Amélie Nothomb [Belgique]

Sophie a écrit:

J'ai beaucoup aimé Stupeur et tremblements, apprécié Hygiène de l'assassin.

Je viens de lire Le fait du prince et là franchement, je m'insurge: l'histoire est inintéressante, le style inexistant. L'objectif de sortir son bouquin pour la rentrée littéraire était sans aucun doute le but principal, en aucun cas de faire un roman de qualité pour que les lecteurs prennent du plaisir.

Totalement d'accord avec toi.
Ceci dit, je crois que son roman suivant, Le Voyage d'Hiver, est encore moins bon (tu me demanderas comment c'est possible vu que déjà dans Le fait du preince, l'histoire et le style n'étaient pas bon... eh bien, elle y est parvenue).
Je suis très curieux de savoir si elle va enfin réussir à redresser la barre du navire en perdition... généralement, elle parle du Japon, et ça va tout de suite mieux (le chiffre des ventes aussi, d'ailleurs).

eXPie a écrit:

généralement, elle parle du Japon, et ça va tout de suite mieux (le chiffre des ventes aussi, d'ailleurs).

Ou peut-être est-ce toi qui va mieux

Ezechielle a écrit:

eXPie a écrit:

généralement, elle parle du Japon, et ça va tout de suite mieux (le chiffre des ventes aussi, d'ailleurs).

Ou peut-être est-ce toi qui va mieux

Hé hé, les deux, sans doute !

eXPie a écrit:

Sophie a écrit:

J'ai beaucoup aimé Stupeur et tremblements, apprécié Hygiène de l'assassin.

Je viens de lire Le fait du prince et là franchement, je m'insurge: l'histoire est inintéressante, le style inexistant. L'objectif de sortir son bouquin pour la rentrée littéraire était sans aucun doute le but principal, en aucun cas de faire un roman de qualité pour que les lecteurs prennent du plaisir.

Totalement d'accord avec toi.
Ceci dit, je crois que son roman suivant, Le Voyage d'Hiver, est encore moins bon (tu me demanderas comment c'est possible vu que déjà dans Le fait du preince, l'histoire et le style n'étaient pas bon... eh bien, elle y est parvenue).
Je suis très curieux de savoir si elle va enfin réussir à redresser la barre du navire en perdition... généralement, elle parle du Japon, et ça va tout de suite mieux (le chiffre des ventes aussi, d'ailleurs).

Ce qui est certain, c'est qu'il me reste Biographie de la faim dans ma bibliothèque et qu'ensuite, j'arrête. Je n'aime pas me faire gruger.

Sophie a écrit:

eXPie a écrit:

Sophie a écrit:

J'ai beaucoup aimé Stupeur et tremblements, apprécié Hygiène de l'assassin.

Je viens de lire Le fait du prince et là franchement, je m'insurge: l'histoire est inintéressante, le style inexistant. L'objectif de sortir son bouquin pour la rentrée littéraire était sans aucun doute le but principal, en aucun cas de faire un roman de qualité pour que les lecteurs prennent du plaisir.

Totalement d'accord avec toi.
Ceci dit, je crois que son roman suivant, Le Voyage d'Hiver, est encore moins bon (tu me demanderas comment c'est possible vu que déjà dans Le fait du preince, l'histoire et le style n'étaient pas bon... eh bien, elle y est parvenue).
Je suis très curieux de savoir si elle va enfin réussir à redresser la barre du navire en perdition... généralement, elle parle du Japon, et ça va tout de suite mieux (le chiffre des ventes aussi, d'ailleurs).

Ce qui est certain, c'est qu'il me reste Biographie de la faim dans ma bibliothèque et qu'ensuite, j'arrête. Je n'aime pas me faire gruger.

Ca reparle de Japon, alors ça va mieux. Il est (pour moi) moins bon que ses autres livres "autobiographiques", mais ça reste bien supérieur au Voyage d'Hiver ou au Fait du Prince... (ce n'est pas difficile, c'est vrai). Au moins, elle a des choses à dire.

Son roman à venir demain: le plus gros tirage de cette rentrée littéraire: 220.000 exemplaires
et selon mon quotidien un des ses meilleurs... donc, eXPie a peut être raison d'espérer

eXPie a écrit:

Sophie a écrit:

Ce qui est certain, c'est qu'il me reste Biographie de la faim dans ma bibliothèque et qu'ensuite, j'arrête. Je n'aime pas me faire gruger.

