Adalbert Stifter [Autriche]

Merci pour ce commentaire Animal : je le rajoute dans la liste de mes envies !!! 

Animal, je ne voudrais pas te contrarier, ni te décevoir, mais j' ai  l' impression que cette réédition des
Grands bois,  n' est que partielle.
Regarde la table et dis-moi les textes que tu lis.

Je te confirme qu'il n'y a que les Grands bois dedans (sept chapitres de Château des forêts à Ruine au milieu des bois).

La biblio à la fin mentionne Les Grands bois et autres récits dans une édition de 1979.

Contrariant mais mieux que rien ?  

animal a écrit:

Je te confirme qu'il n'y a que les Grands bois dedans (sept chapitres de Château des forêts à Ruine au milieu des bois).

La biblio à la fin mentionne Les Grands bois et autres récits dans une édition de 1979.

Contrariant mais mieux que rien ?  

On est d' accord. Figurent en plus dans l' édition de 79, Abdias et Le chemin forestier.
Je ne comprends pas pourquoi L' Imaginaire en a fait l' économie...
A moins de les publier à part...

Beau commentaire Animal. Tu peux me donner le titre en allemand ? (c'est pour ma PAL... que je sache lequel faire monter!) Je regardais justement ma belle édition hier en me disant que je devrais bien continuer ma découverte de Stifter   

bix229 a écrit:

Der Hochwald...

Merci   

Les grands bois

Ma première rencontre avec Stifter.
Animal a résumé cette courte histoire un peu plus haut donc je ne vais pas m'étendre.
Je suis bien d'accord sur le fait que cette description de la nature et de cette contrée si pure renvoie à une vision de la nature humaine qui, dans le texte, nous livre bien des secrets enfouis.
Malheureusement, je ne suis pas arrivée à rentrer dans cette histoire, il me manque quelque chose, pourtant cette histoire à l'allure de conte avait tout pour me séduire.
Je suis restée à l'extérieur et l'écriture si picturale m'a fait penser à ma réaction devant une toile parfaite, sans aspérités, toute lisse.

Mais c'est sûrement un style très personnel de l'auteur, ce n'est peut-être tout simplement pas fait pour moi.

C'est ce que je crains pour cet auteur, je pense que j'aurais la même réaction que toi.

ou ce n'est pas le bon chemin pour y entrer ? j'avoue que je me suis posé la question à la lecture... mais parce que moins lisse (dans les apparences) que mes autres lectures ?

L'arrière saison


Un pavé de 656 grosses pages. Que l’on pourrait, si on s’en tient à l’intrigue, ou plutôt la trame, résumer sans doute en dix lignes Un jeune homme se promène, il arrive par hasard, en fuyant un orage qui s’approche, dans une maison. Une relation se noue avec le maître de maison. Qui lui montre sa maison, et lui parle de ses activités. Le jeune repart, revient, un certain nombre de fois. Il collecte des roches. Il finit par faire connaissance avec une jeune fille, fille du grand amour de son hôte. Ils décident de se marier, tout le monde en est heureux. Avant le mariage, le jeune homme part encore voyager.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le rythme est lent. Les gens regardent les paysages, de beaux objets, et ils parlent. Des petits gestes du quotidien, comme mettre des chaussons de feutre, sont disséqués. Je crois que l’on pourrait appeler la vision du monde de traditionnelle, voire pire : les femmes ont des aptitudes innées aux soins du ménage, les classes laborieuses ont besoin de supérieurs qui organisent leur vie, en toute bienveillance mais avec fermeté.

En même temps, des questionnements intéressants émergent : comment vivre au fond de la façon la plus juste. Avec une sorte de philosophie épicurienne, de la tranquillité de l’âme, en refusant les passions et les excès. Une recherche de petits bonheurs quotidiens, dans la mesure et l’équilibre. Et l’écriture avec ses lenteurs et répétions, en devient presque hypnotique par moments, si on prend le temps de suivre son rythme.

Une expérience un peu étrange, presque en décalage complet avec le monde dans lequel nous vivons. Stifter ne va pas devenir mon écrivain favori, mais ce livre est incontestablement troublant à sa façon.

Arabella a écrit:

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le rythme est lent.

C'est vrai, mais comme il ne fait que 655 pages, tout va bien !   

Quand on entre dedans, qu'on est hypnotisé par ce monde quasiment hors du temps, c'est vraiment un chouette bouquin !

C'est cela, il faut rentrer dans ce rythme, et dans ce cas on passe un plutôt bon moment. En ce disant, qu'objectivement, on ne devrait pas.   

Arabella a écrit:

C'est cela, il faut rentrer dans ce rythme, et dans ce cas on passe un plutôt bon moment. En ce disant, qu'objectivement, on ne devrait pas.   

Je l'ai réservé à la BDP , ça m'intrigue ....
J'avais passé un bon court moment avec L'homme sans postérités . 

Là, tu vas passer à la lenteur supérieure.