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| neutralité (intellectuelle) | |
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Auteur | Message |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Jeu 23 Juin 2011 - 8:03 | |
| Connaît pas le monsieur, ayant juste lu l'exemple, et celui-ci n'était juste pas crédible tel quel. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Jeu 23 Juin 2011 - 8:18 | |
| Moi j'dis : je plains les enfants de ce gars. Ils veulent mâter tranquille un Panda qui fait du Kung-Fu et se retrouve avec un discours barbant du père. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Jeu 23 Juin 2011 - 14:01 | |
| Cool, on va enfin pouvoir débattre : Kierkegaard vient de s'inscrire sur le forum ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Jeu 23 Juin 2011 - 22:39 | |
| l'analyse focalisée me laisse un peu sceptique par contre le positivisme de l'inné instantané et presque du, je partage l'avis (très) négatif dessus (c'est un affreux mensonge qui fait beaucoup de mal, constat quotidien même dans l'univers des chanceux). et malgré tout dans pas mal de films un peu moisis typés karaté/kung fu l'entrainement même non visible garde une place importante.
(on a changé de sujet non ?) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Ven 24 Juin 2011 - 7:45 | |
| La psychanalyse a été créée par Freud (c'est un bon début non ? lol) qui a lui-même été directement influencé par Schopenhauer et Kant. De plus la psychanalyse est en quelque sorte la réponse de la philosophie à la psychologie. La psychologie était autrefois une partie de la philosophie qui a cependant voulu devenir une science dure proche de la médecine. La psychanalyse est en quelque sorte une réaction des sciences humaines. On peut apparenter la psychanalyse comme une cousine de l'ontologie et de la métaphysique. J'éspère que je n'ai pas été trop ennuyant.
Pour en revenir à Zizek il a écrit un bon livre "Bienvenue dans le désert du réel" mais son idolatrie politique pour Alain Badiou lui fait quelque fois perdre la tête. |
| | | Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 35 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Ven 24 Juin 2011 - 21:02 | |
| Merci du soutient | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Dim 26 Juin 2011 - 19:19 | |
| - Kierkegaard a écrit:
- La psychanalyse a été créée par Freud (c'est un bon début non ? lol) qui a lui-même été directement influencé par Schopenhauer et Kant.
En quoi, précisément, Freud a-t-il été directement influencé par ces deux philosophes ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Dim 26 Juin 2011 - 19:24 | |
| - Constance a écrit:
- Kierkegaard a écrit:
- La psychanalyse a été créée par Freud (c'est un bon début non ? lol) qui a lui-même été directement influencé par Schopenhauer et Kant.
En quoi, précisément, Freud a-t-il été directement influencé par ces deux philosophes ? Par les concepts de volonté et l'explication de la conscience de Schopenhauer dans le monde comme volonté et comme représentation. Par la construction des pensées et de notre mode de réflexion que développe kant dans critique de la raison pure. |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Mer 29 Juin 2011 - 19:06 | |
| Dans le genre analyse à tout va, avez-vous entendu parler du Petit livre bleu d'Antoine Bueno ? L'auteur propose une analyse politique de la société schtroumpf. Ca peut être lu au premier degré, c'est ce qui a été fait par certains qui ont agoni d'insulte l'auteur ou comme une aimable farce. J'ai lu un article dans le journal régional ces derniers jours, je l'ai entendu ce matin à la radio. Il dit qu'il a utilisé des outils sérieux pour mener cette analyse. L'article : - Citation :
- "opportuniste": une volée de bois vert s'abat sur l'auteur du "Petit livre bleu", qui ose une lecture politique de la société des Schtroumpfs, plus potache que sulfureuse, mais qui attise la colère des fans sur internet.
"Je suis moi-même un enfant des Schtroumpfs. Et je ne me prends pas au sérieux quand je compare le Grand Schtroumpf à Staline, mais il n'est pas défendu de s'interroger sur l'idéologie et les stéréotypes véhiculés par la BD", relève Antoine Buéno, écrivain, chargé de mission au Sénat, maître de conférences à Sciences Po et "plume" de François Bayrou pendant la campagne présidentielle de 2007.
[....]
Dans "Le Petit livre bleu" (éd. Hors Collection), à paraître mercredi, deux mois avant la sortie du film américano-belge de Raja Gosnell, "Les Schtroumpfs", Antoine Buéno s'amuse à décrypter avec les lunettes de la science politique la société des petits bonhommes bleus, soupçonnée d'être raciste, misogyne, xénophobe... Un groupe quasi exclusivement masculin qui vit en autarcie autour de son chef, le Grand Schtroumpf, et est mobilisé contre un ennemi, Gargamel, dont le profil rappelle une caricature antisémite et dont le chat s'appelle Azraël.
Les accusations de l'auteur ont fait schtroumpfer de leurs gonds les internautes européens, de la France à la Hongrie, en passant par la Suisse ou l'Espagne, et même les Australiens. Les Américains avaient déjà par le passé taxé les Schtroumpfs ("Smurfs" en anglais) d'affreux rouges.
