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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Philippe Fusaro par lui-même : Je suis né en 1971 à Forbach, en Lorraine, à quelques kilomètres de la frontière avec l'Allemagne. Je suis d'origine italienne. Ma famille venait du Sud de l'Italie, des Pouilles, plus exactement. Jusqu'à présent, chacun de mes livres est en lien direct avec l'Italie, et donc à cette question des origines qui me turlupine tant. J'ai longtemps vécu à Strasbourg. J'ai vécu à Rome la moitié d'une année où j'ai écrit en grande partie "Le Colosse d'argile". J'ai vécu une année à Lecce, dans les Pouilles, où j'ai écrit "Palermo solo". Je vis à Lyon où je compte bien écrire mon prochain roman. Je suis libraire parce que je ne suis bon qu'à ça, être dans les livres, autour des livres, être un passeur, que ce soit en conseillant ceux que j'ai aimé lire, que ce soit en les écrivant. P.F. source: Babelio
Bibliographie
2006 Le colosse d'argile 2007 Palermo solo 2010 L'Italie si j'y suis 2014 Aimer fatigue
Dernière édition par kenavo le Dim 19 Jan 2014 - 9:53, édité 1 fois
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Philippe Fusaro Lun 20 Sep 2010 - 12:06
Palermo solo
Citation :
Présentation de l'éditeur Le baron est né à l'aube du XXe siècle. Le baron n'a rien vu, ni rien su de ce qu'était le XXe siècle dans sa seconde moitié. Le baron est originaire de C. Le baron a dû quitter sa ville natale parce que la Mafia l'a condamné à ne plus y retourner, sauf le 2 novembre, jour de la Fête des Morts. Le baron est un homme d'honneur, il paie sa dette de sang, il paie d'avoir battu à mort un garçon issu d'une famille d'un autre clan. Le baron vit depuis plus de cinquante ans dans une suite du Grand Hôtel et des Palmes à Palerme, via Roma, à deux pas du port, à deux pas de la mer. Le baron est une rumeur qui circule dans la ville blessée de Palerme.
J’ai découvert ce livre à sa sortie – grâce au choix de mon libraire, qui met de tels livres sur ses tables.. et à cause de la couverture qui m’a attiré. J’ai lu un livre tout bon et comme je les adore. Beaucoup d’atmosphère, un destin un peu à part et une jeune écriture qui fait du plaisir.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Philippe Fusaro Lun 20 Sep 2010 - 12:07
L’Italie si j’y suis
Citation :
Présentation de l'éditeur On dit que les histoires d'amour finissent mal en général. Sandro l'apprend à ses dépens le jour où il retrouve, au pied de son immeuble, sa collection de vinyles éparpillée au milieu de ses effets personnels. Sandro entreprend alors un voyage en Italie en compagnie de son fils Marino affublé, en plein été, d'une panoplie de Youri Gagarine, casque compris.
Oui c’est comme ça, faut toujours que j’aille en pensée voir ailleurs si j’y suis, jamais là tout à fait, j’aime être à la fois dans les deux lieux, deux époques éloignées et je ne sais laquelle est la plus présente, elles se confondent, je mélange celui que j’étais hier et celui d’aujourd’hui. Jean-Jacques Schuhl en exergue dans ce livre.
Un livre tout doux et plein de soleil. C’est touchant d’accompagner ce père et son fils dans une sorte de road-movie à travers l’Italie. On pardonne même une sorte de happy-end, mais cela ne pouvait pas se terminer autrement, le paysage est trop beau et ce père a mérité bien un peu de bonheur.
Il y a des livres qui sont certainement plus ‘consistants’, mais j’aime bien ces petits ‘piccolezza’ qui font aussi du bien aux lecteurs
Invité Invité
Sujet: Re: Philippe Fusaro Lun 20 Sep 2010 - 12:18
Ils ont l'air bien agréables à lire, ces romans, je note!
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Philippe Fusaro Dim 19 Jan 2014 - 9:55
Aimer fatigue
Citation :
Présentation de l’éditeur C'est l'été à Tanger. Dans l'hôtel Minzah qui leur sert de décor, trois personnages jouent une étrange partie. Il y a Lulù, ravissante actrice italienne qui s'est surtout illustrée dans des péplums où elle apparaît très déshabillée. La Spia, espion ordinaire («petite main», précise-t-il), beau comme un jeune premier légèrement empâté. Memphis, écrivain américain, un double de Tennessee Williams, qui noie sa mélancolie dans l'alcool et le Seconal. Lulù devient la maîtresse de la Spia, lequel noue avec Memphis une amitié aussi intense qu'inattendue. Tout se terminera avec la fin de l'été.
Hommage aux mythes littéraires et cinématographiques du XXe siècle - la femme fatale, le grand écrivain en panne d'inspiration, l'espion, la vie de palace -, ce roman sensible et précis installe dès les premières lignes un climat mystérieux. Un autre récit se déploie, entre les mots, dans les silences qui ponctuent les conversations nocturnes. L'histoire d'un deuil irréparable, la chronique d'un exil. Mais aussi l'espoir d'une renaissance pour l'écrivain que la littérature semblait avoir abandonné.
J’aime bien l’écriture de Philippe Fusaro et j’adore sa façon de raconter une histoire. Mais je dois dire qu’au début de ce texte, j’ai dû jeter un œil à la 4e de couverture après quelques pages puisque je n’arrivais pas à percer son approche. Ayant réalisé qu’il s’agissait de trois personnages auxquels il donne la parole, la lecture s’est fait dans une bouchée.
Probablement à cause du fait que j’apprécie énormément Tennessee Williams et Tanger, en tout cas aussi bien l’histoire que la toile de fond de celle-ci m’a enthousiasmée.
Encore une fois une belle réussite de cet écrivain que je suis depuis des années !
Donnons-lui la parole :
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Philippe Fusaro Mer 22 Jan 2014 - 9:50
et voici un sublime commentaire pour ce livre
Dreep Sage de la littérature
Messages : 1435 Inscription le : 14/03/2014 Age : 32
Sujet: Re: Philippe Fusaro Jeu 10 Juil 2014 - 10:15
J'ai lu Le colosse d'argile un an ou deux après sa sortie, en tombant complètement par hasard dessus. De ce que je me souviens, c'était un roman simple à lire, un peu "fenêtres fermées" et d'ailleurs fragmentés en passages courts et incisifs.