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Disparition d'un musicien Marseillais (violoniste)

Journal LA PROVENCE

Nick Zaroff, requiem pour un rockeur



Publié le mardi 16 août 2011 à 17H44


Terminus pour Nick Zaroff. Celui qui fut un personnage extravagant et extraverti du rock marseillais durant quelque trois décennies est mort intoxiqué par des fumées dimanche soir lors d'un incendie accidentel, dans son appartement de la rue Saint-Pierre (voir notre édition du 16 août). De son vrai nom Nicolas Bufferne, il était âgé de 48 ans.

Musicien de formation classique, récompensé par un premier prix en 1975, Nicolas Zaroff est apparu au début des années 80 avec son violon électrique au sein de Leda Atomica, trio composé avec Phil Spectrum aux claviers et Dominique Brau au chant. De cette première étape, on se souviendra autant d'une reprise incandescente du "Docteur Jeckyll et Mister Hyde" de Gainsbourg sortie en 45 tours chez RCA que d'un look coup de fouet, cuir noir, clous et mèches rebelles.

Leda est alors un nom qui compte sur la scène française et les envolées de Zaroff y contribuent beaucoup, avec un usage unique d'un instrument dont il jouait avec une virtuosité flamboyante. En 1984, il étonne dans "L'Opéra des rats", un spectacle de Léo Ferré et Richard Martin créé au Toursky.

Après un passage par les Inséparables, Zaroff rejoint en 1990 Emma Peel. Sur scène, avec Jean-Luc Scinicariello et Eric Moncho, il impressionne de nouveau, notamment à l'occasion de tournées en Grèce, en Italie et en Allemagne.

Par la suite, il s'est essayé à un répertoire plus cabaret au sein de Sarah Vage, mélange d'outrances transylvaniennes et de chansons réalistes qui a donné naissance à un spectacle intrigant, "Le Bar de la femme sans tête". Zaroff n'en en avait pas pour autant coupé avec le rock et la new wave, animant le Nick Larof Gang.

Fantasque et furieux tout autant que d'une incroyable douceur, Zaroff était un incontournable des nuits marseillaises, toujours en partance pour un nouveau projet, une nouvelle fête, une nouvelle aventure. Il se hasardait volontiers dans des épisodes incroyables, comme lorsqu'il a tenu sur la scène du Moulin le rôle d'une meneuse de revue de type "Moulin Rouge" ou participé à Aubagne à la reprise du "Merlusse" de Marcel Pagnol avec... Michel Galabru ! En revanche, rares étaient ceux qui savaient qu'il était un maître des arts martiaux (ceinture noire 1er dan d'aïkido) et un inlassable défenseur de la cause animale.
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https://www.youtube.com/watch?v=zATNakmM07U

"le Bar de la Femme sans tête

https://www.youtube.com/watch?v=rzmswCfP02Q

Le plus vieil antagonisme du monde a sa chanson emblématique avec ce classique :




Mais connaissiez-vous les versions de ces amusants montages ?











Et voici les paroles, pour mesurer l'impact de chaque "balle"