"Les Schtroumpfs nazis ou staliniens ? Vingt ans de recherches pour dire de pareilles conneries !", s'étrangle un internaute. "C'est typique du politiquement correct qui voit du racisme partout et d'une grille de lecture exclusivement politique et idéologique", s'offusque un autre. "Ruiner ainsi gratuitement les histoires de notre enfance, quelle honte !", renchérit un troisième.
"Triste époque où l'on voit le mal partout", abonde un défenseur du Belge Pierre Culliford, alias Peyo, le père des Schtroumpfs, que l'auteur blanchit d'ailleurs de tout soupçon. Didier Pasamonik, pour le site d'actualité ActuaBD, estime pour sa part que "la bouffonnerie a atteint des sommets", même s'il a ouvert par ailleurs ses colonnes à l'auteur du livre.
Peyo n'était pas un homme engagé et il tombait des nues quand, de son vivant, on accusait déjà les Schtroumpfs d'être gays, hippies, francs-maçons, d'appartenir au Ku Klux Klan ou d'être des outils de propagande communiste, la critique la plus récurrente, explique l'auteur.
"J'imaginais bien que cette analyse du petit monde des Schtroumpfs comme utopie totalitaire pourrait titiller des lecteurs, mais je ne m'attendais pas à ce que cela déclenche des réactions aussi violentes", confie Antoine Buéno.
"Pour les internautes qui envoient ces messages furieux, c'est vraiment +Touche pas à ma madeleine de Proust+. C'est un sacrilège, un crime de lèse-Schtroumpfitude, comme si les souvenirs d'enfance empêchaient toute pensée critique", rétorque-t-il. "Dans ce livre, je ne fais que superposer une approche d'adulte à une perception enfantine".
Le fils de Peyo, Thierry Culliford, qui a poursuivi après son décès en 1992 l'oeuvre de son père, né en 1928, a toujours assuré que ce dernier ne s'intéressait pas du tout à la politique. "Quand il y avait des élections, il demandait à ma mère : qu'est-ce que je dois voter ?", raconte-t-il dans L'Express.
Antoine Buéno "peut éplucher les albums comme il veut, même si je ne cautionne pas son interprétation (...), tant qu'il ne s'attaque pas à mon père", ajoute Thierry Culliford, qui a publié en avril "Les Schtroumpfs et l'arbre d'or" (Le Lombard), 29e titre de la série culte
J'ai trouvé sympathique l'auteur, lorsque je l'ai entendu ce matin. Puis les participants aux débats, dont Albert Algoud qui a déjà mené des études sur la BD, ont rappelé que les Etats-Unis se sont méfiés de cette BD, refusant d'adapter certains épisodes (celui du schtroumpf noir notamment) de peur d'y voir une incitation au racisme, ou devant les symboles communistes omniprésents. Un autre entretien avec l'auteur : - Citation :
- Son livre, avant même sa sortie, a suscité la polémique sur Internet. Antoine Buéno, écrivain, chargé de mission au groupe centriste du Sénat, enseignant à Science Po et plume de Bayrou en 2007, sort ce mercredi le Petit livre bleu (Ed. Hors Collection). Il y explique pourquoi « les Schtroumpfs sont l’archétype d’une utopie totalitaire empreinte de stalinisme et de nazisme », non sans revendiquer « une part d’autodérision ». Entretien.
Pourquoi avoir écrit ce Petit livre bleu ? Cela fait plusieurs années que je suis sur la question. J’ai commencé à m’y intéresser au début des années 2000. Il y a eu une première théorie de base que j’ai insérée dans un roman, Triptyque de l'asphyxie. Puis ça a donné ce Petit livre bleu.
Plusieurs caractéristiques de l’œuvre m’ont amené à m’y intéresser. J’ai cherché une analyse, et je n’en ai pas trouvé. Je m’y suis mis. Ma théorie est que les Schtroumpfs sont l’archétype d’une utopie totalitaire empreinte de stalinisme et de nazisme.
Une utopie, parce que c’est une société de félicité, une collectivité sans argent, en autarcie, stable. Le communisme, on le trouve dans la collectivisation, la condamnation de l’argent, les grands travaux. Puis il y a l’uniforme rouge du grand Schtroumpf. Le nazisme, c’est le racisme avec le Schtroumpf noir, le faciès de Gargamelle qui rappelle les caricatures antisémites. Le fait qu’il est accompagné d’un chat qui s’appelle Asraël. Il est mu par la cupidité. Et il y a la sublimation de la blondeur de la Schtroumpfette.
La chose la plus importante, c’est que l’auteur des Schtroumpfs, Peyo, n’a pas voulu les caractéristiques que je souligne. Il n’était pas du tout politisé. Mais une œuvre populaire peut véhiculer des choses même si ce n’est pas voulu. Ça dit des choses de l’époque et de la société, et comment les stéréotypes peuvent être en en décalage avec la société qui a évolué. Pour faire un méchant, on ne fait pas un grand blanc aux yeux bleus. Les stéréotypes ont la vie dure.