Ca reparle de Japon, alors ça va mieux. Il est (pour moi) moins bon que ses autres livres "autobiographiques", mais ça reste bien supérieur au Voyage d'Hiver ou au Fait du Prince... (ce n'est pas difficile, c'est vrai). Au moins, elle a des choses à dire.

"Biographie de la faim" c'est le premier livre ou elle parle de sa propore anorexie et aussi de sejours avec sa famille dans des oays autre que le Japon et la Chine. Mais c'est moins reussi que les "Stuper..." et "Sabotage amoureux", moins bien que "Ni d'Eve, ni d'Adam".
Dans la plupart de ses autres livres, je trouve qu'elle y a toujours de quoi surprendre le lecteur.
On attend donc son dernier

Ah??? eXPie, tu me donnes envie de mettre mon nez dans le dernier Notomb car depuis pas mal de temps, elle tourne en rond malgré quelques trouvailles éphémères.

Voilà qui va faire plaisir à ses détracteurs :

Citation :

Amélie Nothomb agace la critique littéraire en France

Dans sa chronique littéraire de ce mercredi 18 août, Sabine Cessou, journaliste à Libération, consacre une page entière à Amélie Nothomb. Et on peut dire qu’elle n’y va pas de main morte ! C’est avec un « Elle m’énerve Amélie Nothomb » qu’elle débute son article.

La journaliste s’attaque directement à l’écrivain et lui reproche de ne plus publier de « bons » romans. Seuls trois sur les dix-neufs romans seraient excellents : Hygiène de l’assassin, Stupeur et tremblements, et Biographie de la faim. Elle compare ses livres à des « Apéricubes ». Amélie connaîtrait une réelle « descente en flammes » depuis quelques années, selon la chroniqueuse. Elle compare son travail à celui de l’industrie car l’écrivain écrirait comme « une vache à traire », avec automatisme et sans réflexion. Le but étant qu’à chaque rentrée littéraire, elle puisse présenter un roman au public ou plutôt un « amuse-gueule », comme le qualifie Sabine Cessou.

L’écrivain à la plume impeccable avait redonné de l’espoir aux amateurs de romans de qualité avec son tout premier « bébé », Hygiène de l’assassin. A l’âge de 25 ans, Amélie était consacrée « princesse des promesses littéraires ». Puis « plus rien », jusqu’à Stupeur et tremblements, cinq ans plus tard. Ce dernier roman a dès lors assuré à l’écrivaine quelque 250 000 ventes à chaque nouvel ouvrage. Ensuite, c’est à nouveau « la panne sèche », s’enflamme la journaliste. Ses œuvres ne sont que le résultat d’une souffrance profonde, qu’elle dévoile avec détail dans chacun de ses écrits. Ce « mal de vivre » dont la journaliste parle, inclut un suicide, une période d’alcoolisme, un viol et une phase d’anorexie, entre autres...

Un peu trop de malheurs pour une seule personne selon la journaliste, « A vous seule, vous êtes une demi douzaine de cas d’écoles pour thérapeutes chevronnés », s’exclame-t-elle. Il ne s’agit pas de douter des évènements douloureux qui ont bien pu frapper cette jeune dame.

Mais c’est surtout que l’on attend quelque chose d’épatant, digne de son talent. La journaliste lui suggère de délaisser au plus vite « le fromage sous vide » et de songer à se faire « soigner ». Ces critiques impitoyables ont un unique but, selon la journaliste. Celui d’amener l’écrivaine à « enfanter » un nouveau chef-d’œuvre. Impatiente et agacée, Sabine Cessou conclut avec force : « On veut du lourd. Du Nothomb» !

Article paru dans Le soir de ce mercredi 18 août 2010

Personnellement, si les critiques acides me font bien rire, je ne crois pas qu'elles soient très constructives... Je ne crois pas qu'à la lecture d'un tel article Notomb soit poussée à écrire un nouveau "chef-d'oeuvre"...

Chatperlipopette a écrit:

Ah??? eXPie, tu me donnes envie de mettre mon nez dans le dernier Notomb car depuis pas mal de temps, elle tourne en rond malgré quelques trouvailles éphémères.

