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| J.K. Huysmans | |
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Auteur | Message |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Dim 7 Fév 2010 - 20:12 | |
| Pour ne pas être originale, j'adore ce livre que j'ai lu plusieurs fois. Peut être aussi qu'à une prochaine rencontre parisienne on pourrait aller voir le musée Gustave Moreau, pour nous mettre un peu dans l'ambiance.... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Dim 7 Fév 2010 - 22:21 | |
| - Arabella a écrit:
- Pour ne pas être originale, j'adore ce livre que j'ai lu plusieurs fois. Peut être aussi qu'à une prochaine rencontre parisienne on pourrait aller voir le musée Gustave Moreau, pour nous mettre un peu dans l'ambiance....
Très bonne idée! On ne s'en lasse pas | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Dim 9 Déc 2012 - 19:58 | |
| Un court récit où Huysmans nous conte en quelques pages l'histoire de Mr Folantin dont la vie n'est pas fofolle. Petit fonctionnaire dans un ministère quelconque, mal rémunéré, célibataire frôlant la cinquantaine, il vit dans une chambrette assez minable. Mélancolie et ennui rythment ses journées. Obligé de se nourrir dans des gargotes assez sordides, les plats se caractérisent par une qualité médiocre et appauvrissent sa vie déjà passablement tristoune. Mais notre homme va s'efforcer de redorer un peu le blason de son existence, ça ira de mal en pis et finalement sa conclusion sera la suivante: autant la laisser aller à vau l'eau. Ce n'est pas un condensé de misérabilisme loin de là, même si tout ça n'est pas très gai, Folantin acquiert une sorte de philosophie à la Schopenhauer, ce qui en fait finalement un homme attachant dont on comprend le renoncement. Le texte est aéré, très finement illustré par des descriptions de personnages ou de situations assez drôlatiques. Beaucoup aimé ce livre et surtout une grande envie de connaître un peu mieux cet auteur. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Lun 22 Avr 2013 - 14:25 | |
| A Rebours (1884) Le mouvement naturel conduisant de la virginité culturelle à sa plus grande imprégnation par le biais des œuvres littéraires, musicales et picturales –en passant par la découverte des cercles mondains, des voyages et de la pluralité religieuse- devrait normalement être celui d’un gain de plaisir et d’ouverture spirituelle. Mais, se conduisant loin de toutes les normes, Des Esseintes chemine A rebours et cette culture, qu’il choisit d’augmenter en lui tous les jours, ne lui procure qu’un gain de sophistication dégénérée, qu’un mépris sans cesse plus grand pour ses semblables, qu’un ennui désespéré et une langueur suicidaire. Une tentative d’explication psychanalytique est parfois ébauchée par J. K. Huysmans. Le passé du personnage est évoqué comme élément déclencheur de tous ses maux futurs. Enfance morne et triste, sans amour ; alors que la dislocation des couples modernes est aujourd’hui souvent critiquée, ici leur union par-delà les haines et le mépris est plus farouchement dénoncée. Evidemment, cette prédisposition n’explique pas tout. Que serait-elle devenue si elle n’avait pas trouvé, à l’extérieur de la cellule familiale, le soutien de la culture ? Des Esseintes interagit avec elle comme un goujat avec les femmes : il choisit un de ses aspects –littérature, peinture, musique…-, s’emballe pour les délices qu’il imagine pouvoir se procurer par son biais, consomme tout en peu de temps, jusqu’au dégoût qui l’amène enfin à rejeter en bloc et avec mépris ce qu’il venait de porter aux nues. Cependant, ces histoires d’amours culturels ne laissent pas Des Esseintes indemnes. Qui est finalement triomphant ? La culture, qui n’a pas besoin de cet homme pour vivre et continuer d’avoir ses adeptes ? Ou Des Esseintes, qui perd à la fois l’espoir, la curiosité et se rapproche à chaque fois davantage du moment où il n’aura plus rien à rejeter ? Avec cette destruction de l’édifice culturel qui semble réjouir le personnage, le lecteur pourra aussi trouver son plaisir. La littérature de boulevard, la déchéance du latin jusqu’au français médiéval, les œuvres populaires…sont laminées par les descriptions implacables d’un