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| Andreï Makine [Russie] | |
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Auteur | Message |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Ven 28 Nov 2008 - 17:04 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Ven 28 Nov 2008 - 17:12 | |
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| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: L'amour humain Dim 30 Nov 2008 - 12:39 | |
| Je suis aussi un grand enthousiaste de Makine, et j’ai particulièrement aimé „La musique d’une vie“ et „Une femme qui attendait“, mais aussi „Le testament français“. On a déjà « bien » parlé de ces romans ici, tandis que « Un amour humain » ne semblait pas plaire autant. D’accord. C’est sûr que Makine y change un peu l’univers, peut-être aussi de langage ( ?) et c’est peut-être toujours une tentation de notre part de le voir dans ses anciens sujets ?! Moi de ma part, j’ai aussi aimé « Un amour humain » et je vais alors essayé de vous en parler :
L’amour humain CONTENU: Un agent/journaliste russe raconte la vie de son ami Elias Almeida, un révolutionnaire de métier angolais: de ses expériences d’impuissance face à l’oppression et la souffrance dans l’Angola natale. Comme enfant il y a vécu et a rencontré d’autres résistants comme son père mais aussi un certain Ernesto (Che) au Zaïre. Puis il a une formation à Cuba, ensuite à Moscou pour après vivre des opérations en Afrique. Quelques expériences clés et particulièrement un amour « impossible » envers Anna, une Sibérienne vivant à Moscou ; marquent sa vie pour toujours.
REMARQUES: D’un coté le livre me paraissait d’une certaine simplicité envoutante: de point de vue de langue et de certains énoncés. Mais à voir de plus près on y découvre des changements de perspectifs constants, des retours en arrière, des anticipations etc. A coté de la narration apparemment chronologique de la vie d’Elias, il y a toujours à nouveau l’apparition « concentrique » de certains motifs et sujets à l’intérieur du « rapport ». Au début j’y voyais une manque de finition, mais dans une remarque très belle l’auteur nous donne à travers le narrateur le début d’une réponse : l’essentiel dans nos vie est au bout du compte dans quelques gestes, rencontres, paroles, lesquels nous font vivre et nous nourrissent, nous accompagnent une vie durant.
On peut lire l’histoire sur des niveaux différents : - comme la vie d’un agent et révolutionnaire professionnelle lequel nous accompagnons dans son cheminement du début d’une révolte envers des situations inacceptables en passant par sa formation jusqu’à ses opérations actives - comme une histoire de la lutte de libération et de la guerre civile angolaises - comme une analyse, un dialogue assez profonde de l’auteur des contradictions et limites du communisme (comme il s’est montré historiquement) - comme une belle histoire d’amour
Et encore autrement.
Il était fascinant pour moi comment Makine présente le personnage central sans jugement hâtif et critique superficielle du système communiste, lui (Makine) qui a quand même vécu et connu l’Union soviétique de l’intérieur et aurait pu avoir une tendance de polémiquer. Mais non, il met Elias dans une tension très authentique et presque spirituelle entre l’idéalisme et la fidélité envers la révolution et puis, de l’autre coté, un désenchantement, l’expérience de mettre en question et soi-même et les données extérieures. Il pose la/une question centrale : est-ce qu’après la révolution les hommes et les femmes vont être autrement ? Est-ce qu’ils auront un autre comportement ? Et après un cheminement il va ajouter : est-ce qu’ils vont apprendre à (s’)aimer ? Makine décrit certaines scènes de sexe et de violence assez, inmakinément me paraît-il, crument et puis, comme dans un contrepoint, on y trouve des passages d’une grande beauté, d’un vécu intense. Cela reflète bien le champ de tension dans lequel se meut Elias et, peut-être avec lui, nous autres. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Dim 30 Nov 2008 - 13:25 | |
