Ebooks, livres numériques

On en parle, on en a peur, on y croit, on n'aime pas, on s'intéresse...

En tout cas, il commence à soulever pas mal de questions... Et avec l'arrivée de l'epad, il va peut-être prendre beaucoup plus d'importance, place qu'auparavant... Oui mais à quoi cela va-t-il mener ?
Au Japon un salon autour du livre numérique a fait se déplacer 80 000 personnes, et si l'intérêt reste encore assez modéré, l'explosion de l'ebook est prévu d'ici 3-4 ans.


Seulement des problèmes sont d'orés et déjà mis en avant, et notamment : le piratage.


Des articles sur actulitte.com, en octobre 2009 :

Citation :

[...]Concrètement, on retrouvait durant l'été 2009 entre 4 et 6000 titres différents, dont 3 à 4500 titres de BD. Ce qui représente moins de 1 % de l'offre légalement disponible en version imprimée.
[...]
# Environ 1 000 à 1 500 titres : une grande partie de ces livres sont des livrels scientifiques, techniques ou médicaux ;
# Environ 3 000 à 4 500 titres de bande dessinée : le nombre considérable de titres provient ici notamment de la diffusion de séries complètes (par exemple : l’intégrale de Lucky Luke) ;
# Environ 200 à 300 titres de livres audio, dont la moitié au moins concerne des textes du domaine public.
[...]
Le fameux top 20 des auteurs les plus sujets au piratage ne pourra qu'amuser par son caractère hétéroclite : Deleuze, Werber, ou encore Nothomb, Beigbeder et Rowling le disputent à Sartre, Camus, Pennac, ou Bradbury. Si concrètement on retrouve un quart de philosophes dans ce top 20, on remarquera aussi que science-fiction et fantasy représentent également un autre quart des entrées.

Quant aux titres les plus piratés, « on retrouve un panel assez amusant de ce que peut être l'internaute », plaisante Mathais Daval. En effet, Le sexe pour les nuls, Harry Potter, Le grand livre de cuisine ou encore Twilight, voilà bien des ouvrages assez différents les uns des autres...
[...]
En outre, on découvre également que parmi les fichiers piratés, en regard de l'offre légale, les essais et documents sont largement majoritaires, à 28,8 % contre 8,7 % des ventes papier légales. Concernant les romans, on trouvera 27,1 % contre 25,6 %, un semblant d'équité donc.
[...]
Enfin, l'étude montre que l'actualité des publications n'est pas la priorité des créateurs de fichiers. « Le piratage concerne les parutions contemporaines : 2 ouvrages piratés sur 3 ont été publiés il y a moins de 10 ans, mais pas les nouveautés en rayon : seul 1 ouvrage piraté sur 4 a été publié il y a moins de 4 ans. »

"Plus précisément, 25,6 % des livres et 31,4 % des BD ne sont plus disponibles en offre légale papier. Ces taux reflètent donc tout de même l’une des motivations des téléchargeurs : avoir accès à des ouvrages épuisés ou non disponibles."

l'intégralité de cette étude en cliquant ici



(clic ici pour l'article en intégralité)

Article sur une nouvelle étude (juillet 2010) :

Citation :

« La conclusion est simple : d'un côté, l'offre légale, sur l'ensemble des ouvrages de référence dont nous nous sommes servis, est trop faible et représente très peu, alors que nous avons volontairement choisi des livres issus des classements meilleures ventes. D'autre part, l'offre illégale vient vraiment concurrencer celle des plateformes, et pallier ses manques. Trop de titres sont encore disponibles en version illégale sans que l'on ne trouve leur pendant légal », explique Mathias Daval. Et l'on en revient toujours au même constat, ce qui est piraté ce sont les best qui n'ont pas d'offre légale.
[...]
Les catalogues restent humbles. Tous éditeurs confondus, cela représenterait moins de 10 % des titres papier disponibles – entre 60 et 70.000 titres, soit 2,4 % du chiffre d'affaires.
[...]
Si depuis Fnac, on peut acheter des livres numériques, on n'est pas encore arrivé au moment de la lecture après avoir payé. Plusieurs étapes sont nécessaires pour y parvenir, rendant l'achat pénible et décourageant l'être bien intentionné. En revanche, le même test sur iBookstore et un site illégal n'offre pas du tout les mêmes contraintes.
[...]
Au final, 17,3 % des livres du panel sont disponibles en offre légale, contre 27,9 % en offre illégale. C'est d'ailleurs en BD que l'on remarque le plus important écart, avec 10 % des best-sellers en légal, contre 53,3 % en illégal (cette dernière fait d'ailleurs plus cas de téléchargement direct que du peer to peer).

Alors, reste la question du prix. L'écart moyen, note l'étude, est de 18 % entre le prix papier (grand format) et le prix numérique, comme suit

   * Romans 31,4 %
   * Essais 20,3 %
   * Jeunesse + 2,7 %
   * Pratique + 6,2 %
   * BD 47,7 %

Peut-être changerai-je d'avis dans les années à venir...mais il me semble que je n'arriverai jamais à lire un livre sur écran...
Où seront les marges pour écrire et comment souligner, surligner?

Je rêve d'avoir un Ipad

Tout en un dans peu d'espace.

coté technique du peu que j'ai entendu il y a multiplicité de plateformes... problèmes de portabilité/compatibilité... avec les évolutions futures et un problème envisageable de durée de vie (plus de chance de léguer des bouquins que des disques durs ou cartes mémoires ?)...

et surtout dans la présentation immédiate, en dehors de l'aspect utilitaire (les documents professionnels de référence notamment) on a une forte impression de vente, pub, "communication" qu'on peut associer grâce à un bel a priori et un peu d'observation à une raréfaction des bons titres (ou une mauvaise sélection de ceux existants). ce qui semblerait confirmé par les chiffres d'un piratage en déphasage avec l'offre.

pour ce qui est des nouvelles formes de livre, contenus mixtes et je ne sais quoi, je crois qu'il va m'en falloir plus que beaucoup pour dresser l'oreille.

la question reste inchangée, celle des possibilités (plus que des capacités) laissées à une édition de qualité (tout compris de l'écriture au résultat) et à sa distribution...