personnage qui semble trouver son raffinement suprême dans le contraste qu’il définit entre l’usage d’une prose sophistiquée et les desseins d’annihilation qu’il lui impose. « Les jardiniers apportèrent encore de nouvelles variétés ; elles affectaient, cette fois, une apparence de peau factice sillonnée de fausses veines ; et, la plupart, comme rongées par des syphilis et des lèpres, tendaient des chairs livides, marbrées de roséoles, damassées de dartres ; d’autres avaient le ton rose vif des cicatrices qui se ferment ou la teinte brune des croûtes qui se forment ; d’autres étaient bouillonnées par des cautères ; soulevées par des brûlures ; d’autres encore, montraient des épidermes poilus, creusés par des ulcères et repoussés par des chancres ; quelques-unes, enfin, paraissaient couvertes de pansements, plaquées d’axonge noire mercurielle, d’onguents verts de belladone, piquées de grains de poussière, par les micas jaunes de la poudre d’iodoforme. »Le plaisir d’une telle lecture provient essentiellement de la dose de dérision qu’il est possible d’insuffler au roman ; cependant, si on essaie de vivre au même niveau d’observation que Des Esseintes, aucune ironie n’est permise. De drôle et amusant, A rebours devient alors désespéré et revanchard. Le personnage lasse, ses cris d’orfraie deviennent insignifiants. On aurait envie d’un personnage plus consistant, qui cesserait de s’illusionner en prenant la culture comme prétexte, et en ne revendiquant rien d’autre comme source de ses malheurs et de son incapacité à vivre. Culture = barbarie ? Oui, quand elle est utilisée à mauvais escient, comme n’importe quoi d’autre d’ailleurs. Mais quelles prédispositions dans l’individu le forcent contre son gré à la pervertir et à en faire l’objet de sa propre destruction ? J. K. Huysmans préfère ne pas répondre directement à cette question, ce qui permettra au lecteur désirant de se faire sa propre opinion sur le sujet. De quoi est donc constitué l’essentiel d’ A rebours ? De petites rancœurs d’abord amusantes, mais qui deviennent très rapidement lassantes et qu’on se surprend à survoler dans la dernière partie du livre, s’arrêtant seulement sur quelques beaux passages écrits dans une prose somptueuse. On finit par devenir semblable à Des Esseintes, ou presque : l’indifférence ne risque pas de se transformer en mépris virulent, et l’œuvre d’annihilation cessera sitôt le livre refermé. Plus précisément, J. K. Huysmans nous permet de comprendre son personnage en nous plongeant dans une expérience d’ennui culturel local, qui se conclut en même temps que la lecture d’ A rebours. Parmi les régals de la prose Huysmansienne : - Citation :
- En prose, la langue verbeuse, les métaphores redondantes, les digressions amphigouriques du Pois Chiche, ne le ravissaient pas davantage ; la jactance de ses apostrophes, le flux de ses rengaines patriotiques, l’emphase de ses harangues, la pesante masse de son style, charnu, nourri, mais tourné à la graisse et privé de moelles et d’os, les insupportables scories de ses longs adverbes ouvrant la phrase, les inaltérables formules de ses adipeuses périodes mal liées entre elles par le fil des conjonctions, enfin ses lassantes habitudes de tautologie, ne le séduisaient guère […].
Réflexion sur Schopenhauer : - Citation :
- Je ne songeais pas que, de Schopenhauer que j’admirais plus que de raison, à l’Ecclésiaste et au Livre de Job, il n’’y avait qu’un pas. Les prémisses sur le Pessimisme sont les mêmes, seulement, lorsqu’il s’agit de conclure, le philosophe se dérobe. J’aimais ses idées sur l’horreur de la vie, sur la bêtise du monde, sur l’inclémence de la destinée ; je les aime également dans les Livres Saints ; mais les observations de Schopenhauer n’aboutissent à rien ; il vous laisse, pour ainsi parler, en plan ; ses aphorismes ne sont, en somme, qu’un herbier de plaintes sèches ; l’Eglise, elle, explique les origines et les causes, signale les fins, présente les remèdes ; elle ne se contente pas de vous donner une consultation d’âme, elle vous traite et vous guérit, alors que le médicastre allemand, après vous avoir bien démontré que l’affection dont vous souffrez est incurable, vous tourne, en ricanant, le dos.
