Livres parus 2010: lus par les Parfumés [INDEX 1ER MESSAGE]

Dominique Barbéris, Beau Rivage




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David Toscana, Un train pour Tula





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monilet a écrit:

J'ai assisté ce matin à ma bibliothèque à une présentation de dix romans choisis et présentés par la Société Française du livre (avec lecture d'extraits par un groupe de lecteurs publics locaux). Les livres étaient volontairement de ceux dont on parle un peu moins.
Presque tous m'ont séduit

Dans le genre très dur, à lire quand on va bien :
Purge de Sophie Oknanen: l'Estonie de 36 à 92, atmosphère parfois insoutenable
[...]
3 romans légers , humour etc.
Rosa Candida Audu Ava Olafsdottir livre apaisant et "bon", qui fait du bien (présenté comme antidote immédiat à "Purge")

Un roman dur, un roman doux...Je suis assez d'accord...Par contre, je ne trouve pas du tout Purge "insoutenable" (et pourtant je suis une lectrice "sensible") ...

Les vies extraordinaires d'Eugène
Isabelle Monnin
JC Lattès

Les vies imaginaires ne sont pas toujours les moins raisonnables..

Racontée par son père ,car sa maman n’a plus le goût de la parole, voici la très courte vie d’Eugène,né le 17 novembre 2007. Il est mort le 23 novembre de la même année. Il s'appelait Eugène, comme Delacroix, et Léon, comme Gambetta.
Car si personne n’en parlait, ce serait comme si Eugène n’avait jamais existé. Et n'a-t-il pas existé, même s'il n'a pas vécu?
Historien de formation, ce père meurtri va construire son histoire. Retracer sa généalogie. Interroger ceux qui l’ont soigné. Raconter ses moindres instants. Rencontrer ceux qu’il aurait pu, aurait du côtoyer. Une vraie biographie pour 6 jours de vie. Pas énormément de choses à raconter, c'est court , 6 jours. Mais, après tout, en sait-on quelquefois beaucoup plus sur des proches disparus beaucoup plus tard?

C’est un court roman qui parle du processus de deuil ,et des mots pour le dire, traversé bien sûr de bouffées de souffrance et de révolte, mais aussi de beaucoup d’humour et d'infiniment de tendresse .

Merci pour ce fil que je découvre à peine
Merci coline merci Kenavo

Mikhaïl Elizarov, Le bibliothécaire




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Marcel Beyer - Kaltenburg

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Je suis un ange venu du Nord de Linn Ullmann

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Tomàs Gonzàlez, Au commencement était la mer


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Bifteck
Martin Provost
Phébus-125 pages-août 2010

Alors que les hommes sont à la guerre, André travaille la chair, au propre comme au figuré ; et de sa chair naitra une ribambelle de bouches à nourrir, ce qu’il n’avait pas prévu du tout.
Le boucher jouisseur, se transforme illico en papa poule, et abandonne tout pour conquérir les Amériques.

J’ai ri, durant la petite heure et demie de lecture. Et comme dit le vieil adage, un bon fou rire, vaut bien un bifteck. Et qu’il fut gouteux ce bifteck, un court roman à l’allure d’un conte où tout finit bien.

Que de souvenirs ravivés, moi la petite fille de bouchers, qui comme André a appris à compter derrière la caisse, antique, du magasin de pépère et mémère ; moi qui ai la nostalgie des cervelles d’agneau arrivant encore fumantes des abattoirs……….un temps révolu.
Qu’il m’a fait rire André, avec son jargon de garçon boucher :

"André ne soupçonnais pas que les valseuses de porc que sa sainte mère faisait sauter aux petits oignons dans la cocotte pouvaient avoir le même usage que celles qui valdinguaient au fond de sa culotte."

Mais c’est que derrière le coureur de jupons sommeille un papa attentif, et soucieux de sa marmaille.
Devenu un père respectable, et tendre, les dialogues sont plus édulcorés. L’humour est là, mais plus fin, plus en retenue.
Croquez à pleine dents dans ce bifteck, appétissant à souhait, tendre comme du filet, juteux comme le suc d’un rôti qui s’échappe pour se transformer en sauce qui vous ravit les papilles.
Un bifteck à consommer les jours tristes à l’extérieur, pour jubiler à l’intérieur

grâce à Nathria, merci , je me rends compte que ceci est aussi un livre de la rentrée



Sandra Jayat, La Zingarina ou l'herbe sauvage




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Marc Dugain, L'insomnie des étoiles



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Thomas Heams-Ogus, Cent seize chinois et quelques




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Gonçalo M. Tavares, Apprendre à Prier à l'ère de la technique




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Jean Echenoz, Des éclairs




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