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| Michael Connelly | |
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domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Michael Connelly Sam 28 Mai 2011 - 8:39 | |
| Bon, je vois qu'onest tous d'accord sur les neufs dragons, mais vous verrez, le dernier sorti en poche (en anglais) pour le moment, est meilleur et se laisse lire avec bien plus de plaisir. J'avais dit que j'en avais fini avec Connelly et puis finalement j'ai craqué et j'ai acheté celui-là ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michael Connelly Jeu 24 Mai 2012 - 16:50 | |
| Domreader a toujours raison ! Elle avait écrit que Les neuf dragons n'était pas bon. Juste ! Elle prétend que Volte-face est bien meilleur. Exact ! Plus que 70 pages que je vais savourer ce soir. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michael Connelly Jeu 24 Mai 2012 - 23:40 | |
| - domreader a écrit:
- The Reversal
Michael Connelly retrouve un second souffle ici - Son nouveau héro l'avocat hors pair Mike Haller est sollicité par le bureau du procureur pour re-juger un crime vieux de 25 ans. Le prévenu a comme argument de nouvelles preuves ADN qui prouveraient qu'il n'est pas coupable. Mais le bureau du procureur est persuadé du contraire et Mike Haller passe de l'autre 'côté' pour que Jessup soit à nouveau jugé coupable. Il s'allie les services de son demi-frère qui n'est autre que le détective vedette Harry Bosch. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de Connelly qui me tienne un tant soit peu en haleine. Bonne idée que d'avoir mis les deux héros côte à côte pour résoudre l'affaire.... Volte-faceYes ! Michael Connelly est de retour avec un excellent thriller qui nous réconcilie avec un auteur qui commençait à dangereusement déraper dans les virages. Pas de trip asiatique, cette fois, dans Volte-face, mais une bonne vieille intrigue, tout en classicisme et fausse simplicité, dont l'action se passe en grande partie au tribunal. Avec Une affaire qui remonte à la surface, 25 ans après le premier jugement, et qui promet d'être une bataille acharnée entre experts et avocats. Et on n'est pas déçu, d'autant que Connelly a plusieurs bonnes idées : primo, de réunir deux de ses héros récurrents, le flic Harry Bosch et l'avocat Mickey Haller ; deuxio, de faire passer le spécialiste de la défense (Haller) dans l'autre camp, celui des accusateurs, ce qui permet d'avoir une lecture fine des tactiques déployées des deux côtés ; tertio, de décrire par le menu les audiences, en ménageant le suspense avec un art consommé. En y mélangeant d'autres ingrédients tels que la vie privée de Bosch ou les mystères de l'assassin présumé, Connelly fait monter le soufflé sans s'essouffler. Son meilleur livre depuis ??? Oh oui, facilement ! | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 24 Juin 2012 - 17:12 | |
| The Drop Titre français non encore connu Michael ConnellyHarry Bosch n’est plus très loin de la retraite et a été réaffecté aux affaires non résolues, mais sa perspicacité et sa probité légendaires l’amènent à être impliqué dans une affaire dont les ramifications risquent d’être très politiques. En effet les plus hautes autorités de la municipalité semblent être compromises dans cette enquête et leur chef se trouve être son ancien supérieur et ennemi juré. Difficile pour Harry de s’en sortir cette fois encore sans y perdre quelques plumes. Ce n’est pas un des meilleurs Harry Bosch, mais on n’y trouve tout de même son compte et on est toujours content de retrouver Harry et sa ténacité pleine de ruse. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 12 Juin 2013 - 11:23 | |
| Le cinquième témoin - Citation :
- Quittée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison. Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller pour se défendre, mais révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes, elle manifeste si souvent et si violemment contre sa banque qu’elle s’en voit interdire l’accès par la justice. Malheureusement pour elle et pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner les choses, le dossier se corse quand elle est brusquement accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de la banque
