Martin Winckler

Il montre ce qu'il voit au quotidien....sans doute, mais il a du rencontrer aussi des hommes tout aussi détestables...où sont-ils ? Ce sont quasiment des victimes dans ce bouquin ...pas tout à fait ce qu'on constate dans la vie "réelle" où une femme décède tous les trois jours sous les coups de son compagnon et tous les milieux sont touchés...je ne pense pas que les zones rurales bénéficient d'un "état de grâce" en quelque sorte.

La misogynie....c'est le mépris des femmes dit le dico....faut pas se tromper de définition

Tu oublies la 2e définition qui est "point de vue de celui qui se refuse à admettre l'égalité entre les hommes et les femmes"   ça doit valoir autant pour les qualités que pour les défauts.
Je n'ai pas du tout le souvenir d'une quelconque misogynie dans ce roman. Winckler est plutôt un humaniste qui s'intéresse aux autres. Mais ce qu'il voit n'est pas toujours réjouissant c'est sûr.

Misogynie....peut-être pas...mais portraits de femmes sans concession....et hommes quelque peu absents...enfin, c'est une impression personnelle...chaque lecteur a sans doute un ressenti différent.

Mépris des femmes englobe bien entendu le refus d'une égalité de droits et pas que....quelconque, curieusement les misogynes ne parlent jamais des qualités des femmes mais plutôt de leurs défauts...ou alors de qualités qui n'en sont pas vraiment.....on ne se refait pas

Tu peux essayer le choeur des femmes, simla!

Merci. Si je trouve, je prends !

Ces échanges me font penser à ce que disait un jour un acteur noir américain. A savoir qu'il saurait qu'il n'y aurait peut-être plus de racisme le jour où on pourrait voir sur un écran un acteur noir jouer des rôles de salops ou de criminels sans que notre bonne conscience ne s'en offusque. Le fait de s'indigner étant une façon de souligner paradoxalement la différence raciale. Mais tu as sûrement raison c'est aussi une question de dosage. N'être qu'à charge pourrait être suspect. Concernant Winckler je ne crois vraiment pas qu'il soit misogyne. En tout cas pas dans ce qu'il écrit. Je ne connais pas non plus Le chœur des femmes.