Amélie Nothomb [Belgique]

Ce qu’on peut lire dans le supplément littéraire du Soir (journal belge!) concernant le nouveau roman d’Amélie Nothomb
(à qui ils ont donné 1 sur 4 possibles et qui signifie ‘bien’) :

À partir de ces quelques ingrédients, Amélie Nothomb monte une composition complètement disjonctée, à croire qu’elle a elle-même touché aux champignons hallucinogènes qu’elle fait absorber à ses personnages.

kenavo a écrit:

Ce qu’on peut lire dans le supplément littéraire du Soir (journal belge!) concernant le nouveau roman d’Amélie Nothomb
(à qui ils ont donné 1 sur 4 possibles et qui signifie ‘bien’) :

À partir de ces quelques ingrédients, Amélie Nothomb monte une composition complètement disjonctée, à croire qu’elle a elle-même touché aux champignons hallucinogènes qu’elle fait absorber à ses personnages.

Oui j'ai vu ça en librairie, une histoire d'avion.

Le Voyage d’hiver
d'Amélie Nothomb

Résumé du livre

1°) 'Il n'y a pas d'échec amoureux.' Zoïle s'apprête à se faire exploser dans un avion. Dans l'aéroport, dans l'attente, il raconte... l'amour, la femme, les raisons de son geste...

2°) L’opus traite de l’amour, de la mort et bien sûr des voyages. Zoïle, le narrateur, profite de son attente de quatre heures, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, pour rédiger son journal. La raison de sa présence ? Faire éclater au grand jour sa passion pour une jeune femme, Astrolabe. Il l’a rencontrée peu de temps auparavant dans le cadre de sa profession. Agent EDF il s’était rendu dans l’appartement d’Astrolabe et de sa colocataire, Aliénor, pour étudier leur système de chauffage…


Parution au métronome comme d'hab.
Bof...

Ici une critique très enthousisate... il en faut...
Là une interview de l'auteur sur son livre.

Extrait de l'interview:
"Et puis ce morceau de Schubert est tout à fait consubstantiel à ce livre."
Quelle humilité!
Pauvre Schubert et pauvre Müller... S'ils avaient su ce qu'on ferait du titre de leur oeuvre... Les familles ont-elles touché une compensation pour dénaturation d'une merveille par seul usage abusif du titre de la dite merveille?

Là une critique un peu plus mordante qui nous dit Boycottons!
Petit extrait:
"Les livres d'Amélie Nothomb sont en kit comme chez Ikea. On vous livre tout d'abord le titre, puis le résumé de la quatrième page de couverte, et la première page de couverture. Cela met en condition les futurs lecteurs, comment ne pas les rendre curieux?
Evidemment révéler le continue serait déjà une perte potentielle d'un futur lectorat portentiel (hic!). Comme chez Ikea, après voir monté tous les éléments ensembles vous constatez que le résultat est bancal."
La comparaison me fait rire, reste à la vérifier.

Ah et pour les parfumés que cela intéresse!


Amélie Nothomb sera en dédicace en France et en Suisse à compter de septembre.
Première dédicace : le 09 septembre 2009 au Virgin des Champs Elysées, 18h.
Y'aura-t-il beaucoup de parfumés?


La quatrième de couverture prône qu’« Il n’y a pas d’échec amoureux »
...
Quelle implacable vérité absolue. Un peu d'humilité Nothomb..
Mais bon ça sonne, c'est l'important. Côté commercial, ça parle.


Je le lirai peut-être pour pouvoir en juger par moi-même. J'y tiens.

Lara a écrit:

[i]On vous livre tout d'abord le titre, puis le résumé de la quatrième page de couverte, et la première page de couverture.

Ben en fait non, il n'y a pas de résumé de quatrième de couv, c'est juste marqué : "Il n'y a pas d'échec amoureux."
A moins que ce ne soit ça, le résumé.
Ca fait un peu phrase de Pascal Quignard du (très) pauvre, cette citation d'échec amoureux.
Il faudra vraiment que je le lise, ce Nothomb !