C'est entendu, tous les lecteurs compulsifs de Michael Connelly en conviendront, l'avocat Mickey Haller n'a pas l'épaisseur psychologique ni le caractère tourmenté de l'inspecteur Harry Bosch. Le cinquième témoin est un énième récit de procès qui passionnera ceux qui trouvent fascinantes les arcanes du système judiciaire américain et risque de laisser de marbre les autres par le luxe de détails procéduriers. Oui, c'est un polar convenu, bloqué entre les quatre murs d'un tribunal, mais qui se révèle diabolique par le talent de Connelly à scénariser son histoire, avec des rebondissements à n'en plus finir, jusqu'à la chute finale, cynique et narquoise. L'avocat de la défense est sympathique et retors, sa consoeur de l'accusation glaciale et ... retorse, le juge sévère et juste. Michael Connelly connait ses classiques et de ce point de vue là, c'est sans surprise. Aussi intéressant, sinon davantage, est le contexte dans lequel se déroule l'affaire. L'auteur, bien documenté, trace le portrait d'une classe moyenne américaine surendettée, prise à la gorge par les banques. Les subprimes expliquées aux nuls, si vous voulez. Un polar pédagogique qui n'oublie pas d'être efficace et riche en suspens. On prend volontiers. En attendant le retour de Harry Bosch ? | |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 12 Juin 2013 - 11:27 | |
| Nonnnn pas encore Connelly... Mouais... Je commence à y repenser daigner m'intéresser à son oeuvre... :) | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 12 Juin 2013 - 13:14 | |
| présenté comme ça c'est ptet mieux que le mélange superflu avec Bosch. si je dois repasser par Connely je passerai peut-être par celui là. | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 20 Aoû 2014 - 13:50 | |
| Traduit de l’anglais par Robert ¨Pépin Éditions : Calmann-Levy (Mai 2014) Un Harry comme on les aime….Harry Bosh est un « vieux pote à moi ». On se connaît bien et je lui ai même pardonné les intrigues inégales (entre autres les neuf dragons) qu’il m’a servies. Mais point trop n’en faut, n’est ce pas ? Je préfère nettement quand il tient la route. Je l’ai vu trop fumé, boire exagérément, draguer sans délicatesse, s’emporter sans réfléchir, parler trop vite….mais aussi, tomber aux trente sixièmes dessous, refuser les mains tendues, se torturer l’esprit… Harry Bosh est maintenant chargé de famille, il a récupéré sa fille suite au décès de la mère de cette dernière. Il boit avec parcimonie, est proche de la retraite et a appris à (essayer de) tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Est-ce que c’est sa façon à lui de vieillir ? Pour autant, il n’a rien perdu de sa verve, de sa combattivité, de son acuité (même si, régulièrement, il se remet en cause, ce qui en soit, à mon sens, est une bonne chose si on n’abuse pas), de sa volonté de résoudre les enquêtes qu’il doit mener, de faire tomber ceux qui font souffrir des innocents. Il ne supporte pas d’être manipulé, qu’on l’utilise. Il a parfois tort et a du mal à le reconnaître (comme beaucoup d’hommes, désolée messieurs, c’est souvent vrai) mais son caractère le rend attachant et dès que vous le rencontrez, il devient un familier. Harry travaille avec un coéquipier David Chu. Ils doivent examiner deux situations délicates : un homme qui est tombé d’un balcon (suicide ou accident ?), fils d’un conseiller municipal, et un problème de viol remontant à plusieurs années. Les deux affaires vont être menées en parallèle. Les éléments découverts le sont petit à petit. On suit Bosh dans ses raisonnements, ses réflexions ; on écoute ses arguments, on observe ses déductions. On se sent vraiment partie prenante de ce qui se déroule sous nos yeux. De plus, contrairement à d’autres fois, les événements sont clairs, s’enchaînent sans qu’on se sente perdu. Pour autant, on n’est pas du tout dans une aventure simple et basique. C’est très intéressant de voir comment Harry affute son