| Merci Tom de m'aider à préparer le terrain pour Makine en route vers le portail - tom léo a écrit:
- tandis que « Un amour humain » ne semblait pas plaire autant. D’accord. C’est sûr que Makine y change un peu l’univers, peut-être aussi de langage ( ?) et c’est peut-être toujours une tentation de notre part de le voir dans ses anciens sujets ?! Moi de ma part, j’ai aussi aimé « Un amour humain »
Tout à fait d'accord avec ce que tu dis.. mais je pense que ce livre n'est pas fait pour commencer à découvrir le monde littéraire de Makine, c'est donc surtout à cause de cela que je ne voulais pas trop en parler.. Merci en tout cas pour ton bon commentaire | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Mar 20 Jan 2009 - 11:28 | |
| La vie d'un homme inconnu - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Ce départ pour Saint-Pétersbourg annonce un de ces voyages mystérieux où nous cherchons non pas à changer de pays mais à changer notre vie. Choutov, écrivain et ancien dissident, espère fuir ainsi l'impasse de sa liaison avec Léa, éprouver de nouveau l'incandescence de ses idéaux de jeunesse et surtout retrouver la femme dont il était amoureux trente ans auparavant. Son évasion le mènera vers une Russie inconnue où, à la fois indigné, abasourdi et condamné à comprendre, il découvrira l'exemple d'un amour qui se révélera la véritable destination de son voyage. Dans ce livre dense et puissant, Makine fait renaître le destin passionnant de sa patrie, loin des clichés qui accompagnent la douloureuse émergence de la " nouvelle Russie ". Ses personnages expriment par leur engagement la justesse de la célèbre parole de Dostoïevski sur la beauté appelée à sauver le monde. Je ne peux pas le nier – j’avais des problèmes d’entrer dans ce livre. Les premières pages m’ont donné l’idée qu’Andreï Makine avait perdu en quelque sorte sa ‘voix russe’. Les lamentations de Choutov sur la perte de sa jeune amie sont répétitifs, sans grands intérêts et donnent pas vraiment envie de continuer la lecture. Puisque ce Choutov est un écrivain russe en exil en France je me suis demandée s’il voulait l’utiliser pour faire passer un message – surtout quand il ne peut pas se retenir de faire quelques remarques, plutôt judicieux, sur le monde littéraire. Ma préférée concernant des livres que sa copine lui a laissé en partant : - Citation :
- ..amours et désamours, douleur et plaisir, sagesse lente à acquérir et somme toute, inutile. Des petites dissertations de psychologie que les Français appellent « romans ».
Mais tout cela ne donne pas vraiment un ‘tout’.. n’emmène le lecteur nulle part.. Jusqu’au moment ou Choutov se décide de partir pour Saint-Pétersbourg et retrouver une femme dont il se croyait amoureux il y a 30 ans.. À ce moment le roman commence, à ce moment je pouvais me réjouir de retrouver la voix de Makine qui décrit ce pays qu’il a lui-même quitté il y a tant d’années. Un moment de lecture qui a mit du temps à me faire du plaisir mais qui a aboutit à un très grand bonheur de retrouver cet auteur. J’en redemande! | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Mar 20 Jan 2009 - 17:38 | |
| Merci kenavo de présenter ce livre! Je dis 'ouf!" que tu aies encore pu changé l'opinion, l'impression finale, car je compte Makine aussi parmi mes préférés. - kenavo a écrit:
-
- Citation :
- Présentation de l'éditeur
... Son évasion le mènera vers une Russie inconnue où, à la fois indigné, abasourdi et condamné à comprendre, il découvrira l'exemple d'un amour qui se révélera la véritable destination de son voyage. Dans ce livre dense et puissant, Makine fait renaître le destin passionnant de sa patrie, loin des clichés qui accompagnent la douloureuse émergence de la " nouvelle Russie ". Puisque ce Choutov est un écrivain russe en exil en France je me suis demandée s’il voulait l’utiliser pour faire passer un message – surtout quand il ne peut pas se retenir de faire quelques remarques, plutôt judicieux, sur le monde littéraire.
