Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Alex de la Iglesia

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traversay
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MessageSujet: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMar 21 Juin 2011 - 22:33

Alex de la Iglesia 12530510

Citation :
Álex de la Iglesia, de son vrai nom Alejandro de la Iglesia Mendoza, né le 4 décembre 1965 à Bilbao (Espagne), est un réalisateur, scénariste et producteur de film espagnol.

Formé à la "grande école" des ciné-clubs, décorateur puis directeur artistique sur les plateaux de cinéma et de télévision, il passe à la réalisation au début des années 1990 grâce à Pedro Almodóvar qui finance son premier long métrage, Action mutante. Ainsi débutent une renommée internationale et un succès non démenti pour une œuvre comptant à ce jour neuf longs métrages où s'expriment un style décalé et baroque ainsi qu'un goût prononcé pour l'humour noir.

En 2009, il succède à Ángeles González-Sinde, qui est nommée ministre de la culture, à la présidence de l'Académie du Cinéma Espagnol, l'instance qui délivre les Prix Goya, équivalents des Césars français. En 2011, il quitte cette fonction de façon fracassante pour protester contre la récente loi Sinde, version atténuée de l'Hadopi française, et consacre son discours de clôture de la Cérémonie des Goya, le 14 février, à une défense d'Internet dans l'économie culturelle1.

En 2013, il sort Les Sorcières de Zugarramurdi2 un long-métrage tourné entre la France et l'Espagne avec Hugo Silva, Mario Casas et Macarena Gomez.

En 2014, il réalise Musaranas 3 un film noir sur l'agoraphobie avec Macarena Gomez et Nadia de Santiago.
source : wikipedia.org

Alex de la Iglesia 19746172

Balada triste d'Alex de la Iglesia
Citation :
Espagne, 1937. Pendant que la Guerre Civile espagnole fait rage, un cirque ambulant tente de survivre. Trente cinq ans plus tard, deux clowns vont s’affronter jusqu’à la mort par amour pour une belle acrobate.

Tu parles d'un cirque ! Certes, oui, l'expression est bien faible devant le spectacle proposé par Alex de la Iglesia dans Balada triste (de la trompeta, selon le titre en VO, et cela a son importance). Le film, d'un nihilisme intégral, est un cocktail de genres cinématographiques passés au robot mixeur ! De l'horreur, de la comédie noire, du suspense, du gore, du western, du politique, de la tragédie, de la comédie romantique, enfin, bref, tout ce qui peut exister est recyclé et broyé dans un scénario qui a des allures de machine infernale et inarrêtable. Ames sensibles s'abstenir, allergiques aux giclées de sang, aussi, esprits cartésiens, pareil. Avec son arrière-plan franquiste, qui lui donne des allures de métaphore, le film est le théâtre de toutes les outrances et de tous les excès, dans un univers baroque et barré qui rappelle aussi bien Fellini, qu'Hitchcock et, surtout, Frankenstein. Evidemment, devant un truc aussi hénaurme, ça passe, ça casse ou ça lasse. On est tellement souvent dans le n'importe quoi, que les deux dernières options tiennent la corde. Mais, à bien y réfléchir, une telle rage de filmer, et avec quelle maestria, peut aussi faire pencher la balance de l'autre côté, parce que l'aspect jubilatoire de la chose existe bel et bien (pas pour tous les publics, c'est entendu). Contrairement à ce que clame sa campagne de promotion, Balada triste n'est certainement pas le film espagnol le plus original de la décennie, mais plutôt le plus frappadingue et "grotesque" de l'année, et ce, haut la main, et tous pays confondus.
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Spoiler:


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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyJeu 23 Juin 2011 - 21:27

animal a écrit:
le de la Iglesia je tente le weekend prochain !