regard, Les questions vont être nombreuses, pourquoi le père du « sauteur » a –t-il exigé que Bosh couvre l’affaire ? Jusqu’à quel point les politiques et policiers sont-ils corrompus ? Pourquoi, pour le violeur, faut-il attendre vingt-cinq ans pour avoir un éclaircissement ? C’est quoi, cette justice américaine ? Jusqu’où la presse manipule-t-elle la vérité ? A l’ère du numérique, Bosh reste fidèle à ce qu’il appelle « le livre du meurtre » : un gros classeur dans lequel il met ses différentes trouvailles, ses notes etc… Il est humain et entretient parfois des relations difficiles, sur le cordeau, avec ceux qui lui sont proches : son partenaire, sa fille, la femme qui fait battre son cœur, ses supérieurs… Il n’a pas toujours tort mais être sur la défensive et la réserve assez souvent génère de temps à autre des conversations tendues avec ceux qu’il côtoie. Il a du mal à se laisser aller, comme s’il avait en permanence le besoin de contrôler (ses émotions, son activité….) mais c’est pour ça qu’on l’aime et qu’on s’attache à ses pas ! D’autant plus que toujours, il reste droit dans ses bottes, en quête de vérité rejetant magouilles et influences. On retrouve les qualités d’écriture de Michae lConnelly (il semblerait que cet ouvrage ait été écrit en 2011….) avec un style acéré, un vocabulaire adapté, des dialogues corrosifs où on lit avec bonheur un Harry sans langue de bois, écoutant (ainsi que sa fille) de la très bonne musique (Chet Baker et bien d’autres, que l’on peut mettre en fond à la lecture des pages). On a aussi la chance de suivre les pensées intimes des protagonistes. Premiers ou seconds rôles, tous sont parfaitement intégrés au roman, bien décrits et très réalistes. Une excellente lecture ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Michael Connelly Mer 20 Aoû 2014 - 13:57 | |
| Ah, tu donnes furieusement envie de le lire ! Après une période où j'ai beaucoup lu l'auteur, je m'en étais un peu détournée. Quelques intrigues moins réussies, comme tu le soulignes. Et puis, ma tentative de lecture de sa série avec l'avocat Mickey Haller s'était soldée par un échec, je m'étais ennuyée. (Peut-être devrais-je faire une nouvelle tentative ?) Bref, retrouver Harry Bosch en forme, ça fait envie ! |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Michael Connelly Jeu 25 Déc 2014 - 23:56 | |
| La défense Lincoln
J'ai apprécié retrouver l'avocat Michael "Mickey" Haller, quelques années après avoir découvert l'adaptation cinématographique. Sa personnalité est l'atout principal du roman : fataliste, blasé, désenchanté, il brille par son apparence et son audace en évoluant à la marge d'un système dont il pense maîtriser tous les rouages. Sa définition d'une culpabilité collective nourrit sa soif de jeu et lui permet de conserver des illusions, même si cet édifice élaboré sur des compromis menace à tout moment de céder.
La rencontre avec son client Louis Roulet, innocent presque trop parfait dont la richesse fait miroiter un contrat miraculeux, précipite une chute qui révèle finalement une lucidité dans la nécessité d'une reconstruction. Manipulateur piégé par ses propres excès, Haller voit ses repères peu à peu s'effondrer et ne peut que réagir avec retard. Cet affrontement masqué est conduit sans temps morts, avec efficacité même si l'intrigue demeure assez mince. Michael Connelly ne cherche pas à maintenir des incertitudes mais l'enjeu est de voir quand chaque personnage pourra révéler toutes ses cartes. La défense Lincoln séduit donc en suivant les contours d'un jugement comme un spectacle théâtral, dont le caractère surjoué n'efface pas complètement la déflagration d'une réalité. | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Michael Connelly Ven 26 Déc 2014 - 9:36 | |
| Tu donnes envie de lire le livre Avadoro ! J'avais redécouvert Matthew McConaughey grâce à ce film. Le livre a l'air tout aussi bon visiblement alors pourquoi pas... | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Michael Connelly Sam 4 Avr 2015 - 22:37 | |