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| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Lun 22 Avr 2013 - 14:43 | |
| - Chinaski a écrit:
J'avais lu d'abord "American Psycho" et j'ai vraiment été frappé par les ressemblances en parcourant ensuite "A Rebours", après peut-être que je me trompe mais ça m'a semblé assez limpide sur le coup. Et "A rebours" étant tout de même un classique de la littérature française, Ellis n'était sans doute pas sans le connaître. Tiens, je n'ai pas du tout pensé à American Psycho en lisant ce livre... et même maintenant, je ne suis pas sûre que les deux livres soient comparables. En relisant tous vos commentaires, j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose. Je pense que ce qui ne m'a pas permis d'apprécier pleinement A rebours, c'est de sentir la satisfaction du personnage quant à son désespoir. Je préfère un Cioran, un Nietzsche ou l'Ignatius de la Conjuration qui parviennent à le surmonter avec l'ironie par exemple. A part ça, je vous rejoins sur la qualité indéniable de l'écriture... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Lun 22 Avr 2013 - 14:51 | |
| Ton commentaire est très intéressant. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Mar 23 Avr 2013 - 21:40 | |
| - Marko a écrit:
- Ton commentaire est très intéressant.
Je ne t'ai jamais lu aussi bref. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| | | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Mer 24 Avr 2013 - 1:02 | |
| Notamment ce que tu dis du titre À rebours. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Mer 24 Avr 2013 - 9:51 | |
| C'est vrai que ça étonne (et ça frustre) de lire les petites phrases de Marko entre des silences à rallonge. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Jeu 25 Avr 2013 - 21:53 | |
| - Marko a écrit:
- Notamment ce que tu dis du titre À rebours.
Bon, lâche ton iPhone et reviens vite sur le forum ! | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Sam 8 Mar 2014 - 14:35 | |
| J'ai découvert Huysmans très jeune et adoré son Là-bas. Je n'avais pas fait le tour de son oeuvre, me promettant d'y revenir. C'est chose faite avec la lecture de 3 livres d'affilée : En route, En rade et A rebours. J'ai moins aimé En rade. Mais pour les 2 autres, j'étais dans la caverne aux merveilles, tant pour la langue et le style uniques, sophistiqués, que pour les thèmes abordés. La religion catholique, la conversion, les doutes, l'esthétisme, l'art, le culte de la beauté, le tout enrobé d'une subtile perversité (bien sûr, on pense à Marcel !), d'un égocentrisme maladif, de névroses incurables. C'est magnifique, choquant ou attendrissant et certains passages m'ont transportée. Huysmans brille dans ses réflexions picturales, littéraires, musicales. Je retiens les sublimes tirades sur G. Moreau, autre univers halluciné. Son érudition, sa sensibilité, son sens des nuances sont étourdissants. Comment évoquer son talent racé ? Peut-être est-ce la sensation de plonger son âme dans un bain de pierres précieuses, rubis, émeraudes, diamants, opales, etc...? C'est une délectation des sens et de l'esprit. Ecrivain d'élite. | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Mar 25 Mar 2014 - 15:01 | |
| A vau-l'eau
Jean Folantin est un obscur petit fonctionnaire, employé d’un ministère quelconque. L’homme est terne à souhait, célibataire, seul, aux revenus plus que modestes qui l’obligent à vivre en spartiate. Confiné aux pires gargotes de la rive gauche, aux viandes dans lesquelles les meilleurs couteaux peinent à mordre, aux sauces figées. Confiné entre ses quatre murs nus, les onéreuses distractions de la capitale nouvellement redessinée par le baron Haussmann lui sont interdites.
Jean Folantin s’est habitué à sa médiocrité. Privé de la vie d’extérieur, il en a peu à peu perdu le goût. Déprimé, il se montre incapable d’agir, incapable de réagir, ne quittant plus son humble demeure, sa retraite, son havre qu’à regret.