Après la critique de Traversay, j'ai bien envie de le voir moi aussi !
Et la critique sur Critikat est vraiment pas mal aussi ! A lire : ICI

traversay a écrit:


Spoiler:

affraid En fait je vais peut-être pas y aller de sitôt... innocent Laughing
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyJeu 23 Juin 2011 - 22:26

Tu devrais y aller Coli. Alex de la Iglesia, c'est bien !
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyDim 26 Juin 2011 - 21:33

traversay a écrit:
Alex de la Iglesia 19746172

Balada triste d'Alex de la Iglesia
Citation :
Espagne, 1937. Pendant que la Guerre Civile espagnole fait rage, un cirque ambulant tente de survivre. Trente cinq ans plus tard, deux clowns vont s’affronter jusqu’à la mort par amour pour une belle acrobate.

Tu parles d'un cirque ! Certes, oui, l'expression est bien faible devant le spectacle proposé par Alex de la Iglesia dans Balada triste (de la trompeta, selon le titre en VO, et cela a son importance). Le film, d'un nihilisme intégral, est un cocktail de genres cinématographiques passés au robot mixeur ! De l'horreur, de la comédie noire, du suspense, du gore, du western, du politique, de la tragédie, de la comédie romantique, enfin, bref, tout ce qui peut exister est recyclé et broyé dans un scénario qui a des allures de machine infernale et inarrêtable. Ames sensibles s'abstenir, allergiques aux giclées de sang, aussi, esprits cartésiens, pareil. Avec son arrière-plan franquiste, qui lui donne des allures de métaphore, le film est le théâtre de toutes les outrances et de tous les excès, dans un univers baroque et barré qui rappelle aussi bien Fellini, qu'Hitchcock et, surtout, Frankenstein. Evidemment, devant un truc aussi hénaurme, ça passe, ça casse ou ça lasse. On est tellement souvent dans le n'importe quoi, que les deux dernières options tiennent la corde. Mais, à bien y réfléchir, une telle rage de filmer, et avec quelle maestria, peut aussi faire pencher la balance de l'autre côté, parce que l'aspect jubilatoire de la chose existe bel et bien (pas pour tous les publics, c'est entendu). Contrairement à ce que clame sa campagne de promotion, Balada triste n'est certainement pas le film espagnol le plus original de la décennie, mais plutôt le plus frappadingue et "grotesque" de l'année, et ce, haut la main, et tous pays confondus.
Alex de la Iglesia 19512110

Spoiler:

Foutu bazar que celui-là ! j'ai trouvé le générique assez excellent avec un sauvage mélange d'images d'histoire, religion, et marchandes qui annonce en quelque sorte la couleur. Pour le reste j'avoue avoir trouvé l'image un peu moche dans ses tons du moment et que le film renouait avec un semblant de mou façon Action mutante. Une succession très rapide de mélanges violents, quelques traits d'humour pieds dans le plat et décalé à froid, mais une sensation d'amertume qui prend à l'ouverture avec une guerre civile en très mauvaise blague et des scènes de combat à la fois crades et stéréotypés (ce qui me semble beaucoup plus amer que rigolo). Une folie pas très douce avec des moments frappants dans le mélange. Si ce n'est pas son film le plus réussi (à mon sens) c'est celui que j'ai vu dans lequel il pousse le plus les juxtapositions d'images et en les liant à son pays, ce qui pourrait être une ambition pas si bancale.

Pas eu ma dose de Def con dos. Mais on a Santiago Segura.
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MessageSujet: Balada triste [Alex de la Iglesia]   Alex de la Iglesia EmptySam 23 Juil 2011 - 9:40

Balada triste (2011) d’Alex de la Iglesia

Alex de la Iglesia Aff15
Synopsis :
Citation :
Dans l’enceinte d’un cirque, les singes crient sauvagement dans leur cage tandis qu’à l’extérieur, les hommes s’entretuent sur la piste d’un tout autre cirque : la guerre civile espagnole. Recruté de force par l’armée républicaine, le clown Auguste se retrouve, dans son costume de scène, au milieu d’une bataille où il finira par perpétrer un massacre à coup de machette au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, Javier, le fils du clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un invraisemblable panel de personnages marginaux, comme l’homme canon, le dompteur d’éléphants, un couple en crise, dresseurs de chiens mais surtout un autre clown : un clown brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio. Les deux clowns vont alors s’affronter sans limite pour l’amour d’une acrobate, la plus belle et la plus cruelle femme du cirque : Natalia.

