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 Never let me go [Mark Romanek]

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Marko
traversay
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traversay
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MessageSujet: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptyJeu 3 Mar 2011 - 22:44

Never let me go [Mark Romanek] 19637981

Never let me go de Mark Romanek

Citation :
Depuis l'enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d'une école en apparence idyllique, une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va bouleverser jusqu'à leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent.

Le roman de Kazuo Ishiguro était un conte fantastique, éthique, au ton singulier, voire glacial, pour certains. Son adaptation, signée Alex Garland, est fidèle à son esprit, moins chargée de mystère, malgré tout, et portée vers le drame romantique, dans sa dernière partie, sans qu'il soit utile de parler de trahison. Never let me go est un film à la beauté morbide, mis en scène avec élégance et fluidité par Mark Romanek, avec de superbes images de nature et cette histoire de jeunes gens condamnés, dépourvus de libre arbitre, sans volonté de rébellion. Mort est un mot qui n'est jamais prononcé dans le film, alors que sa présence est écrasante, inéluctable à très brève échéance. Ce fatalisme, d'une douceur insupportable, est symbolisé par trois personnages principaux, incarnés de façon parfaite par des acteurs à l'unisson parmi lesquels Carey Mulligan, une fois encore éblouissante et, ici, bouleversante. Le film ne touchera pas chacun de la même façon, c'est une évidence, et d'aucuns s'y ennuieront sans doute. Qu'importe. La poésie sombre de cette sonate à la tristesse insoluble devient un requiem apaisé auquel ne peut succéder que le silence. Celui des agneaux.

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Marko
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MessageSujet: Re: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptySam 12 Mar 2011 - 21:15

traversay a écrit:
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Never let me go de Mark Romanek

Citation :
Depuis l'enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d'une école en apparence idyllique, une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va bouleverser jusqu'à leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent.

Le roman de Kazuo Ishiguro était un conte fantastique, éthique, au ton singulier, voire glacial, pour certains. Son adaptation, signée Alex Garland, est fidèle à son esprit, moins chargée de mystère, malgré tout, et portée vers le drame romantique, dans sa dernière partie, sans qu'il soit utile de parler de trahison. Never let me go est un film à la beauté morbide, mis en scène avec élégance et fluidité par Mark Romanek, avec de superbes images de nature et cette histoire de jeunes gens condamnés, dépourvus de libre arbitre, sans volonté de rébellion. Mort est un mot qui n'est jamais prononcé dans le film, alors que sa présence est écrasante, inéluctable à très brève échéance. Ce fatalisme, d'une douceur insupportable, est symbolisé par trois personnages principaux, incarnés de façon parfaite par des acteurs à l'unisson parmi lesquels Carey Mulligan, une fois encore éblouissante et, ici, bouleversante. Le film ne touchera pas chacun de la même façon, c'est une évidence, et d'aucuns s'y ennuieront sans doute. Qu'importe. La poésie sombre de cette sonate à la tristesse insoluble devient un requiem apaisé auquel ne peut succéder que le silence. Celui des agneaux.

Je sors de la projection avec des amis et on a tous tous eu le sentiment d'avoir presque vu un navet (j'étais le moins radical) . Une histoire d'amour sur fond de clonage qui se veut une métaphore de la condition humaine, la vie n'accordant de sursis à personne qu'on soit un clone ou son original. Le roman pouvait probablement donner de la profondeur à cet argument très limité mais le film n'en retient qu'une surface lisse et d'une certaine mièvrerie. Il y a une solennité qui semble vouloir souligner en permanence à quel point ce sujet est sensé être grave est d'une douloureuse mélancolie. C'est juste un roman photo qui n'est une fois de plus que la version longue de la bande annonce qui montre presque tout. Les acteurs s'en sortent plutôt pas mal (pas toujours), surtout Carey Mulligan qui arrive à émouvoir même si elle est constamment affublée de fausses larmes qui dégoulinent copieusement. Le film me semble très creux (les clones ont-ils une âme? Savent-ils aimer et créer?) et la mise en scène d'une platitude désolante dans une reconstitution d'époque empesée. On ne voit que les intentions et le résultat est soporifique. Pas aimé du tout.


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Aeriale
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MessageSujet: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptyMer 30 Mar 2011 - 7:06

Marko a écrit:
traversay a écrit:
Never let me go [Mark Romanek] 19637981

Never let me go de Mark Romanek

Le roman de Kazuo Ishiguro était un conte fantastique, éthique, au ton singulier, voire glacial, pour certains. Son adaptation, signée Alex Garland, est fidèle à son esprit, moins chargée de mystère, malgré tout, et portée vers le drame romantique, dans sa dernière partie, sans qu'il soit utile de parler de trahison. Never let me go est un film à la beauté morbide, mis en scène avec élégance et fluidité par Mark Romanek, avec de superbes images de nature et cette histoire de jeunes gens condamnés, dépourvus de libre arbitre, sans volonté de rébellion. Mort est un mot qui n'est jamais prononcé dans le film, alors que sa présence est écrasante, inéluctable à très brève échéance. Ce fatalisme, d'une douceur insupportable, est symbolisé par trois personnages principaux, incarnés de façon parfaite par des acteurs à l'unisson parmi lesquels Carey Mulligan, une fois encore éblouissante et, ici, bouleversante. Le film ne touchera pas chacun de la même façon, c'est une évidence, et d'aucuns s'y ennuieront sans doute. Qu'importe. La poésie sombre de cette sonate à la tristesse insoluble devient un requiem apaisé auquel ne peut succéder que le silence. Celui des agneaux.

