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| Michael Connelly | |
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Auteur | Message |
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Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Michael Connelly Sam 18 Avr 2009 - 20:40 | |
| donc déception Animal.
ta critique est bien explicite et dommage pour le manque d'intérêt ; cependant celà permet de mieux apprécier les livres meilleurs. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michael Connelly Sam 18 Avr 2009 - 20:45 | |
| c'est pas catastrophique non plus "mais bon" | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 26 Avr 2009 - 20:37 | |
| Deuil Interdit The Closers Michael Connelly
Harry Bosch réintègre le LAPD, après avoir pris une retraite anticipée un peu forcée. Il réintègre une équipe spéciale qui s'occupe des cas non résolus et justement une récente analyse ADN vient ré-ouvrir un cas vieux de 17 ans où une jeune fille avait été tuée. Mais l'affaire va bien plus loin que Bosch ne s'en doutait au départ, et là encore il faudra qu'il se batte contre une hiérarchie qui ne lui veut pas que du bien.
Que dire....Harry est de retour mais l'enquête traîne en longueur, toujours les mêmes vieux ennemis et aussi les mêmes vieux amis et partenaires. Ca sent le réchauffé et le bouquin de commande de l'éditeur. C'est long, un peu mou, assez plaisant encore parce que j'aime bien Bosch tout de même, mais bon... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 26 Avr 2009 - 20:46 | |
| Il s' essoufle un peu Connelly et les auteurs de polars... Change de pays et va à Cuba avec Leonardo Padilla et Vents de Careme... C' est fou ce qu'ils ont l' air sympas les Cubains... J' ai vu un documentaire improvisé qui m' a donné envie de les mieux connaitre... | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 26 Avr 2009 - 22:47 | |
| Je vais suivre ton conseil...Cuba me tente bien ! | |
| | | Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 57
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 6 Mai 2009 - 14:33 | |
| Le poèteJack, journaliste au Rocky Mountains News, et Sean, policier, sont jumeaux. Un jour, on retrouve Sean avec une balle dans la tête au volant de sa voiture de fonction. Sur une enquête difficile, Sean déprimait et avait même entrepris de consulter un psychologue. Ses collègues concluent, après enquête, à un suicide. Jack souhaitant comprendre le geste de son frère, projette d’écrire un article sur le suicide des policiers. Il découvre que plusieurs d’entre eux, enquêtant sur la disparition ou la mort d’enfants, ont laissé pour dernières traces des vers tirés de poèmes comme : Pendant que, telle une rivière rapide et lugubre, A travers la porte pâle, Une hideuse multitude éternellement se rue, Qui va éclatant de rire… ne pouvant plus sourire,Ou encore : Par un obscur et solitaire chemin Hanté par les seuls anges malins Là où un Eidolon nommé NUIT Sur un trône noir règne droit comme un I J’ai récemment sur cette terre débarqué Venu de la plus lointaine et sombre Thulé Venu d’une région étrange et sauvage qui sublime, s’étend Hors de l’espace, hors du temps- Spoiler:
Allons, allons, mais qui est ce poète ? Il a un fil chez nous
Quel est le lien qui unit ces affaires ? J’ai aimé lire cette belle mécanique aux rouages bien huilés et qui laisse de belles surprises vers la fin. Je m’étais dit : « Ahaaa j’ai trouvé ! », mais en fait, non… | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 6 Mai 2009 - 21:51 | |
| J'avais beaucoup aimé Le Poète et là je me rends compte que je dois en avoir un ou deux dans ma PAL pas encore lus. Je referais bien une petite lecture "pour voir" ! Parce que même s'il est assez inégal (ce que je ne saurais dire), Le Poète est vraiment bien, il ne faut pas hésiter à lire au moins celui-là. | |
| | | Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 57
| Sujet: Re: Michael Connelly Ven 8 Mai 2009 - 22:46 | |
| Le verdict du plomb : Los Angeles. Mickey Haller, avocat de la défense, est en arrêt maladie depuis « La défense Lincoln ». Jerry Vincent, compagnon de justice et ami du barreau de Mickey, travaille sur le dossier de Walter Elliot, un richissime et célèbre producteur de cinéma. Ce dernier est accusé d’avoir assassiné sa femme et l’amant de celle-ci. Alors que Mickey envisage doucement son come-back, Jerry est victime d’un meurtre. Un contrat verbalisait l’alliance entre les deux avocats et donc, suite à ce décès, l’une des clauses délègue le cabinet et les affaires courantes de Jerry à Mickey. Walter Elliot doit comparaître la semaine suivante et Mickey retrouve d’instinct sa passion de plaider. A vouloir clarifier les coins sombres de l’affaire, Mickey se retrouve piégé par une vérité qui se dévoile lentement en estompant les apparences. Ce roman tourne autour du procès de Elliot et du meurtre de Jerry. On y croise, bien sûr, l’inspecteur Hieronymus Bosch ainsi que le journaliste Jack Mc Evoy. Et puis, Hayley, la fille de Mickey qui en a la garde deux fois par semaine. Comment peut-on être avocat de la défense ? Démontrer l’innocence d’un client est appréciée, malheureusement, la plupart des accusés est coupable, qu’est-ce