Lara a écrit:

Ici une critique très enthousisate... il en faut...

Ah oui, merci, très bien l'article.
Il y a un truc à replacer à table, pour briller en société :

Citation :

Amélie Nothomb aime placer, dans tous ses romans, le mot « pneu ». Cette année, record battu, en treize lignes consécutives, il apparaît quatre fois !

Ca, c'est la marque d'un vrai spécialiste de l'Oeuvre Nothombien.
Un mot se trouve dans tous les Marc Lévy.
Saurez-vous le trouver ?

Spoiler:

Lara a écrit:

Résumé du livre

1°) 'Il n'y a pas d'échec amoureux.' Zoïle s'apprête à se faire exploser dans un avion. Dans l'aéroport, dans l'attente, il raconte... l'amour, la femme, les raisons de son geste...

2°) L’opus traite de l’amour, de la mort et bien sûr des voyages. Zoïle, le narrateur, profite de son attente de quatre heures, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, pour rédiger son journal. La raison de sa présence ? Faire éclater au grand jour sa passion pour une jeune femme, Astrolabe. Il l’a rencontrée peu de temps auparavant dans le cadre de sa profession. Agent EDF il s’était rendu dans l’appartement d’Astrolabe et de sa colocataire, Aliénor, pour étudier leur système de chauffage…

C'est assez marrant, parce que le résumé me donne l'impression que c'est un mixe entre les deux seuls Notomb que j'ai lu: Cosmétique de l'ennemi et Attentat, ça ne fait pas très envie du coup...

eXPie a écrit:

Lara a écrit:

Ici une critique très enthousisate... il en faut...

Ah oui, merci, très bien l'article.
Il y a un truc à replacer à table, pour briller en société :

Citation :

Amélie Nothomb aime placer, dans tous ses romans, le mot « pneu ». Cette année, record battu, en treize lignes consécutives, il apparaît quatre fois !

Ca, c'est la marque d'un vrai spécialiste de l'Oeuvre Nothombien.
Un mot se trouve dans tous les Marc Lévy.
Saurez-vous le trouver ?

Spoiler:

Le voyage d'hiver.

Amélie Nothomb est une "serial best-selleuse" depuis un bout de temps déjà. Il lui est arrivé d'écrire par le passé quelques bouquins agréables, à défaut d'être mémorables, et d'autres franchement inintéressants. Le voyage d'hiver, son dernier "aux puces", entre de plain pied dans cette catégorie, il décroche même le prix de livre le plus vide de l'année. Une idée de départ, grotesque, et Amélie nous tricote pendant 130 pages (en gros caractères) une vague intrigue aussi palpitante qu'un épisode de Derrick au ralenti. Les pages tournent toutes seules comme pressées de finir au plus vite ce ragoût insipide même pas drôle. Nothomb ne se donne pas la peine de donner un quelconque dénouement à ce récit bâclé. A quoi bon ? Elle pourrait aussi bien recopier l'annuaire de Bruxelles, ce serait vraisemblablement d'un intérêt supérieur.

Et moi je suis fière de dire que c'est le troisième qui sort et que je ne lis pas : à quoi bon hein ?
Mais cessez donc de l'acheter, la lire, la regarder... etc...
Y'a bien assez de gens pour le faire.
Si on s'arrêtait tous, peut-être qu'elle finirait par prendre du temps à ce qu'elle écrit au lieu d'inonder nos yeux de soupe.

Queenie a écrit:

Et moi je suis fière de dire que c'est le troisième qui sort et que je ne lis pas : à quoi bon hein ?
Mais cessez donc de l'acheter, la lire, la regarder... etc...
Y'a bien assez de gens pour le faire.
Si on s'arrêtait tous, peut-être qu'elle finirait par prendre du temps à ce qu'elle écrit au lieu d'inonder nos yeux de soupe.

Au moins arrêter de l'acheter pour qu'elle se pose des questions, parce que tant qu'elle vendra, elle ne cherchera pas à relever le niveau de sa production. Visiblement, son but, ce n'est pas l'Art, mais l'Ar...gent.

traversay a écrit:

une vague intrigue aussi palpitante qu'un épisode de Derrick au ralenti.