Je sors de la projection avec des amis et on a tous tous eu le sentiment d'avoir presque vu un navet (j'étais le moins radical) . Une histoire d'amour sur fond de clonage qui se veut une métaphore de la condition humaine, la vie n'accordant de sursis à personne qu'on soit un clone ou son original. Le roman pouvait probablement donner de la profondeur à cet argument très limité mais le film n'en retient qu'une surface lisse et d'une certaine mièvrerie. Il y a une solennité qui semble vouloir souligner en permanence à quel point ce sujet est sensé être grave est d'une douloureuse mélancolie. C'est juste un roman photo qui n'est une fois de plus que la version longue de la bande annonce qui montre presque tout. Les acteurs s'en sortent plutôt pas mal (pas toujours), surtout Carey Mulligan qui arrive à émouvoir même si elle est constamment affublée de fausses larmes qui dégoulinent copieusement. Le film me semble très creux (les clones ont-ils une âme? Savent-ils aimer et créer?) et la mise en scène d'une platitude désolante dans une reconstitution d'époque empesée. On ne voit que les intentions et le résultat est soporifique. Pas aimé du tout.

Je serai beaucoup moins radicale que Marko, et plus proche de traversay! Never let me go est un film un peu à part, qui m'a semblé plus du domaine du conte, un conte triste et fataliste sur la fragilité des choses et l'absurdité de la vie. Une sorte de métaphore pas trop approfondie c'est certain, peut-être maladroite ou empesée par moments, mais qui personnellement m'a touchée parce qu'il y a tout de même une forme de grâce et d'ingénuité dans cette histoire de clones programmés pour sauver d'autres vies. Elles tiennent surement à l'interprétation, toute en douceur, de ses trois acteurs mais aussi à l'atmosphère un peu irréelle de ce manoir et des paysages qui l'entourent. Une distance qui ne m'a pas paru alourdir le propos mais m'a permise au contraire de me laisser porter par la poésie de l'ensemble. Assez bien aimé moi!

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MessageSujet: Re: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptyDim 7 Juil 2013 - 19:17

J'arrive longtemps après la "bataille".
Je ne dirais pas que c'était un navet, mais le scénario a des trous d'air pas croyables. Si on ne croit pas à ce qu'on voit, il y a un problème. Le sujet aurait pu être polémique : il ne l'est pas.
Mais surtout : à aucun moment les "jeunes" ne se révoltent, tentent quelque chose : s'enfuir, hurler... faire quelque chose, quoi. Si on avait vu, au début du film, une éducation qui aurait été destinée à leur faire tout accepter, j'aurais pu comprendre, mais ce n'est même pas le cas.

Je ne sais pas ce que vaut le livre d'Ishiguro ; j'imagine qu'il est meilleur, qu'on accepte mieux ce qui se passe.

Mais ça faisait longtemps que je ne voyais pas un film qui m'énerve ainsi, dans le sens où je ne comprends absolument pas le comportement des personnages, que je trouve aberrant, et j'ai trouvé très agaçant qu'on veuille nous émouvoir sur le sort de gens qui se laissent ainsi tuer.
C'est incompréhensible. Et, finalement, qu'est-ce que c'est long... Le film n'est pas ennuyeux, il est juste long... Un ressort dramatique idiot, ça ne fait pas un film (dommage, parce que j'aime bien le début, l'internat...).

Sinon, c'est toujours sympa de voir Sally Hawkins (souvent enjouée, bien sûr), Charlotte Rampling (qui est également dans la dernière saison de Dexter, dont le diffusion a commencé aux USA), Keira Knightley...
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MessageSujet: Re: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptyDim 7 Juil 2013 - 23:58

eXPie a écrit:


Je ne sais pas ce que vaut le livre d'Ishiguro ; j'imagine qu'il est meilleur, qu'on accepte mieux ce qui se passe.

Je trouve que c'est justement l'argument du roman qui pose problème dans l'adaptation. Il passe difficilement à l'écrit bien qu'en partie sauvé par le style, et le défi d'une transposition visuelle ne peut que renforcer une sensation de creux, de vide, d'incompréhension. Un film bancal même si l'interprétation parvient parfois à émouvoir.
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MessageSujet: Re: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptyLun 8 Juil 2013 - 7:14

Avadoro a écrit:
eXPie a écrit:


Je ne sais pas ce que vaut le livre d'Ishiguro ; j'imagine qu'il est meilleur, qu'on accepte mieux ce qui se passe.

Je trouve que c'est justement l'argument du roman qui pose problème dans l'adaptation. Il passe difficilement à l'écrit bien qu'en partie sauvé par le style, et le défi d'une transposition visuelle ne peut que renforcer une sensation de creux, de vide, d'incompréhension. Un film bancal même si l'interprétation parvient parfois à émouvoir.
Ah, d'accord. Encore une mauvaise idée d'adaptation, alors. Ou bien il aurait fallu un grand réalisateur pour réussir à faire passer ce problème.
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MessageSujet: Re: Never let me go [Mark Romanek]   Never let me go [Mark Romanek] EmptyLun 8 Juil 2013 - 9:59

eXPie a écrit:
Mais surtout : à aucun moment les "jeunes" ne se révoltent, tentent quelque chose : s'enfuir, hurler... faire quelque chose, quoi. Si on avait vu, au début du film, une éducation qui aurait été destinée à leur faire tout accepter, j'aurais pu comprendre, mais ce n'est même pas le cas.
Je pense que tout le monde s'est dit ça en voyant le film mais que c'était voulu. Comme le disait Aeriale, leur inaction traduit une ingénuité qui finalement se fond bien dans l'ambiance du film. Toi t'es un rebelle eXPie, c'est pour ça que tu n'envisages pas cette situation sans te révolter. rire
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