Votre ouvrage, avant même sa sortie, a suscité la polémique… Oui, elle a vite grandi. Elle est née d’une dépêche AFP il y a un mois. Je m’en suis pris plein la figure, mais les accusations portent sur du vent. On me reproche quelque chose d’affectif. C’est « touche pas à ma madeleine, touche pas à mes Schtroumpfs ». Soit je suis un âne. Soit je suis un escroc qui fait un coup de pub… Je n’ai pas répondu à toutes ces insultes jusqu’ici. Maintenant je sors de ma réserve. Ma démarche est sérieuse et potache à la fois. Bien entendu il y a une part d’autodérision. Il est intéressant d’associer des concepts de sciences politiques aussi lourds et des œuvres populaires. Il faut regarder TF1 avec les lunettes d’Arte et Arte avec les lunettes de TF1. On s’amuse beaucoup plus quand on est en décalage. C’est très enrichissant quant à la compréhension qu’on peut avoir de la société. C’est juste un moyen de mieux la comprendre.
Et la polémique sort même des frontières de l’hexagone… Oui, elle est européenne maintenant. J’ai reçu des journalistes de Suède, d’Allemagne, du Danemark. Ils en ont parlé en Italie, en Espagne.
Vous vous êtes fait schtroumpfer avec cette polémique ? Je suis très honnête et cash. D’un coté ça ne me fait pas plaisir de me faire traiter d’abruti et d’escroc. D’un autre je ne vais pas me plaindre qu’on parle de mon livre. Il faut assumer.
La prochaine fois, Astérix ? Non, c’est fait. Tintin aussi. Mes collègues me parlent des Chevaliers du Zodiac (manga rendu célèbre en France par le Club Dorothée dans les années 90 sur TF1, ndlr) !
Et Ken le survivant (manga violent dont la version dessin animé passait aussi à la télévision dans les années 90) ? Ken le survivant, j’aurais beaucoup à dire. C’est une œuvre d’anticipation d’un monde post-apocalyptique qui m’intéresse…
Les schtroumpfs, en fait je ne connais pas. J'attendrai donc qu'il me sorte une analyse de Ken le survivant en trois volume pour le lire. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Mer 29 Juin 2011 - 20:03 | |
| ou encore Francis Métivier qui présentait son livre ce soir sur France Cult. ou Nina Hagen et la mort de Dieu ; les Pixies et le cogito de Descartes et autres réjouissances !! | |
| | | aden Posteur en quête
Messages : 83 Inscription le : 25/06/2011 Localisation : Londres - Paris
| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) Mer 29 Juin 2011 - 20:40 | |
| Analyse intéressante. Pour ma part, j'ai eu beaucoup d'affection pour les schtroumpfs, depuis mon enfance, peut-être parce qu'il s'agit d'une société relativement égalitaire dont la structure sociale est celle de beaucoup de peuples "non-technologisés". C'est une société qui vit en harmonie avec son environnement naturel. Leur ennemi est un homme seul et aigri, dont l'unique but est de s'enrichir. Même son animal domestique n'a qu'une fonction utilitaire. Les autres personnages secondaires sont intéressants, eux aussi. Grosse-bouffe, par exemple, qui ne pense qu'avec son estomac et ne se rend absolument pas compte des conséquences de ses actes. Mais voir des allusions totalitaires dans ce dessin animé, j'irais pas jusque là. - Citation :
- Mais une œuvre populaire peut véhiculer des choses même si ce n’est pas voulu. Ça dit des choses de l’époque et de la société, et comment les stéréotypes peuvent être en en décalage avec la société qui a évolué.
Très juste. Aucune oeuvre de fiction n'est totalement neutre. L'historien Michel Roquebert pense également que tout conte populaire est porteur de messages éthiques ou idéologiques, et il prend celui des chevaliers de la Table ronde comme exemple. - Citation :
- Pour faire un méchant, on ne fait pas un grand blanc aux yeux bleus. Les stéréotypes ont la vie dure.
Oh que si, les exemples abondent dans la littérature contemporaine. Pour revenir aux schtroumpfs, je crois que ce dessin animé à un certain côté conte éthique, rien de plus. La couleur blanche des vêtements des schtroumpfs fait penser à la pureté et la simplicité dans laquelle ils vivent. Le Grand schtroumpf est respecté pour son expérience et sa sagesse, donc pour ses qualités de leader, comme il se doit dans une société saine. L'argument de l'uniformisation ne tient pas la route, puisque chaque schtroumpf possède sa personnalité et ses attributs, et il cultive même son individualité. La "blancheur" de la schtroumpfette est une référence aux princesses des contes de fée (elle ont toujours ce type de physique, et cela n'a rien à voir avec le racisme, il faut arrêter de délirer). L'influence idéologique américaine dans la production hollywoodienne, par contre, semble bien plus significative, mais là est un autre débat. Alors, par pitié, séparons l'art de la politique ! | |
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| Sujet: Re: neutralité (intellectuelle) | |
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