qui anime un avocat pour demander la peine minimale pour son client ? J’ai aimé lire la difficulté de juger, de trouver la bonne distance entre l’accusé et son avocat, le lien entre ces deux personnes. Et puis, le mensonge des uns envers les autres (de chaque corps de métier et de chacun pour sauver son crédit ou pour manipuler l’autre). Des surprises jusqu’au bout de cette histoire. Extrait : P269 : Tout le monde ment. Les flics. Les avocats. Les clients. Même les jurés. En droit pénal, il est une école de pensée pour soutenir que tous les procès se gagnent ou se perdent à la sélection des jurés. Je n’irais jamais jusque-là, mais je sais que dans un procès pour meurtre il n’y a probablement rien de plus important que le choix des douze citoyens qui devront décider du sort du client. C’est aussi la phase la plus complexe et la plus fugace du procès – elle dépend des lubies du destin, de la chance et de la bonne question qu’il faut savoir poser pile au bon moment au bon individu. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michael Connelly Lun 8 Juin 2009 - 11:51 | |
| Un Michael Connelly de bonne facture, haletant, mais qui ne tient pas toutes ses promesses. La confrontation entre Bosch et Haller est un peu escamotée, dommage. Depuis quelques livres, Connelly semble se concentrer davantage sur son suspense et ses rebondissements que sur ses personnages. Les scènes de procès font un bon tiers du roman et tiennent du quasi documentaire : impressionnant ! Bref, un bon Connelly, mais rien d'exceptionnel toutefois | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Michael Connelly Mar 25 Aoû 2009 - 21:29 | |
| J'ai lu Le Lincoln Lawyer et le Brass Verdict cet été et je suis du même avis que toi animal, Lincoln Lawyer renouvelle le genre 'Connelly', mais Brass Verdict est plus lourd, plus lent. Il se lit quand même bien, mais Connelly peut mieux faire. Il parait que Scarecrow est carrément mauvais.
Enfin, Connelly tient - ou son éditeur tient à ce qu'un livre par an sorte, alors bien sûr l'usure est là. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michael Connelly Mar 25 Aoû 2009 - 21:38 | |
| - domreader a écrit:
- Il parait que Scarecrow est carrément mauvais.
Enfin, Connelly tient - ou son éditeur tient à ce qu'un livre par an sorte, alors bien sûr l'usure est là. ah oui je l'ai aperçu en rayon Scarecrow... ça attendra au moins le poche. C'est un peu dommage cet essoufflement qui gâche quand même pas mal le plaisir | |
| | | Livvy Main aguerrie
Messages : 530 Inscription le : 11/03/2010 Age : 46 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 14 Mar 2010 - 19:10 | |
| L'un de mes auteurs fétiches, tout simplement. | |
| | | Xavier C Posteur en quête
Messages : 82 Inscription le : 23/05/2009 Localisation : Bayonne (64)
| Sujet: Re: Michael Connelly Sam 8 Mai 2010 - 23:01 | |
| Pour ma première rencontre avec l'univers polar de Michael Connelly et de son flic Harry Bosch, j'ai pioché le récent Nine Dragons, quinzième et dernier en date paru dans cette série-là (le seizième étant prévu pour octobre prochain). Vu que Harry Bosch a été créé en 1992 par Connelly, on peut dire que je ne me suis pas pressé pour découvrir cet auteur, ce personnage et son univers.
Ce Nine Dragons m'a fait de l'œil parce qu'il avait un petit parfum de triades et que je me disais qu'une enquête policière dans une toile d'araignée tissée par un triade et écrite par quelqu'un portant la réputation d'une grande plume du roman policier, ça pouvait valoir son pesant de cacahuètes. Après la lecture de ce roman, force m'est de constater qu'entre « ça peut valoir son pesant de cacahuètes » et « ça pouvait valoir son pesant de cacahuètes », il y a une différence qui n'est pas que sémantique.
Avec son Year of the Dragon (L'année du dragon), Robert Daley avait offert aux lecteurs un roman dense, passionnant. Avec Nine Dragons, je me dis que le nombre de dragons ne fait pas la qualité du roman. Ce n'est pas que l'intrigue en elle-même soit peu intéressante ; je dirais même qu'elle est plutôt fine, même si le lecteur malin peut se douter d'une partie de ce qui se cache derrière le voile de mystère. Non, ce qui m'a laissé spectateur non immergé, presque détaché, c'est le rythme de l'enquête. Encore un petit effort, et Harry Bosch détrônera Jack Bauer, celui qui sauve le monde en 24 heures chrono. Avec trois bouts squelettiques d'indice, Harry-le-rapide est capable de retrouver, en un peu plus d'une journée, une personne qui a disparu au cœur de Hong Kong. Honk Kong en Chine, je précise au cas où certains penseraient qu'il s'agit d'une autre Hong Kong, moins connue et plus petite. Oui, Hong Kong et ses sept millions d'habitants, ses plus de 6.000 habitants au kilomètre carré (bon, vous allez peut-être me dire que ça reste quatre fois inférieur à la densité de Manhattan, un point pour vous), une ville dont Harry Bosch ne parle ni langue ni dialecte et dont il n'est pas vraiment familier. Harry Bosch, vous lui donnez un coin de photo de mauvaise définition, et il retrouve sans la moindre erreur la chambre dans laquelle la photo a été prise, à Hong Kong. Accessoirement, il fait le grand ménage à coups de flingue.