(pour voir ça comme complémentaire faute de mieux).

Voilà une forme de lecture qui me tente bien..emmener son Ipad ou pad quelconque en vacances avec tout plein de lectures téléchargées dessus...

Mais tant que les constructeurs ne se seront pas décidés sur un ou deux formats/plateformes communs, ce ne sera pas pour moi. Et puis, je trouve que les prix sont prohibitifs quand on regarde les sites de téléchargements, alors qu'ils n'y a plus de coût de fabrication, ni de transport, ni de magasin - (faudra pas se plaindre du piratage !) alors en ce qui me concerne les livres papiers ont encore de beaux jours devant eux... Reste encore comme le soulignait animal, la perennité du stockage...problème non négligeable quand il s'agit de textes de qualité.

en fait, tout cela me fait un peu peur.. j'aime trop le livre en papier et j'ai de la peine de le voir 'disparaître'..
mais faut voir ce que cela donne.. en tout cas les chiffres donnent déjà la route, j'ai entendu aujoud'hui:

Amazon vend pour l'instant sur 100 livres papiers 180 ebooks

moi j'en rêve depuis longtemps, mais les livres disponibles sont trop peu nombreux ! j'ai déjà lu quelques livres sur mon eeepc, des téléchargés-libres-de-droit.
vous imaginez, emporter avec vous TOUS vos livres ?

Les ebooks en complément des livres papiers, je trouve ça pas mal, surtout actuellement, alors que la plupart des gens partent en vacances. Avec un Ipad, plus de crainte de n'avoir pas prévu assez de lecture pour les trajets et les heures de farniente

Pour ce qui est du piratage, je ne crois pas que la question soit très grave... Les forums ou réseaux sur lesquels sont regroupés des livres "piratés" ne sont-ils pas semblables, dans leur fonctionnement, aux bibliothèques ? Ce genre de site pourrait même inciter à l'achat et à la lecture de livres en nous procurant un premier avis sur l'écran, avant d'opter finalement pour l'option papier dans le cas où le premier aperçu aurait été convaincant.

Si jamais ça intéresse quelqu'un, j'ai une adresse intéressante...

kenavo a écrit:

en fait, tout cela me fait un peu peur.. j'aime trop le livre en papier et j'ai de la peine de le voir 'disparaître'..
mais faut voir ce que cela donne.. en tout cas les chiffres donnent déjà la route, j'ai entendu aujoud'hui:

Amazon vend pour l'instant sur 100 livres papiers 180 ebooks

ce chiffre du jour ne prenant pas en compte les ventes de format poche. et concerne d'abord le marcher US. mais on reprend en cœur de notre côté de la mer. youpi.

Je pense que je m'en offrirai un, quand on pourra y télécharger tous les livres qu'on veut, que la qualité sera parfaite; il me servira pour mes vacances pour éviter d'emporter 5 ou 6 livres papiers qui pèsent. Mais au quotidien, je suis à peu près certaine que je continuerai à lire des livres papier.

colimasson la différence c'est que les bibliothèques paient des droits d'auteur pour pouvoir prêter les ouvrages...

krys a écrit:

colimasson la différence c'est que les bibliothèques paient des droits d'auteur pour pouvoir prêter les ouvrages...

En Belgique, les lecteurs des bibliothèques paient aussi des droits d'auteur... qui sont censés revenir aux auteurs... mais J'attends de voir...

Livvy a écrit:

krys a écrit:

colimasson la différence c'est que les bibliothèques paient des droits d'auteur pour pouvoir prêter les ouvrages...

En Belgique, les lecteurs des bibliothèques paient aussi des droits d'auteur... qui sont censés revenir aux auteurs... mais J'attends de voir...

C'est à ça que j'ai du mal à croire aussi. Il faut dire que je connais mal le processus. Peut-être pourras-tu m'éclairer davantage : en fonction de quels critères les droits d'auteurs sont-ils reversés ? Et selon quelles proportions ?

J'espère sincèrement que les e-books ne prendront pas une grande importance dans la vie des lecteurs... Autrement, je vais faire quoi comme métier?

searchxme a écrit:

J'espère sincèrement que les e-books ne prendront pas une grande importance dans la vie des lecteurs... Autrement, je vais faire quoi comme métier?

Je pense que vu le nombre de GEEK répandu dans notre société les ebooks vont proloférer. Les libraires ont déjà de gros soucis avec internet et l'ebook va les achever. J'ai eu une conversation cette semaine avec un libraire de bédé auprès duqyel je suis client. Il ne dégage même pas assez de bénéfice pour vivre, il paie ses charges et basta. Quand au libraire dans ma ville de province ils osnt excécrables. Je n'appelle pas ça des libraires. Alors bien sûr je me fournis sur le net. J'évoque souvent le courageux virage qu'on pris les boulangers il ya enniron 10 ans. Ils se sont diversifiés dansles pains et ont amélioré l'aménagement de leur commerce, cela à cause des points chauds qui leur piquaient leur clientèle. Au final les gens achètent leur pain chez le boulanger. Je trouve que les libraires, commes les restaurateurs ont tendance à s'endormir sur leurs lauriers. Ce qui est certain c'est que les lignes vont bouger.