Anything you can do, I can do better.
I can do any thing better than you.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can, yes I can.
anything you can be I can be greater.
soon er or lat er, I'm greater than you.
No, you're not.
Yes I am.
No you're not.
Yes I am.
No you're not.
Yes I am, yes I am.
I can shoot a partridge with a single cartridge.
I can get a sparrow with a bow and arrow.
I can do most anything.
Can you bake a pie?
No.
Neither can I.
anything you can sing I can sing louder.
I can sing anything louder than you.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can, yes I can.
anything you can buy, I can buy cheaper.
I can buy anything cheaper than you.
Fifty cents.
Forty cents.
Thirty cents.
Twenty cents.
No you can't.
Yes I can, yes I can.
anything you can dig, I can dig deeper.
I can dig anything deeper than you.
Thirty feet.
Forty feet.
Fifty feet.
Sixty feet.
No you can't.
Yes I can, yes I can.
I can drink my liquor faster than a flicker.
I can do it quicker and get even sicker.
I can live on bread and cheese.
And only on that?
Yes.
So can a rat.
anything you can reach, I can go higher.
I can sing anything higher than you.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can, yes I can.
anyone you can lick, I can lick faster.
I can lick anyone faster than you.
With your fist?
With my feet.
With your feet?
With an axe.
No you can't.
Yes I can, yes I can.
Any school where you went, I could be master.
I could be master much faster than you.
Can you spell.
No I can't.
Can you add.
No I can't.
Can you teach.
Yes I can, yes I can.
I could be a racer, quite a steeple chaser.
I can jump a hurdle even with my girdle.
I can open any safe.
With out being caught?
Yes.
That's what I thought.
any note you can hold I can hold longer.
I can hold any note longer than you.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can.
No you can't.
Yes I can, yes I can.

Je regarde et c'est très drôle!

Je reviens d'un concert de Bob Dylan, non mais quelle catastrophe... Juste inaudible vocalement, musicalement, rien n'allait, je crois que c'est le pire concert de ma vie. Et je n'exagère pas, c'était vraiment inaudible
Seul point positif, Mark Knopfler en première partie qui a un peu sauvé la soirée mais qui n'est resté qu'une heure sur scène. Bref s'il vous vient à l'idée d'acheter une place pour aller voir Dylan, choisissez plutôt un cours de macramé à la MPT du coin, votre argent sera mieux employé

Décès de Donna Summer (1948-2012), la reine du disco.
Ah, le Hot Stuff entendu dans The Full Monty !

Le programme de la saison 2012/2013 de l'orchestre philharmonique de Berlin vient de paraître et peut être consulté ici. Si un Parfumé cherche à combiner un voyage avec un concert, les choix sont multiples.

Deux opéras en version concertante seront au programme, Poggy and Bess en septembre 12 et La Flûte enchantée en avril 13.

Maline a écrit:

Le programme de la saison 2012/2013 de l'orchestre philharmonique de Berlin vient de paraître et peut être consulté ici. Si un Parfumé cherche à combiner un voyage avec un concert, les choix sont multiples..

Que de tentations !

Ecoute du nouveau disque de Regina Spektor, What we saw from the cheap seats, ici.

Les petits films de Jesse "The Devil" Hughes (Eagles of Death Metal) sur son roadtrip Metal à travers l'Angleterre sont très chouettes : drôles, touchants, bricolés, simples.

Clic !
(toutes les oreilles et les yeux peuvent s'y attarder : vrai de vrai !)

C'est toujours amusant de voir la littérature être à l'origine de la vente de musique classique... On a eu Murakami qui a relancé Janacek, et on a maintenant...


Eh oui, Cinquante Nuances de Grey. L'auteur a sélectionne des musiques d'une originalité folle : Lakmé, La Traviata, les Variations Goldberg, du Debussy, Fauré (Requiem:In Paradisum), Bachianas Brasileiras n°5...
Bref, que des musiques vraiment pas connues.

Ah, lire du porno soft en écoutant Spem in alium, c'est quand même classe.


Sur le même principe, on peut aussi essayer de lire du Rimbaud avec un bon Eminem en fond.

Ce regain de popularité de Tallis m'a aussi fait sourire...

Shanidar est revenue, mais Ravi Shankar (1920-2012), lui, s'en est allé.

31 petites minutes de musique.

Je le croyais déjà mort. Parcours impressionnant. Je ne savais pas que c'était le père de la chanteuse Norah Jones.

ah oui, je l'avais un peu oublié... il fait partie de mes années flower power
quelque part je dois encore avoir des disques de lui... mais depuis des années plus de tourne-disque

Un type qui dans le respect de sa tradition était ouvert à tous les partages. Exemplaire!