Il me semble assez évident que Makine fait entrer son propre vécu dans ses livres! A en croire "Le Figaro littéraire" de l'autre jour, l'idée de ce livre lui est venue à la suite d'une invitation et la participation aux festivités du tricentainaire de Saint Petersbourg (j'espère ne pas me tromper...). Lui, l'exilé, était confronté avec une Russie autre, mais qui pourtant ne pourra pas échapper à elle-même. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Mar 20 Jan 2009 - 17:58 | |
| - tom léo a écrit:
- Merci kenavo de présenter ce livre! Je dis 'ouf!" que tu aies encore pu changé l'opinion, l'impression finale, car je compte Makine aussi parmi mes préférés.
oui.. j'étais aussi très contente de me retrouver avec un bon moment de lecture - tom léo a écrit:
- l'idée de ce livre lui est venue à la suite d'une invitation et la participation aux festivités du tricentainaire de Saint Petersbourg (j'espère ne pas me tromper...). Lui, l'exilé, était confronté avec une Russie autre, mais qui pourtant ne pourra pas échapper à elle-même.
oui, tout à fait - il intègre la fête du tricentenaire dans la deuxième partie du roman, ou il part à Saint-Pétersbourg et il fait la confrontation de la 'nouvelle' Russie avec celle de la IIe guerre mondiale (et notamment - le blocus de Leningrad!).. ces moments là sont très bons et il est tout à fait "lui" | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Jeu 22 Jan 2009 - 22:56 | |
| Est-ce que je vous sers une petite citation qui me parle beaucoup?
Ce qu'il comprit ressembla à une percée de lumière. "Non, il ne faut rien expliquer, pensa-t-il, juste reconnaître dans l'autre cet être étonnant qui dépasse infiniment ce qu'il a vécu et ce qu'il vit, et ce qu'on voit de lui, et ce que le monde fait de lui. (...)"
La vie d'un homme inconnu, p.222 | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Jeu 22 Jan 2009 - 23:13 | |
| - tom léo a écrit:
- Est-ce que je vous sers une petite citation qui me parle beaucoup?
Ce qu'il comprit ressembla à une percée de lumière. "Non, il ne faut rien expliquer, pensa-t-il, juste reconnaître dans l'autre cet être étonnant qui dépasse infiniment ce qu'il a vécu et ce qu'il vit, et ce qu'on voit de lui, et ce que le monde fait de lui. (...)"
La vie d'un homme inconnu, p.222 Merci pour le service... Cette citation me parle aussi. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Jeu 22 Jan 2009 - 23:29 | |
| Oui, merci Tom.. une des phrases que j'ai soulignée | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Sam 24 Jan 2009 - 22:25 | |
| Juste quelques mots pour parler de mes impressions sur le npouveau livre de Makine "La vie d'un homme inconnu".
Ce roman est divisé en plusieurs chapitres bien distinctes : ce que Kenavo mentionne d’une première partie moins forte correspond pour ainsi dire à une entrée en matière. Peut-être les réflexions de Choutov (=Makine) semblent moins makiniennes, et surtout dans un ton, un style qu’on ne retrouvera pas dans la partie centrale, éblouissante. Ici, dans la première partie, le langage paraît désabusé. Plus tard je me suis dit qu’indirectement par ce chemin là on apprend aussi beaucoup d’une manière russe de voir les choses. Choutov, après trente années d’exil, parle de ses jugements sur la superficialité en France, et se rappelle, entre des lignes, d’un mode de vie russe, de valeurs russes qu’il croit encore éternels, dont Tchekhov est ici un symbole (symbole peut-être mal « souvenu », comme on apprendra vers la fin du livre…). Ce premier chapitre donc est seulement à apprécier dans l’ensemble du livre, et n’a pas beaucoup de valeur en soi.
Dans le deuxième chapitre Choutov se met en route pour Saint Petersburg, en pleine fête du tricentenaire ! Quelle déception : de l’image de la femme qu’il avait aimé et voulait revoir ne restera pas grande chose et la nouvelle société russe paraît superficielle, perdant tout ce que Choutov valorisait. Dans cette société « tout est là, et pourtant une chose leur fait défaut ». (Splendide phrase !!!)
C’est la rencontre fortuite avec un locataire grabataire qui va rappeler une autre époque : l’Union soviétique que ce Volski raconte du temps du blocus de Leningrad, du temps de la Grande Guerre Patriotique (comme disent les Russes), et le séjour en camp et en bannissement. Mais surtout, au milieu de l’horreur, ce Volski raconte l’amour vécu avec Mila…
Je m’arrête là avec le récit, mais ce long passage du roman sur ces deux protagonistes est d’une beauté éblouissante, où on retrouve un Makine qui sait reprendre un motif, qui fait allusion, qui peint un tableau avec quelques coups de pinceau. C’est du grand art. Mais surtout, c’est d’une humanité profonde. On gardera en mémoire quelques scènes…, quelques paroles.
