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pas impossible non plus que je confonde avec un truc entendu à la radio !

Silveradow a écrit:

Des livres sur les gitans, gens du voyage etc (genre livre de socio, philo ...) ?
et des livres écrits par ces mêmes personnes (romancé ou autobiographique) ?

- relativement difficile pour une vue de l'intérieur car c'est une culture (avant tout) encore de l'oralité
- je pense à un livre qui mentionne dans plusieurs nouvelles (littérature, récit!) le monde des gitans: Fado d'Andrzej Stasiuk

Si tu voudrais un extrait d'un récit d'un séjour dans un village de gitans sédentarisé, tu m'écris un PM. Je ne peux pas le mettre sur un site public!

Silveradow a écrit:

Des livres sur les gitans, gens du voyage etc (genre livre de socio, philo ...) ?
et des livres écrits par ces mêmes personnes (romancé ou autobiographique) ?

deux livres qui ne se retrouvent pas dans la section socio/philo, ni écrit par des personnes concernées... mais du côté fiction, j'ai lu
Alice Ferney, Grâce et dénuement et
Colum McCann, Zoli que je n'ai pas trop aimé, mais tu vas trouver des avis enthousiastes sur son fil

Grâce et dénuement je l'ai lu mais je l'avais oublié, merci Kenavo :)

Tu l'as peut-être déjà trouvé, mais les livres sur le thème "Tziganes" dans Babelio sont ICI
Y'en a dont on se demande ce qu'ils viennent faire dans la liste, "Salades de crudités", par exemple...

bonjour,
j'ai en fouillant dans ma bibliothèque ce matin, retrouvé une page déchirée d'un livre. Je l'ai lu et j'ai vraiment trouvé ce texte très beau, le problème étant que je ne sais absolument pas à quelle livre il appartient. si quelqu'un pouvait me donner ne serait ce que des indices (style d'un écrivain, d'un mvt, nom d'un auteur, où même le nom du livre lui même) se serait génia l !
je vous met ici la page retrouvée:

Parler d’amour pour se guérir de son manque. Combler un vide si grand qu’a notre âge de transition, chaque couleur de fleur qui éclos, chaque rayon du soleil qui se couche, chaque souffle de vent chaud peut-être relié à l’acte physique et moral d’aimer. Mais quand l’être à aimer est inexistant, ce rêve si confortable devient un lourd fardeau dont l’esprit et le corps se désespère. L’incertitude règne. La quête a commencé.
Les plus passionnés d’entre nous s’y jette corps et âme. Ce sont les entiers. Ceux qui ont la soif inassouvie de vivre. Pour eux chaque amour est le plus extraordinaire. Mais c’est souvent aussi le plus douloureux. D’autre tâtonne. Ceux sont les prévenants. Ils tâtent le terrain, effleurent sans toucher et ne s’abandonnent complètement que lorsqu’ils sont sûr d’avoir bien trouvé. D’autres encore oublient l’amour. Ceux sont les plus sages. Bien sûr on ne peut pas oublier complètement l’amour, mais ceux-là semblent l’ignorer. Tout du moins jusqu’à ce que le hasard, ou le destin, leur fasse rencontrer leur premier grand amour. Premier car le premier amour est rarement le dernier. Pour finir, il y a ceux qui attendent. Il se perdent dans le rêve sans vivre réellement. L’expérience forge la maturité. Avec la maturité on s’empêche d’idéaliser. Car oui le trop grand fantasme peut être dangereux. La chute est longue et brusque pour celui touché par la désillusion. Mais un jour il faut savoir sauter.
L’amour peut porter la robe douce, forte et légère de la sagesse ou l’armure taché de sang et de prestige propre à la passion. L’amour est multiforme. Chacun lui donne l’aspect qui lui semble le plus juste.
Ceux plus mure sont à plaindre d’autant plus car ils ont connu le bel amour, le respectable. Ils sont marqués de traces de baisers et de douces paroles dont le manque se nourrit pour bloquer son emprise. Une fois la douleur de la rupture passée, ils deviennent les meilleurs chasseurs. Nous le sommes tous après tout, chasseurs. Mordue par cette chose si belle. Oh manque terrible je te haie et te doit tout. Je remercie et me maudit d’être né et de pouvoir aimer. Je rêve de mélodie triste ou dansante en attendant. De sons si pure, si juste...
J’ai connu une femme au comportement exemplaire, toujours dans la mesure. Elle assumait ce qu’elle était, elle assumait ces désirs. Elle ne reprochait à personne d’êtres humains et de vivre, toujours dans le cadre sage de la morale, ces amours petits ou grands. Elle acceptait sans se soumettre aux lois injustes et immorales que les hommes construisent pour les hommes, car elle ne pouvait rien y faire. Mais lorsqu’elle parlait, tous baissaient la tête car ils étaient coupables. Elle créait l’équilibre. Cette femme je la cherche désespérément. Elle m’apparait en songe souvent quand la pluie martèle et recouvre de sa cape grise la terre, rendant les choses floues et volatiles. Je sais quelle est là. Un jour elle sera mienne.