Intriguée par ce film qui promettait à la fois d’être « baroque », « excessif », « grandiloquent » et d’une violence « extrême », j’ai eu envie de me pencher sur le cas…
Le début du film correspond en effet à tous ces termes et s’ouvre sur un spectacle de cirque dont l’ambiance joyeuse est rapidement balayée par le souffle guerrier de l’Espagne franquiste. Au milieu d’une brume sombre et humide, Javier et son père le clown sont séparés et subissent individuellement leur destinée marquée par ces années de violence et de dictature. La folie règne sourdement au milieu des camps et les dernières paroles du père de Javier finiront par marquer son existence jusqu’à la fin de ses jours, se renforçant inévitablement au fil du temps.

Alex de la Iglesia Balada10

On se retrouve ensuite quelques années plus tard, lorsque Javier, devenu clown à son tour, intègre une nouvelle compagnie de cirque. La violence semble avoir cessé d’être la norme, et l’on découvre en même temps que Javier ce paysage rempli de personnages excentriques, beaux et joyeux, émerveillement de l’enfant qu’il n’a pas pu être. Mais au milieu de cette cour féérique surgit à nouveau la violence et la folie en la personne du clown Sergio. Tout aurait pu se passer sans anicroche si ce clown et Javier n’avaient pas été épris de la même jeune femme. Evidemment, ce n’est pas le cas, et en amour comme pour le reste, il faut se battre pour conquérir. La violence de Sergio réveille celle de Javier, et à partir de ce moment-là, tout ne sera plus qu’une escalade vertigineuse de tortures, d’agressivité et de haine.
Malheureusement, le crescendo est tel qu’il atteint rapidement des sommets sur lesquels Alex de la Iglesia aura du mal à rester jusqu’à la fin du film, la dernière partie ne tenant qu’à une suite de brutalités qui rivalisent toutes de grossièreté. Plutôt lassant. La folie douce et amère a cédé place au pétage de câbles bien en règle des grosses productions hollywoodiennes, la seule originalité tenant au fait que le combat est mené par deux hommes déguisés en clown. Suffit-il d’un costume pour faire croire qu’il y a de la profondeur là où le spectateur ne voit qu’un défouloir épuisant ?

Alex de la Iglesia Photo-10
Extrait d’une interview d’Alex de la Iglesia où celui-ci s’explique sur ses références : ICI

Avec Balade Triste, vous signez votre film le plus ambitieux, marqué par la volonté de traduire les convulsions politiques d'un pays avec des références au cinéma fantastique, au burlesque et à votre propre parcours.
Exactement. Il n'est pas interdit d'assimiler les deux clowns à des groupes politiques qui se disputent l'amour d'une femme et donc le pouvoir d'un pays. Et Franco passe pour un clown. Derrière cette métaphore, j'avais envie de montrer la Guerre Civile comme une tragédie grotesque. C'est comme dans cette scène où un cascadeur demande, suite à un accident : «je vais bien?» et que personne n'ose lui répondre parce qu'il a deux jambes et deux bras en moins. L'influence des mélodrames fantastiques de Tod Browning est évidente. La mort du père dans la première partie fait référence à celle de Lon Chaney dans L'inconnu (1927). Cette scène m'a marqué plus jeune parce qu'il y avait une dimension sacrificielle hallucinante : le personnage se coupait les bras pour ne plus effrayer la femme qu'il aimait, traumatisée par les mains d'hommes. Symboliquement, le geste était bouleversant. Je pense aussi à un film comme Larmes de clown (Victor Sjöström, 1924). C'est comme chez Buster Keaton : on peut ricaner du personnage mais les situations auxquelles il est confronté sont dignes d'un film d'horreur.
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyVen 4 Nov 2011 - 2:14

C'est ma periode cinéma ces temps-ci, et à chaud un film que je viens de voir sans arriver à analyser ce qui m'a tant plu. L'originalité et la folie probablement, je pense de très très loin à Berni, mais j'avoue avoir était touché par ce film espagnol (j'aime le cinéma espagnol mais jamais de cette façon). C'est le genre de film dans lequel je reste un bonne heure après le générique. Mais sur celui ci je me retiendrais de tout avis détailles. Si quelqu'un à une explication.

