Une image en passant...

Marie a écrit:

Encore un peu de bleu Philippe Dubois Tahiti

Celle-ci me fait un peu penser à un Toffoli...Les couleurs et la stylisation sans doute...

Gustave Courbet, "Les Cribleuses de blé", 1854, huile sur toile
Une future conséquence des mesures sociales à la Sarkozy ? Produire du blé mais pas de pain dans le four…pour les pauvres…

sousmarin a écrit:

Gustave Courbet, "Les Cribleuses de blé", 1854, huile sur toile

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Une future conséquence des mesures sociales à la Sarkozy ? Produire du blé mais pas de pain dans le four…pour les pauvres…

Magnifique, cette femme et sa robe rouge qui se dresse, au millieu de la toile, pour combattre la misère, pour nourrir les appétis des gens qui souffrent et meurent...

merci.

Cette image me rejoint d'autant plus que les derniers chapitres de Résurrection (roman de Tolstoi dans le quel je nage) se passent, en l'occurence, dans des milieux où la misère rouillent les gens... Elle me permetra de mieux définir les traits de cette misère, dans mon imagination, de la vivre de plus près... Moi qui ne connait pas du tout la misère, les images étaient difficile à peindre.

j'aime beaucoup ces images très colorées Marie


Le Christ dans le désert, Ivan Kramskoi


détail

Je n'avais jamais entendu parler des "cribleuses de blé". Que faisaient-elle, d'où vient le terme?
depuis Patrimoine de France >

Citation :

Cribler : v. tr. XIIIe siècle. Emprunté du bas latin criblare, issu du latin cribrare, « passer au tamis »... . 1. Passer au crible ; nettoyer et trier au moyen d'un crible. Cribler ... du blé, du gravier, des minéraux. Du grain bien criblé. 2. Percer, frapper, marquer en de nombreux endroi... ts. Cribler quelqu'un de coups. Les balles ont criblé la faça... de. Un champ criblé d'obus. Un corps criblé de blessures. Par anal. Un.../Catégorie : Dictionnaire de l'Académie

Animal -merci, images propices à la méditation. Bonne nuit à toi!

J'ai découvert quelques images intéressantes ici ! Il y en a d'autres que j'ai tout simplement revues avec plaisir (Courbet, Hopper...).

J'ai envie de vous proposer ces peintures que j'aime beaucoup (et que j'utilise souvent comme avatar sur le net) : Le Cauchemar de Fuseli (en deux versions).

Dans la seconde version du Cauchemar, la lugubre gargouille donne au spectateur l’impression d’être un intrus : (D'une voix caverneuse) « Retourne chez toi. Tu veux que je hante ton rêve? Suis le chef de ce qui se passe ici, du rêve de cette douce femme égarée dans MON cauchemar…Dégage! », l’entends-je songer…

Par contre ma connaissance des symboles est nul. Qqn sait ce que symbolisent la gargouille et le cheval? La gargouille, je suppose que c’est le symbole de l’animal en dedans de nous, qu’on retrouve tjs dans nos rêves. Mais le cheval

terrifiante cette gargouille !

La jument symbolise le rêve ou plutôt le cauchemar (en anglais, nightmare = cauchemar ; mare = jument), avec ses flux d'angoisse et de sexualité, avec ses images obsédantes et terrifiantes.
Le « démon », dans l’esprit du peintre sûrement sorti du corps de la femme, reste sur sa poitrine, exerçant une pression étouffante…
Füssli nous offre une femme tourmentée et possédée, il nous invite à partager le plaisir qu’il prend à son tourment, il nous entraîne vers le rôle du voyeur…

Il faut savoir que pour lui, Satan était un noble rebelle qui veut détruire un ordre figé pour libérer les êtres humains. Désirs refoulés du peintre face à la peur et (ou) à l’incompréhension du désir féminin ? A la perte de son pouvoir ?

Merci bien pour ta réponse et ton analyse perspicace, sousmarin


À votre avis, Klee a-t-il su exprimer le caractère naïf et pur de l'enfant?

Voici son Buste d'enfant, 1933



https://servimg.com/view/11291436/6

Terrifiante la seconde version du cauchemar oui. On dirait que la gargouille a quitté la pierre d'une cathédrale et se ballade la nuit tombée : en plus, je crois bien qu'elle nous regarde... :|

Une image - ma présence - en passant...

Le semeur de Van Gogh:



Ces temps-ci, je suis dans ma phase « soleil ». Je vois des soleils partout : dans les yeux, les lampadaires et même, et surtout, dans le coeur des marguerites.

Et évidemment, les impressionnistes, avec leur désir de capter la lumière, n'y échappent pas.

Inspiré du semeur de J.F. Millet, ce tableau peint la vie des humbles, des paysans; Van Gogh s'identifiant lui-même à eux.

Pour ce peintre, le semeur et les gerbes sont un symbole d’aspiration vers l’infini. C’est peut-être pour cette raison que ce tableau me parle autant. Moi et mes idées de grandeur…

J'ai l'impression aussi de voir dans la touche une sorte d'entrecroisement un peu comme les fils d'un tissu dans la trame et la chaîne...

Enfin, j'aime.

et moi je découvre, enfin...

Harmonuit a écrit:

Ces temps-ci, je suis dans ma phase « soleil ». Je vois des soleils partout : dans les yeux, les lampadaires et même, et surtout, dans le coeur des marguerites.

UN soleil pour toi, repéré dans mon bouquet d'anniversaire (le flash a transformé la couleur)...

À l'Animal,

Heureuse de vous l'avoir fait découvrir...
Et si le pronom renvoyait à autre chose qu'au tableau? À quelque chose de plus grand?

(La découverte va toujours plus loin que le premier coup d'oeil)



Sur ce, je file clore mes yeux sur les (le) mouton(s).
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