à qui, a vécu quoi, avec qui, qui reviendra, ou pas, etc.
Mais ce n'est pas un oeillet qui sort des flingues

mais des balles qui tuent toujours.
Quelques planches :

je fais suite au post de Kenavo qui introduit et commente cette bd : "l'indivision" de Springer et Zidrou

pour moi le sujet m'a parlé : c'est une histoire d'amour, ça me parle. c'est atypique, ça me parle.
enfin c'est "annoncé" comme atypique, ça ne m'a pas sauté aux yeux : si ce n'était pas "dit" qu'ils sont frère et soeur, je ne vois qu'un homme et une femme qui s'aiment, et vivent un amour contrarié par les interdits de la société, comme le vivraient dans une moindre mesure deux amants dans une relation d'adultère. le parallèle/ la requalification de couple incestueux en couple adultérin est proposé d'ailleurs au début de la bd. la relation incestueuse est ainsi "dédramatisée".
en même temps, le dimension érotique et sexuelle de cette relation n'est pas cachée et c'est bien.
bien aussi le fait que l'entourage proche ne laisse rien paraître de ce qu'il pressent, ne fait pas d'esclandre, laisse se vivre cette relation passionnelle, ballottée entre le désir réciproque, la peur du scandale, les relations amoureuses "annexes", l'amour - manifeste par le jeu des regards ou de l'attention particulière portée l'un à l'autre.
du coup, cette relation "difficile" explore tous les possibles du point de vue du scénario, de la vie. cela donne le sentiment en refermant la bd que le job a été fait, le sujet traité, et le mieux possible.

je ne connaissais pas Springer. j'aime beaucoup son graphisme et ses couleurs. la couverture fait "affiche de cinéma", celles d'il y a longtemps :


je n'ai peut-être pas choisi les meilleures pour illustrer mon idée (la femme se retrouve "renversée", comme "écrasée" sur ces affiches...)

titine a écrit:

je ne connaissais pas Springer

tu peux retrouver ce duo dans Le beau voyage, album qui reste pour moi un coup de coeur...

j'ai bien l'intention de le lire (retour prévu le 9/2 en bibliothèque !!)

kenavo a écrit:

Illustrations : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 1 – Cap au sud !

Citation :

Présentation de l’éditeur
Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" !
Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique...
Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade.
Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l'essentiel. Cap au sud !

1973, quand « La maladie d’amour » était numéro 1 sur toutes les radios…

En 1973 j’étais née, mes parents ont eu moins d’enfants et une voiture plus grande… mais tout comme les Faldérault, on a pris en août la route, cap au sud !

Cet album était donc pour moi un peu le voyage nostalgique dans mon passé.

L’atmosphère du voyage est bien rendue, la vie de couple, les relations des enfants entre eux et leur envies d’avoir du plaisir lors de ce périple, tout y est.

Je connais Zidrou en tant que scénariste et j’aime bien sa façon de raconter des histoires. Cet album ne fait pas exception.

Les planches de Jordi Lafebre sont sublimes, dès la première page on fait partie de cette famille et c’est réjouissant du début à la fin !





et un petit lecteur fait aussi partie de cette famille…

J'ai même pas dit, mais je l'ai trouvée extra !

j'avais déjà entendu parler de cette bd ; le fait que tu en parles aussi me donne le petit coup de pouce pour me faire cette bd
juste un petit truc coincé entre les dents : comment tu peux avoir 36 ans en étant déjà née en 1973 ?

titine a écrit:

juste un petit truc coincé entre les dents : comment tu peux avoir 36 ans en étant déjà née en 1973 ?

Queenie cite mon message... et moi, j'étais née en 1973

bigre oui. pas vu le cadre gris !! aïe aïe aïe

lu.
déçue. et même fâchée au fond.
qu'est-ce qui ne l'a pas fait ? pas le graphisme : toujours aussi beau. le scénario : l'histoire m'a posé problème.

Spoiler:

et oui, on ne peut pas tous aimer les mêmes choses
je me rappelle ce scénario qui peut paraitre un peu branlant... mais je me suis laissée emporter par le graphisme

Tiens, moi aussi, je suis avec zidrou!

Tourne-disque
avec Rapahël Beuchot



Un violoniste célèbre va au Congo donner un concert pour le centenaire de l'Indépendance de la Belgique. Renonçant aux honneurs du fait d'un torticolis intempestif, c'est un homme curieux et rêveur. Une fois débarrassé des colons, il découvre et charme les autochtones, grâce à Tourne-disque, un humble Africain passionné de musique, gardien de la collection de 78 tours de son maître .
Rêve, réalité, amour de la musique et amitié se mêlent dans cet ouvrage tout en douceur et en  facétie.

ZIDROU ET PORCEL



Excellente BD
sur la guerre 14-18
dans les tranchées surtout (sinon, à l'arrière parfois, dans le jardin du peintre Monet...)

le premier abord est rude, comme la couverture
ensuite on s'y fait, d'autant que c'est plein d'humour, ça dénonce en règle, mais avec les formes, l'horreur et l'absurdité de cette guerre
le fil conducteur est un curé, un peu moins exposé, mais pas aveugle ni sourd
et ce n'est pas tout : la bd va chercher dans l'univers fantastique. du jamais vu pour moi, sur ce sujet. je n'ai pas tout compris mais j'ai aimé être entraînée sur cette voie.

l'album dépeint le quotidien d'une vieille femme dont la vie consiste à s'occuper de son fils adulte handicapé mental.

j'ai pris l'album au hasard, sur le nom de Zidrou et intriguée par le titre (pas compris le titre, même après la lecture).
commençant directement par les vignettes, j'ai mis du temps aussi à comprendre l'histoire.
je n'ai pas trop aimé la figure de la mamie, un peu hexagonale dans sa forme... et puis je ne savais pas si elle était du côté "du bien" ou pas, si c'était une vieille sadique ou angélique, jusqu'au bout. ça m'a maintenu en suspens, mais dérangé un peu (pas sereine). dérangée aussi par le côté imprévisible de son grand fils. mais c'est normal qu'il le soit, il est handicapé. c'est une bd très normale en fait. je ne sais pas si ça me plait. très mitigée sur cette bd.