Balada Triste De Trompeta

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Pour ceux que l'originalité suffi comme pour moi, je vous y invite!
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MessageSujet: balada triste   Alex de la Iglesia EmptyVen 4 Nov 2011 - 7:00

j'ai un gros faible pour Le Crime farpait.

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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptySam 5 Nov 2011 - 22:16

Balada Triste De Trompeta

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Je l'ai vu. En deux fois. Manque de concentration à la première vision, et après... impossible à suivre. A la deuxième fois... j'ai tenu, mais alors... comme Traversay, Coli et Animal, j'ai trouvé que c'était too much.
La surenchère de jusqu'où ils vont, jusqu'où l'esthétisme est poussé, les symboles, les cascades, le rire sombre, fou, glauque, malsain. Un humour plus que noir et désabusé, vraiment ... mauvais, cynique. L'impression d'un film où De La Iglesia a mis toute sa rancœur. Tout en "masquant" tout ça sous des masques gluants, gras, crades, qui bavent et dégoulinent partout en une sorte de mélasse putride.

Des moments abracadabrants, des situations absurdes, des coïncidences d'il faut pas pousser mémé (dans les orties). A la fin, on y croit plus. Et ... on s'ennuie.

Je le préférais avant Alex De La Iglesia. (Même si je reconnais qu'il y a de très bonnes idées dans son film, et des choses qui passent très bien, j'ai presque l'impression que c'est un film de deuil, de fin de quelque chose. Un testament ?)
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptySam 5 Nov 2011 - 23:12

ce n'est plus un "joyeux bordel". trop ancré dans une certaine réalité finalement ?

je ne sais pas ce qu'il a dans les cartons. je reverrai volontiers le 800 Balas.
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMar 29 Nov 2011 - 9:41

animal a écrit:
ce n'est plus un "joyeux bordel". trop ancré dans une certaine réalité finalement ?

Ce n'est pas le côté réalistico-historique du film qui m'a gênée... d'ailleurs, au final, je n'y croyais pas à son histoire. Alors que ses autres films plus foutraques, et rigolards, j'y croyais. Ça me racontait quelque chose, j'étais "dedans".
Je trouve vraiment qu'il a voulu trop en mettre, trop de différentes couches de tons, de couleurs, de sensations. Et que ça se goupille très mal ensemble. Et cette impression qu'à la fin, il vomit tout ce qu'il peut.
Il parait qu'à la deuxième vision, il est plus digeste...
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMar 29 Nov 2011 - 22:01

Quand j'essaie d'y repenser maintenant, je ne me souviens plus que d'une figure de clown grotesque.
Et puis la blonde qui fait fantasmer le clown... les scènes de viol (?)... deux ou trois éléphants et girafes...

Bon, je crois que ça ne m'a pas trop marquée en fait intense reflexion
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMer 30 Nov 2011 - 21:09

pour la précision je ne parlais pas couleurs ou sensations mais choses mises dedans le film.
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMar 14 Aoû 2012 - 22:24

animal a écrit:
j'ai un gros faible pour Le Crime farpait.


C'est une folie ce film !
J'ai adoré, bien enlevé, super bien joué
On a le sourire aux lèvres du début à la fin, ce qui n'empêche pas une bonne petite leçon de philosophie au passage.

Merci Panda.
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMar 14 Aoû 2012 - 22:25

huhu. pour moi c'est son film farpait.

un plaisir à partager !
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MessageSujet: Re: Alex de la Iglesia   Alex de la Iglesia EmptyMar 14 Aoû 2012 - 22:29

Yes

Et là j'ai Balada triste qui m'attend, mais je suis sûre que je ne jubilerai pas autant.
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