Il y a quelques années, j'ai vu Aznavour faire la promo d'un nouvel album. Quand l'animateur lui a demandé quand il comptait s'arréter, il a répondu qu'il y pensait mais qu'il devait encore deux albums à sa maison d'édition. Apparemment, c'est le genre de choses secrètes car depuis je n'ai pas eu vent d'un quelconque album de sa part, la maison d'édition rendant fausses cette déclaration.
Ca marche peut-être de la même manière avec les livres. Peut-être que sur son contrat, il y a une clause stipulant qu'elle doit tant de bouquins à sa maison d'édition ou qu'elle doit en sortir un tous les ans. Peut-être, je sais pas comment ça fonctionne. Ou sinon, c'est que vous avez raison sur ses motivations.

Son problème, je pense, vient de la taille de ses romans. Ils sont (presque ?) tous à 200 pages ou moins. Normal qu'elle donne l'impression de tourner en rond et donne l'impression de bacler ses livres.
Si elle changeait de format et sortait un pavé de 500 pages, ces impressions disparaitraient surement.

J'en ai lu que 3, Antechrista, Stupeur et Tremblements et Journal d'Hirondelle, et les trois m'ont bien plus. Par contre, j'attendrai surement qu'elle change de format pour en lire un autre.

Noue a écrit:

Son problème, je pense, vient de la taille de ses romans. Ils sont (presque ?) tous à 200 pages ou moins. Normal qu'elle donne l'impression de tourner en rond et donne l'impression de bacler ses livres.
Si elle changeait de format et sortait un pavé de 500 pages, ces impressions disparaitraient surement.

J'en ai lu que 3, Antechrista, Stupeur et Tremblements et Journal d'Hirondelle, et les trois m'ont bien plus. Par contre, j'attendrai surement qu'elle change de format pour en lire un autre.

Elle tire déjà un peu à la ligne sur 200 pages (il faut parler de la police de caractères : elle pense aux myopes comme moi, c'est drôlement sympa, je peux les lire sans lunettes, ses bouquins), alors sur 500 pages, je n'ose pas imaginer.
Ou bien, effectivement, ça la forcerait à écrire un roman avec une histoire et des personnages.

Pour les contrats avec les maisons d'édition, c'est vrai... Je ne sais plus quel groupe voulait publier un CD vierge, comme ça ils respectaient les clauses de leur maison de disque... les pistes étant à télécharger sur leur site, et à graver sur le CD.

Vu Amélie aujourd'hui, par hasard (qui fait bien les choses, c'est connu).
Elle était interviewée à Virgin, tout plein de postes de télé permettaient de bien la voir, et une masse de gens se pressaient pour la voir.
Elle n'avait pas son chapeau quand je suis arrivé. Si ça se trouve, elle se l'était tiré, son chapeau (elle le vaut bien).
A part ça, le gentil monsieur qui lui posaient plein de questions toutes gentilles lui demandait comment elle avait écrit le super passage sur les champignons hallucinogènes, s'il fallait se mettre en condition, tout ça.
Elle a botté en touche après avoir pris une lampée de champagne (référence à son devoir de vacances de l'année dernière).
Et puis blablabla. Un mot d'esprit de ci de là, elle avait son public dans sa poche. Il faut dire qu'il ne lui était pas très hostile, le public.

eXPie a écrit:

Vu Amélie aujourd'hui, par hasard (qui fait bien les choses, c'est connu).

pour quelqu'un qui lit tous ses livres.. je n'y crois pas à ce hasard
mais merci quand même pour ce reportage en live

Merci pour ton commentaire Traversay. Cela va m'éviter de le lire, faiblesse que j'ai eue pour son précédent.
Au Salon du livre parisien, il y a toujours une queue interminable pour la dédicace. Deux heures de queue, même pas un mot aimable de sa part, et surtout éviter les flashs qui pourraient porter atteinte à son visage : une demoiselle qui se croit très supérieure aux autres.