Mais je n'ai rien dit de son dernier livre...

sentinelle a écrit:

Voilà qui va faire plaisir à ces détracteurs :

Citation :

Amélie Nothomb agace la critique littéraire en France

Dans sa chronique littéraire de ce mercredi 18 août, Sabine Cessou, journaliste à Libération, consacre une page entière à Amélie Nothomb. Et on peut dire qu’elle n’y va pas de main morte ! C’est avec un « Elle m’énerve Amélie Nothomb » qu’elle débute son article.

La journaliste s’attaque directement à l’écrivain et lui reproche de ne plus publier de « bons » romans. Seuls trois sur les dix-neufs romans seraient excellents : Hygiène de l’assassin, Stupeur et tremblements, et Biographie de la faim. Elle compare ses livres à des « Apéricubes ». Amélie connaîtrait une réelle « descente en flammes » depuis quelques années, selon la chroniqueuse. Elle compare son travail à celui de l’industrie car l’écrivain écrirait comme « une vache à traire », avec automatisme et sans réflexion. Le but étant qu’à chaque rentrée littéraire, elle puisse présenter un roman au public ou plutôt un « amuse-gueule », comme le qualifie Sabine Cessou.

L’écrivain à la plume impeccable avait redonné de l’espoir aux amateurs de romans de qualité avec son tout premier « bébé », Hygiène de l’assassin. A l’âge de 25 ans, Amélie était consacrée « princesse des promesses littéraires ». Puis « plus rien », jusqu’à Stupeur et tremblements, cinq ans plus tard. Ce dernier roman a dès lors assuré à l’écrivaine quelque 250 000 ventes à chaque nouvel ouvrage. Ensuite, c’est à nouveau « la panne sèche », s’enflamme la journaliste. Ses œuvres ne sont que le résultat d’une souffrance profonde, qu’elle dévoile avec détail dans chacun de ses écrits. Ce « mal de vivre » dont la journaliste parle, inclut un suicide, une période d’alcoolisme, un viol et une phase d’anorexie, entre autres...

Un peu trop de malheurs pour une seule personne selon la journaliste, « A vous seule, vous êtes une demi douzaine de cas d’écoles pour thérapeutes chevronnés », s’exclame-t-elle. Il ne s’agit pas de douter des évènements douloureux qui ont bien pu frapper cette jeune dame.

Mais c’est surtout que l’on attend quelque chose d’épatant, digne de son talent. La journaliste lui suggère de délaisser au plus vite « le fromage sous vide » et de songer à se faire « soigner ». Ces critiques impitoyables ont un unique but, selon la journaliste. Celui d’amener l’écrivaine à « enfanter » un nouveau chef-d’œuvre. Impatiente et agacée, Sabine Cessou conclut avec force : « On veut du lourd. Du Nothomb» !

Article paru dans Le soir de ce mercredi 18 août 2010

Pas sympa comme critique... Amélie Nothomb a beau produire au rythme frénétique d'un livre par an, pas la peine de renforcer la pression avec des exigences qui révèlent presque du caprice : "On veut du lourd."





Sinon, j'ai croisé par hasard son dernier roman aujourd'hui. Il ressemble toujours autant à un livre pour malvoyants.

colimasson a écrit:

Pas sympa comme critique... Amélie Nothomb a beau produire au rythme frénétique d'un livre par an, pas la peine de renforcer la pression avec des exigences qui révèlent presque du caprice : "On veut du lourd."

Oui, mais enfin, il fat arrêter avec cette rengaine : un livre par an ! et alors ? elle doit écrire son livre en une journée, ça lui laisse quand même 364 jours, ce n'est pas frénétique. 180 pages, police 16, interligne double, les étudiants en écrivent plus qu'elle en rédaction...

Joyce Carol Oates, ça c'est du vrai stakhanovisme de l'écriture. Plusieurs livres par an, et des centaines de pages à chaque fois, des critiques, des nouvelles, etc. Pas un malheureux petit livre par an. JCO (qu'on apprécie ou pas) force le respect.

eXPie a écrit:

stakhanovisme

tiens, voilà qu'on apprend des choses.. même sur le fil de Nothomb

eXPie a écrit:

Chatperlipopette a écrit:

Ah??? eXPie, tu me donnes envie de mettre mon nez dans le dernier Notomb car depuis pas mal de temps, elle tourne en rond malgré quelques trouvailles éphémères.

Mais je n'ai rien dit de son dernier livre...

Je ne sais plus lire alors. Du coup, j'ai dit à Biblio que je lirai sans doute son dernier opus suite à tes impressions Faut que j'arrête le vin rouge moi