| Traduit de l’anglais par Robert Pépin Éditions : Camann-Levy (Mars 2015) 400 pages Et toujours la colère….Harry Bosh est un vieil ami, on se connaît bien lui et moi, il m’est arrivé de lui pardonner ses imperfections mais là, j’ai été ravie de retrouver celui que j’apprécie. Le Harry un peu rebelle, qui répond « c’est dans mon règlement à moi » lorsqu’on lui dit qu’il prend des libertés avec les textes législatifs. Celui qui a l’esprit toujours en ébullition et qui, même dans les cas extrêmes, raisonne pour trouver une solution. L’homme tenace qui colle aux basques de ceux qui ne lui paraissent pas nets, quitte à le faire avec des chemins de traverse en contournant ce qui le dérange. Et enfin, Harry, père, un vrai, pas un papa parfait non un père avec ses maladresses, ses erreurs, ses défaut mais son amour grand comme ça et c’est l’essentiel. Quelle belle relation avec sa fille ! Quand il est comme cela, malgré sa silhouette imparfaite, son équilibre alimentaire pas très bon, cet enquêteur me séduit. Je le suis pas à pas dans ses cheminements, je m’applique à comprendre sa logique, à la deviner, à me glisser dans son esprit pour anticiper ses réactions et surtout ses déductions. Car il est comme ça, Bosch, Il ne lâche rien et ses notes écrites, ses démarches, ses questions aux uns et aux autres ont autant d’importance que le reste, plus officiel de l’enquête : l’étude des photos, des emplois du temps etc…. Harry c’est, cerise sur la gâteau, un fin mélomane. Il écoute Art Pepper et d’autres… Vous vous prenez à chercher les musiques qu’il évoque tant il en parle bien…. Et vous écoutez en lisant, vous êtes dans l’histoire….. Cela fait vingt ans qu’il traque des individus louches, il était parti à la retraite puis il a repris du service comme le lui permettait un contrat fait sur mesure mais il faut qu’il reste dans le rang. Pourtant il n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite alors les relations sont parfois tendues avec ses supérieurs mais il n’y attache pas une importance démesurée…. - Citation :
- « Moi, les affaires, je les résous . Et pas pour les statistiques que vous envoyez pour les petites présentations Power Point du dixième étage. Non, moi, je les résous pour les victimes. Et leurs familles. »
Cette fois-ci, c’est une jeune journaliste danoise, assassinée en 1992 pendant les émeutes de Los Angelès, qui occupe l’esprit d’Harry. Il n’avait rien trouvé à l’époque et il a l’occasion de se pencher à nouveau sur cette affaire et peut-être de la résoudre. Le temps a passé mais notre héros est resté pugnace, il veut y arriver, pour elle, pour sa famille qui la pleure mais aussi pour lui, pour réussir là où il avait échoué faute de temps. Deux décennies se sont écoulées et remuer le passé n’est jamais bon. Il vous entraîne là où vous n’auriez jamais pensé aller et les découvertes sont quelques fois terriblement déstabilisantes. C’est à ça que nous sommes confrontés dans ce roman, les événements anciens qui s’éclairent petit à petit. Pas d’action à outrance, une ambiance qui s’installe, un homme qui va son chemin, examinant chaque élément, se remémorant chaque scène, chaque parole … suivant son intuition, son sixième sens, nous dévoilant ce qui a été, accompagné des tenants et des aboutissants. C’est donc un livre comme je les aime où l’esprit a la part belle. L’écriture est finement ciselée, mettant en place, avec une cadence régulière, des situations en lumière pour que nous arrivions ensemble au coup de projecteur final . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Michael Connelly Sam 4 Avr 2015 - 23:43 | |
| Tu es redoutable Cassiopée, tu sais à merveille communiquer tes enthousiasmes. Tu devrais venir par ici plus souvent. Je suis ravie en tout cas, apparemment depuis quelques opus Connelly revient à son meilleur, et ça dure ! |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Michael Connelly Dim 5 Avr 2015 - 7:54 | |
| Bon ben, replonge, replonge pas dans Connelly... | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Michael Connelly Mar 5 Juil 2016 - 19:02 | |