Je reconnais que je ne suis qu'un adepte de romans policiers, alors que Harry, lui, est inspecteur de police à Los Angeles. Ce qui lui confère probablement des capacités supérieures aux miennes en matière d'exploitation d'indices squelettiques. Tellement supérieures, même, qu'elles me paraissent totalement irréalistes. J'ai donc lu la première moitié du roman (celle qui se déroule à Los Angeles) avec plaisir, et j'ai tourné les pages de la deuxième moitié dans un sentiment d'incrédulité qui a fini par me conduire à l'ennui.
Et puis il y a ces petits détails qui me fatiguent. Par exemple, pourquoi certains auteurs se sentent-ils obligés de faire de leur héros un vétéran de la guerre du Vietnam ? Certes, environ 3 millions d'Américains ont été mobilisés sur l'ensemble de la durée de la guerre du Vietnam (ce qui ne veut pas dire qu'ils ont tous été au combat, loin de là), et un quart d'entre eux est revenu avec des syndromes de stress post-traumatique. Mais pourquoi devraient-ils tous devenir des héros de plume ? Je peux comprendre ça quand il s'agit du sujet central d'une œuvre (je pense au bouleversant The Deer Hunter / Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino), mais quand ça tourne quasiment à la coquetterie ou à l'artifice de récit, je décroche.
En résumé, je suis loin d'avoir été convaincu par ce roman Nine Dragons. Et ça ne me donne pas l'envie de tenter l'aventure avec un autre roman de ce même auteur. Franchement, si vous voulez un bon roman avec un dragon dans le titre, mettez la main sur Year of the Dragon de Robert Daley. Mais oubliez ce Nine Dragons.
[En parcourant le net à la recherche d'autres critiques de ce roman, je suis tombé sur celle-là, dont l'auteur n'a pas la main beaucoup plus légère que la mienne pour dire sa déception.] | |
| | | Livvy Main aguerrie
Messages : 530 Inscription le : 11/03/2010 Age : 46 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 9 Mai 2010 - 10:21 | |
| Xavier, en grande "fan" de Connelly, je ne me risquerai pourtant pas à te filer une trempe, comme tu dis... Néanmoins, si tu veux tout de même retenter l'expérience avec l'auteur (si si si !), choisis Le poète ou La blonde en béton. Je n'ai pas lu Nine dragons, pas encore. Je rejoins les autres commentaires, c'est vrai qu'il s'essouffle un peu et que ses romans sont inégaux, mais je m'en fiche, je le lis quand même ! J'ai dû perdre tout sens critique tellement je suis accro. Dans le Verdict du Plomb, j'ai également été un tantinet déçue que la rencontre Haller-Bosh soit à peine esquissée. | |
| | | Xavier C Posteur en quête
Messages : 82 Inscription le : 23/05/2009 Localisation : Bayonne (64)
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 9 Mai 2010 - 12:36 | |
| - Livvy a écrit:
- Xavier, en grande "fan" de Connelly, je ne me risquerai pourtant pas à te filer une trempe, comme tu dis...
Néanmoins, si tu veux tout de même retenter l'expérience avec l'auteur (si si si !), choisis Le poète ou La blonde en béton. Je ne suis pas sûr de vouloir tenter une nouvelle expérience. J'ai tant d'autres livres à lire. - Citation :
- Je n'ai pas lu Nine dragons, pas encore.
Quand tu l'auras lu, je serai preneur d'un avis de ta part, pour savoir ce qu'en pense une fan. (Je précise, au cas où, que je le dis en toute bonne foi, sans ironie quelconque.) - Citation :
- Je rejoins les autres commentaires, c'est vrai qu'il s'essouffle un peu et que ses romans sont inégaux, mais je m'en fiche, je le lis quand même ! J'ai dû perdre tout sens critique tellement je suis accro.
Cela m'est arrivé avec un auteur comme Tony Hillerman, dont j'étais grand fan jusqu'à ce que The Sinister Pig / Le cochon sinistre me fasse sortir de ma considération un peu trop béate. Ce Cochon sinistre est un roman sinistré, creux, sans suspense, qui m'a amené à me demander si Tony Hillerman commençait à sucrer les fraises au point d'écrire des mièvreries tiédasses, ou s'il s'était contenté d'apposer sa signature sur un roman commandé à un nègre de plume de troisième catégorie. Depuis lors, je n'ai plus acheté de roman de Hillerman (ce qui ne m'empêche pas d'apprécier les précédents). | |
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