Le sujet le plus fort – pour moi – c’est l’évocation d’un bonheur possible au milieu d’un profond malheur réel. En ce qui concerne un monde meurtri, on trouverait les mots d’ »un monde transfiguré », sujet de prédilection dans la spiritualité et philosophie russe.
On pourrait se demander si – pensant au « présent » de la Russie, comme décrite par Makine avec un œil très critique – il veut vraiment seulement parler d’un passé, bref : être nostalgique d’une période passée. Mais j’aimerais bien y voir une invitation de toujours à nouveau retrouver l’essentiel, aujourd’hui même. Pour ma part je nourris l’espérance qu’il y aura toujours des hommes et des femmes qui sauront vivre l’amour, la solidarité et une vie qui ne soit pas uniquement centrée sur eux-mêmes. Dans ma visite en Russie et dans mes contacts (nombreux) avec des Russes, j’ai pu constater que quelque chose de cette ouverture, de la « bonne culture russe » si désirée par Makine reste vivante ! Malgré tout. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Sam 24 Jan 2009 - 23:37 | |
| Merci pour ce commentaire.. trop bon.. et je me retrouve avec ma lecture dans tes mots.. ce livre est vraiment très beau.. il y a des livres qui 'restent' après la lecture.. celui-là va m'accompagner encore pendant un bon moment | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Jeu 29 Jan 2009 - 20:52 | |
| Cette semaine, mon hebdomadaire préféré Le Jeudi consacre la page principale en littérature à Andreï Makine et son roman La vie d'un homme inconnu. Malheureusement l'article n'est pas en ligne.
Un petit extrait
Un Air d’Opérette
Tout comme “la petite mécanique tchékhovienne” tant admirée par Choutov, le récit de Makine fonctionne grâce à ce vol plané à travers le temps. Figurants de la Comédie musicale de Leningrad – parfaite métaphore de la Russie éternelle -, Volski et Mila nourrissent leur passion des spectacles joués pendant le blocus, pour un public grelottant dans le noir, parmi des comédiens qui tombent sur scène, épuisés par le froid et la faim. Le refrain que Makine ne cesse de murmurer depuis Le Testament français et Le Crime d’Olga Arbélina jaillit presque miraculeusement de cette boîte à musique déréglée qu’est le pays des Soviets : « Trente ans plus tard, Volski se dirait que son pays était aussi cela : un couple qui avait enduré l’enfer et dont la vie était déjà encerclé dans l’objectif d’une jumelle, comme dans la lunette d’un tireur, oui, ces deux amoureux assis sur le perron d’une isba, dans la lumière pâle d’une soirée d’août, ils regardaient la crête d’une berge ponctuée de tombes et tout doucement, ils chantonnaient les airs légers d’une vieille opérette démodée. »
Corina Ciocârlie Site Le Jeudi | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Mer 11 Fév 2009 - 21:42 | |
| La musique d'une vie Il est des auteurs dont j'aime la petite musique, quels que soient les sujets qu'ils abordent. Andreï Makine fait partie de ceux là ; j'ai une affection particulière pour cet auteur, rencontré avec Le testament français, poursuivi avec Confession d'un porte-drapeau déchu et Requiem pour l'Est. La musique d'une vie donc ou le destin d'Alexeï Berg, jeune pianiste sacrifié sur l'autel d'intérêts politiques. Sa vie de jeune prodige de la musique il ne pourra pas la vivre, exilé de force dans une autre vie, dans un autre destin. J'ai aimé ce court roman, où "L'homo-soviéticus" et sa résignation, face au coups du sort... Le dernier chapitre, où Alexeï assiste à un concert d'un jeune pianiste, au concert qu'il aurait dû donner lui est très fort. | |
| | | sonitaline Posteur en quête
Messages : 77 Inscription le : 23/10/2008 Age : 37
| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] Mer 11 Fév 2009 - 21:50 | |
| ce livre est vraiment cruel je me demande vraiment si l'auteur a vécu une experience pareille parce que entre l'écrire et le vivre... | |
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| Sujet: Re: Andreï Makine [Russie] | |
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| | | | Andreï Makine [Russie] | |
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