| Mariachi PlazaTraduit de l’anglais par Robert Pépin Éditions : Calmann-Levy (Avril 2016) 422 pages Quatrième de couvertureÀ l’unité des Affaires non résolues du LAPD, les victimes meurent rarement une décennie après le crime. C’est pourtant ce qui arrive au mariachi Orlando Merced : le musicien succombe à ses blessures dix ans après avoir reçu une balle lors d’une fusillade apparemment sans autre but que celui de faire respecter la loi des gangs et de terroriser la population. L’inspecteur Harry Bosch hérite donc d’une affaire avec un cadavre certes encore frais, mais aux pistes quasi inexistantes. Rien de mieux pour un vieux de la vieille comme lui qui doit enseigner le métier à sa nouvelle coéquipière Lucia Soto. ------------------------ Ce bon vieil Harry…..Un supporter anglais me voyant avec ce livre à la main, à Saint-Etienne, où allait jouer son équipe (Euro 2016) m’a interpellée pour me dire : « Harry Bosh is your friend?? » « Yes, oui, Harry est un bon ami à moi » et c’est avec plaisir que je le retrouve. Et comme c’est mon pote, je lui pardonne ses imperfections. Même si je préfère de loin, lorsqu’il officie dans un excellent cru. Pour ce dernier opus, ce sera bon. Cette fois-ci, mon détective préféré, relégué par ses chefs aux Cold Case, est affecté sur une affaire datant de plus de dix ans. Orlando Merced, Mariachi, est décédé. Il avait été gravement blessé alors qu’il jouait avec son orchestre et bien sûr, personne n’avait pu coincer le tireur. Maintenant qu’il n’est plus là et qu’on a récupéré la balle qui était fichée dans son corps, Harry va donc s’y mettre, avec la petite jeune qu’on vient de lui coller dans les pattes : Lucia Soto. Ce n’est pas vraiment qu’il apprécie sa présence mais il n’a pas vraiment le choix alors autant faire avec …. Mais cette jeune femme a un comportement étrange et Harry se demande si elle ne poursuit pas un but caché en étant entrée dans la police….. A cause de cela, ce n’est pas une enquête mais deux qu’il va devoir gérer, qu’ils vont devoir serait d’ailleurs plus exact, car ils font équipe, et d’ailleurs, Lucia a bien l’intention de prendre une place et d’avoir voix au chapitre. Leur binôme ne va pas trop mal fonctionner et une fois la confiance établie, chacun pourra se consacrer à sa part de recherches. Ce ne seront pas toujours les mêmes mais elles se complèteront. Comme toujours, Michael Connely nous entraînera à droite à gauche avant de distiller, petit à petit, quelques indices. Les deux histoires vont finalement avoir des points communs et il est intéressant de remarquer comment ces faits sont amenés. Il fallait y penser, félicitations sur ce coup là Monsieur Connelly ! L’intrigue est plutôt linéaire même si on passe d’une enquête à une autre. On suit les protagonistes dans un « espace temps et lieu » régulier sans retours en arrière (ou pas souvent). C’est un peu dommage car l’auteur m’avait habituée à plus « fouiller » le passé de ses personnages. Mais la lecture est plus aisée ainsi et on ne risque pas de ne plus savoir où on en est. On est bien pris par les protagonistes et on essaie de démêler nous-mêmes les fils de ce sac de nœuds car il y en a un gros !! L’écriture de l’auteur est toujours plaisante (bravo au traducteur). Agrémenté de dialogues bien ciblés, elle est fluide et dynamique. Les relations de Harry Bosh avec les femmes me font sourire. Que ce soit sa fille, sa collègue, son ex, ou autres….il a quand même des difficultés à trouver le ton juste. Est-ce que c’est un vieux ronchon bourru ou un grand timide qui s’ignore ? Sans doute un savoureux mélange des deux et surtout, surtout, un type bien, un homme intègre qui reste droit dans ses bottes, comme nous le démontre la dernière scène…. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman même si j’ai trouvé qu’il lui manquait un petit quelque chose pour être aussi profond que d’autres du même auteur. Sans doute la dimension suspense et le côté torturé et psychologique des individus n’est-elle pas autant approfondie que certaines fois mais il n’en reste pas moins que c’est une lecture de qualité. | |
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