kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Gianni Clerici [Italie] Lun 20 Juin 2011 - 16:06 | |
| Biographie de l'auteur Gianni Clerici, né en 1930, est un des plus grands spécialistes mondiaux du tennis. Il a consacré plusieurs ouvrages à l'histoire des jeux de balles. Romancier, essayiste, la réflexion sur le sport est au coeur de toute son oeuvre. source: Editeur | |
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| Sujet: Re: Gianni Clerici [Italie] Lun 20 Juin 2011 - 16:06 | |
| Les gestes blancs - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Alassio, sur la côte ligure, 1939. Giovannino a huit ans et coule une enfance heureuse dans la villa Géranium protégé par l’affection de sa mère et de sa grand-mère, et ce malgré l’absence de son père. L’oncle Pino, la tante Marta, les petits Garibaldi, les fils du gardien, Mr Sweet, le professeur de tennis, Maître Riedl achève de composer son petit monde. Le gamin a une passion pour le tennis, et lorsqu’il n’est pas assis sur les bancs de sa classe, il s’entraîne sans relâche. Cette passion le tient si fort, qu’un jour, pour gagner du temps, il décide d’aller directement à l’école avec sa tenue de tennis « chemise et pantalon blanc, pull-over blanc à torsades bordé de bleu ». Ce grave manquement au règlement scolaire, qui impose la chemise noire, symbole de la révolution fasciste, va lui valoir d’être renvoyé comme « élément préjudiciable à la santé morale de ses camarades », et parce qu’il révèle « une préoccupante attitude subversive à l’égard des institutions de la patrie ». En fait, c’est grâce au sport, au tennis, et aux leçons et conversations d’une vieille princesse russe exilée que Giovannino va percevoir d’une manière floue, encore très naïve, qu’un monde est en train de disparaître, que la haine va remplacer les échanges entre les hommes et les peuples, et qu’il est indispensable de forger les fondements d’une morale, à l’heure où son pays glisse de plus en plus dans l’horreur… et y bascule avec la déclaration de la guerre. Cette prise de conscience progressive se manifeste par le rythme des chapitres, très courts, par la succession des anecdotes où Giovannino « affronte » et « analyse » les différents protagonistes de cette histoire (sa mère trop frivole, sa grand-mère trop mesquine, les enfants du gardien, le professeur de tennis, le colonel allemand…), et par l’omniprésence du court de tennis, lieu d’initiation par excellence, loin de l’embrigadement de la villa et de l’école. La 4e de couverture dit bien que Gianni Clerici est un des plus grands spécialistes du tennis, il ne faut quand même ni aimer ni connaître le jeu pour apprécier ce roman. Le roman prend en effet son vrai envol à partir du renvoi de l'école du jeune Giovannino. À partir de ce moment il va vivre des "aventures" extra et unique et la façon dont l’auteur les décirts à son lecteur est jouissif. J’ai adoré et j’ai passé un très bon moment avec ce livre. | |
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