Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Je ne savais pas qu'il fallait attendre la moitié d'un livre pour l'apprécier, c'est cela que je trouve dommage, moi j'ai besoin d'entrer direct dedans...
En l'occurrence, 30 pages sur 780, c'est bien loin de la moitié!... Pour ma part, j'accorde toujours une lecture d'un tiers des pages à un livre avant de l'abandonner... Ici, je crois qu'il faut vraiment un temps pour repérer tranquillement les histoires et les personnages (mêlés et éloignés dans le temps et l'espace). Mais je ne suis pas là non plus là pour dire que j'ai absolument raison.
Dernière édition par coline le Lun 9 Déc 2013 - 13:39, édité 1 fois
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Les premières lignes: « Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable. Tout à coup, j’ai vu clairement que j’avais toujours été seul, que je n’avais jamais pu compter sur mes parents ni sur un Dieu à qui confier la recherche de solutions, même si, au fur et à mesure que je grandissais, j’avais pris l’habitude de faire assumer par des croyances imprécises et des lectures très variées le poids de mes actes. Hier, mardi soir, en revenant de chez Dalmau, tout en recevant l’averse, je suis arrivé à la conclusion que cette charge m’imcombe à moi seul. Et que mes succès et mes erreurs sont de ma responsabilité, de ma seule responsabilité. Il m’a fallu soixante ans pour voir ça. »
Il m'interpelle un tout petit peu cet extrait.
C'est un début Queenie... (Et c'est le tout début du roman.)
Aériale a écrit:
Et pourtant je suis un peu méfiante au départ (à cause de l'épaisseur aussi, surement) c'est bête...
Ah...l'épaisseur on ne peut la nier...la densité aussi...
tina a écrit:
Quand même, cet extrait est une belle entrée en matière. Encore plus impatiente de l'avoir. D'ici 2 jours, je pense.
Pour toi, Tina, je pene que c'est gagné par avance!
darkanny a écrit:
C'est l'excès de "je" qui me rebute dans l'extrait posté, ça fait légèrement égocentrique. Mais ça ne suffit pas à se faire une idée, j'en suis bien consciente. Faut se lancer je pense.
En même temps, il ne s'agit pas d'une autofiction...Et ce personnage n'a rien d'égocentrique il me semble. Vous le verrez...C'est un être pétri d'intelligence et d'humanité. Je est le narrateur ( avec sa mémoire qui fout le camp, menacée par l'Alzheimer,ce Je devient parfois IL et c'est troublant...). Ce JE va vous donner à croiser quantités d'autres personnages. Pour peu que vous vous abandonniez, il va vous transporter loin dans la géographie et l'Histoire...Sans ménagement, mais aussi sans peine. Elle est là la magie de ce roman.
Dernière édition par coline le Lun 9 Déc 2013 - 13:50, édité 1 fois
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Je pense que des extraits donnent difficilement une idée claire de l'oeuvre tant sa dimension en tant que confession trouve son ampleur et sa cohérence dans la durée. Il est aisé de se sentir assommé par le poids des évènements et c'est au final un puzzle qui se dessine jusqu'à libérer une grande émotion. Par contre, je comprends tout à fait que l'on puisse être sceptique sur le style de Cabré qui a une identité assez forte. Le fait d'être passionné par l'histoire et la musique (qui sont parmi les clefs les plus importantes pour aborder Confiteor) m'a certainement beaucoup aidé.
Je ne savais pas qu'il fallait attendre la moitié d'un livre pour l'apprécier, c'est cela que je trouve dommage, moi j'ai besoin d'entrer direct dedans...
En l'occurrence, 30 pages sur 780, c'est bien loin de la moitié!... Pour ma part, j'accorde toujours une lecture d'un tiers des pages à un livre avant de l'abandonner... Ici, je crois qu'il faut vraiment un temps pour repérer tranquillement les histoires et les personnages (mêlés et éloignés dans le temps et l'espace). Mais je ne suis pas là non plus là pour dire que j'ai absolument raison.
Je n'ai jamais abandonné aucune lecture comme quoi... C'est cela qui causera surement ma perte... Et un avis est un avis justement parce qu'il avise sans donner vérité donc chacun ses goûts
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
c'est au final un puzzle qui se dessine jusqu'à libérer une grande émotion.
L'image est très juste.
Avadoro a écrit:
Par contre, je comprends tout à fait que l'on puisse être sceptique sur le style de Cabré qui a une identité assez forte.
Absolument. Mais je crois que l'effort peut être dans ce cas récompensé ensuite par un immense plaisir. Il me semble que l'effort d'essayer d'entrer dans Confiteor ne peut pas être vain. Mais on se trompe parfois quand on aime...
Avadoro a écrit:
Le fait d'être passionné par l'histoire et la musique (qui sont parmi les clefs les plus importantes pour aborder Confiteor) m'a certainement beaucoup aidé.
Ce qui t'a donné une sensibilité plus grande à l'histoire, mais n'est pas une condition indispensable pour l'apprécier.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
ça doit faire un bon mois pour lire le bazar et pour ce genre de distance il faut que ce soit quand même très très inspirant.
Surtout si tu fais comme moi, et le relis en boucle juste après l'avoir terminé! Pour ce qui est de donner d'autres extraits, on le pourrait toujours mais Avadoro a sans doute raison.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
On en arrivera toujours là...et on se devra de toujours le respecter... C'est un genre d'enthousiasme d'amour qui me fait parfois insister, un immense désir de partage, mais pas la volonté de convaincre absolument.
Dernière édition par coline le Lun 9 Déc 2013 - 14:16, édité 1 fois
églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
c'est au final un puzzle qui se dessine jusqu'à libérer une grande émotion.
L'image est très juste.
Avadoro a écrit:
Par contre, je comprends tout à fait que l'on puisse être sceptique sur le style de Cabré qui a une identité assez forte.
Absolument. Mais je crois que l'effort peut être dans ce cas récompensé ensuite par un immense plaisir. Il me semble que l'effort d'essayer d'entrer dans Confiteor ne peut pas être vain. Mais on se trompe parfois quand on aime...
Oui c'est un puzzle à reconstruire ..... donc il y a une partie ludique ....mais Cabré demande au lecteur d'accepter l'effort soutenu : une lecture plaisir d'une richesse exceptionnelle mais il faut accepter les règles du jeu (l'effort fait partie du plaisir dans ce cas ) ....Après," la griffe Cabré ", on peut y être insensible ....et dans mon entourage j'en connais qui ont eu des réactions de rejet sans appel !
mais oui, tout est une question de 'griffe' !! Aeriale le sait bien
et avec tous vos commentaires, j'ai acheté Les voix du Pamano pour l'offrir à ma mère (en espérant qu'elle me le prête ensuite)(ouh comme c'est machiavélique)
Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
Il est aisé de se sentir assommé par le poids des évènements et c'est au final un puzzle qui se dessine jusqu'à libérer une grande émotion.
Je suis complètement d'accord avec cette remarque. J'ai été (et je suis toujours) très marqué émotionnellement par ce livre et ses personnages pour lesquels je reconnais avoir eu, pris par l"histoire, une forte identification...
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Court-circuit mental. Mar 10 Déc 2013 - 9:16
Bix a écrit:
J' attends que la rumeur retombe...
Attention, Bix il y a des rumeurs très explosives, comme celle de 1975. ¿Te acuerdas? J´ai des mots, comme ça, irrémédiablement soudés à une époque, à une image, voilà celle de RUMEUR.
Accueil 
)