merci d'avance de vos réponse, en espérant que quelqu'un reconnaîtra le texte

Avez vous par hasard l'ISBN, cela aiderait

http://www.afnil.org/default.asp?Info=2

L' ISBN n' apparait qu' au verso de la page de titre et sur le 4e de couverture. Difficile d' y remédier...

Bonjour,
Je ne sais si ma question est posée au bon endroit, veuillez m'en excuser si ce n'est pas le cas.
Dans le cadre de mon futur mémoire de Master 2, dans un versant psychopathologique/psychanalytique, je suis à la recherche de romans pouvant étayer, en plus de mes études de cas, mon mémoire, concernant le sujet âgé (le rapport au narcissisme, le deuil, la mélancolie, la nostalgie...). J'ai en tête le livre de Doris Lessing, Journal d'une voisine, qui m'avait particulièrement marqué, La vieillesse de Simone De Beauvoir, et Cicéron, Savoir Vieillir.
Si vous aviez quelques suggestions à me faire, cela me serait très utile.

J'avais pris un énorme plaisir à travailler sur Blonde, de JCO, cette année, j'espère pouvoir retrouver le même plaisir l'année prochaine.

Il me semble que L'année de la pensée magique de Joan Didion pourrait recouper certaines de tes thématiques (vieillissement et deuil, par exemple). Son fil est : ici

Ah oui, merci, je n'y avais pas pensé, d'autant que j'avais lu le livre il y a quelques temps. Il m'avait fait penser à J'ai réussi à rester en vie, mais je ne voudrais pas que mes profs pensent que je fais une fixette sur Oates.
Je l'ai au fond d'un placard, ainsi que celui sur le décès de sa fille, je vais les relire.
Merci pour ta réponse.

Je pense qu'il faut surtout retenir ici que ce n'est pas nécessairement parce qu'on parle d'un thème précis que l'auteur va avoir nécessairement écrit quelque chose de bon. Il est important de partir de nos affinités pour trouver les références qui nous parlent davantage.

Bien évidemment, j'en ai parfaitement conscience. Mais, au fil de certaines de mes lectures, cela me permet d'associer sur certains cas cliniques rencontrés, ou parfois de faire des liens avec des écrits théoriques. De plus, les romans que je peux lire ne me serviront pas tous comme base bibliographique, bien loin de là, mais me permettront, je l'espère, de mieux me représenter une période de vie que je ne connais pas encore, et qui semble bien lointaine.
Dans la finalité, je ne compte m'appuyer que sur un seul roman pour enrichir ma clinique, peut-être celui de Lessing, peut-être un autre, en fonction de mon hypothèse finale, et des patients rencontrés.
Pour le moment je me situe dans un travail préparatoire, à savoir dégager certains éléments liés à cette période de vie.

Je pense à Un homme, de Philip Roth, qui aborde cette thématique.

- La Vie multiple de William D : Bernard Malamud
- En marge : Jim Harrison
- Ermite dans la taiga : Vassili Peskov
- Portrait robot, mon père, ma mère : Chritoph Meckel
- L' Automne du patriarche : G. Garcia Marquez

S'il ne correspondent pas tout à fait, tu n' auras quand meme pas perdu ton temps en les lisant...