Mais Jean Folantin est lucide. Il ne se berce d’aucune illusion, ne se ment pas dans l’espoir d’accepter son sort miséreux. Il sait qu’il a raté sa vie et qu’à l’approche de la cinquantaine il est trop tard pour lui. Car dans une ultime convulsion, un ultime soubresaut de bête à l’agonie, il a tenté de s’extirper de son insignifiance. Il a tenté de s’entourer d’autres humains, de sortir, de déjeuner à d’autres râteliers : de renouer avec une société qu’il avait perdu de vue. L’échec fut retentissant.
Accepter le destin, s’abandonner à l’anorexie qui guide son existence, se contentant de doses homéopathiques de nourriture, de culture et de société. Se laisser aller à vau-l’eau et attendre la fin sans coup férir. Une renonciation complète d’un être au final attachant.
Une écriture teintée d’un certain lyrisme propre au XIXe et en même temps d’une étonnante modernité. Des situations tantôt graves, tantôt drolatiques. Une nouvelle inscrite dans le mouvement décadent qui me rappelle un peu les diaboliques de Barbey-d’Aurevilly et qui me donne envie de connaître un peu mieux l’auteur. | |
| | | ArturoBandini Sage de la littérature
Messages : 2748 Inscription le : 05/03/2015 Age : 38 Localisation : Aix-en-Provence
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Lun 25 Mai 2015 - 11:16 | |
| A rebours: Huysmans maniait la langue avec une virtuosité rare, et nul doute que ce roman de la décadence et du nihilisme a influencé beaucoup d'auteurs par la suite. En le lisant, j'ai tout de suite pensé au Solitaire de Ionesco. Lorsqu'il nous parle de Baudelaire: - Huysmans a écrit:
- En de magnifiques pages il avait exposé ses amours hybrides, exaspérées par l'impuissance où elles sont de se combler, ces dangereux mensonges des stupéfiants et des toxiques appelés à l'aide pour endormir la souffrance et mater l'ennui. A une époque où la littérature attribuait presque exclusivement la douleur de vivre aux malchances d'un amour méconnu ou aux jalousies de l'adultère, il avait négligé ces maladies infantiles et sondé ces plaies plus incurables, plus vivaces, plus profondes, qui sont creusées par la satiété, la désillusion, le mépris, dans les âmes en ruine que le présent torture, que le passé répugne, que l'avenir effraye et désespère.
J'aime son style et son phrasé complexe, et je suis curieux de lire ses autres romans. Celui-ci m'a un peu laissé sur ma faim, j'ai trouvé dommage qu'il nous abreuve d'une sorte de savoir encyclopédique sur les différents arts. Ce n'était pas inintéressant mais bon, il faut souvent subir une longue litanie de descriptions pour apercevoir l'arrivée d'une pensée forte et jouissive. L'explicit était toutefois particulièrement convainquant. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: J.K. Huysmans Lun 25 Mai 2015 - 21:55 | |
| Ses autres romans sont assez différents. Il a commencé par le naturalisme ( il a fait partie du groupe qui entourait Zola et a participé aux Soirées de Médan). A rebours est est une sorte de rupture, poursuivie avec Là-bas, satanique et surnaturel. Mais après il se convertit au catholicisme, et écrit des ouvrages dans un tout autre registre. Comme l'avait dit, d'une façon prophétique Barbey d'Aurevilly après la publication d'A rebours : «Il ne vous reste plus logiquement que la bouche d'un pistolet ou les pieds de la Croix.»
Tu pourrais toujours tenter Là-bas. Pour ma part, j'adore A rebours, son côté vénéneux et décadent, y compris dans ce que tu appelles le savoir encyclopédique, ces longues digressions, sont une sorte de façon de traduire les obsessions du personnage, et sont de toute beauté. J'aime tout particulièrement ses descriptions de tableaux de Moreau, la scène avec la tortue aussi, après ces énumérations de pierres, la fin cinglante de l'épisode... Mais c'est sûr que c'est très particulier. | |
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| Sujet: Re: J.K. Huysmans | |
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| | | | J.K. Huysmans | |
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