mimi54 Zen littéraire
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| Sujet: George Pelecanos Lun 9 Aoû 2010 - 21:10 | |
| Né à Washington, Columbia en 1957 Né de parents d'origine grecque, George Pelecanos grandit dans les quartiers noirs et ouvriers de la capitale américaine, où son père, ancien Marine, tient un snack. A l'âge de 17 ans, il blesse accidentellement un ami au visage avec une arme à feu, et manque de le tuer. Cet épisode le marque irrémédiablement et il prend conscience de la facilité avec laquelle un destin peut glisser dans le tragique. Parallèlement, il suit de courtes études de cinéma à l'université du Maryland, mais préfère collectionner les petits boulots (il est successivement barman, plongeur, cuistot, ou vendeur de chaussures). C'est en dirigeant dès 1981 sa maison de production de films, Circle Films, qu'il se met à écrire la nuit. En 1990, il envoie son premier manuscrit 'A firing offense' à une seule maison d'édition dont il ne reçoit pas de réponse. Mais un an plus tard, son livre ressort de la pile des livres non-publiés et paraît finalement en 1992. L'auteur est alors lancé, et va écrire des romans les uns après les autres comme 'Le chien qui vendait des chaussures' en 1994. Pour écrire, il s'inspire de la face cachée de Washington qu'il a connu dans son enfance et nous décrit la vie de personnes cassées par la vie, loin de la réussite américaine. Dès 1996, il est aussi chroniqueur pour le Washington Post où il relate les faits de la rue car il 'reste en contact avec le côté plus chaud de la ville'. Aujourd' hui il vit à Silver Spring où il prépare son prochain opus. (souce:evène) Un jour en mai Edition:Points 376 pages - Citation :
- Ça se passe un jour en mai. En 1972. Alex Pappas, 16 ans, décide de suivre ses acolytes pour une virée dans le quartier noir, histoire de semer un peu la pagaille. Forcément, l'affaire tourne mal. Trente-cinq ans plus tard, le souvenir de l'" incident " est toujours vivace. Certains cherchent à se racheter, d'autres veulent à nouveau en découdre. Tous ont encore la rage au ventre.
Mon appréciation : Autant le dire de suite, cette lecture, souhaitée et choisie, fut laborieuse et dénuée de plaisir. Je m’attendais à trouver un polar, comme indiqué sur le livre (ayant été primé par les lecteurs comme le meilleur polar de l’année 2010)………. Ce livre n’est pas un polar, tout au plus un thriller très édulcoré (et encore), mais avant tout une chronique socio-urbaine.Il est inutile de chercher le moindre suspens, il n’y en a pas. La narration manque de piquant, d’entrain, et de dynamisme. Autrement dit, je me suis assez vite ennuyée dans cette lecture. Celle ci n’est pas ans rappeler de grandes similitudes avec ce que j’ai pu lire de Richard Price……….. George Pelecanos aura le mérite d’avoir limité le nombre de pages afin de ne pas effrayer le lecteur. Les personnages sont à mes yeux trop caricaturaux, et sans grandes nuances. Il vient s’y greffer l’Afghanistan et son conflit, les relations urbaines difficiles, l’immigration, la violence……….avec parfois le sentiment de ne pas trop savoir pourquoi tout cela en même temps.
Je ne n’ai pas aimé ce livre, non pas pour son absence de qualité, son style, ou autres, mais tout simplement parce que ce genre ne me convient pas. J’ai besoin d’action, de suspens, de retournements de situation, de personnages qui sortent de l’ordinaire et remarquables dans le bon comme dans le mauvais (mais pas des Monsieur et Madame Tout le monde avec lesquels je m’ennuie assez vite). J’ai besoin d’être captée par un petit fil invisible qui m’entraine inexorablement- sans avoir besoin de me poser mille et une question- et goulument à la dernière page d’un livre.
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