Repue, j´ai vu et écouté les versions de Mouawad et du frère de Cantat au travers des liens indiqués par Marie ( vidéos).
Je reste prudente, des fois que la polémique surgisse aussi sur ce fil!
Chacun des interrogés se retranchant derrière un écran de fumée dès que répondre directement se fait trop embarrassant, on préfère s´appuyer ou se lancer sur une autre idée, introduire ou brandir un nouveau thème qui chasse le sujet de la question première, bien trop compromettant.
C´est Sophocle et le théâtre pour Mouawad, et c´est la manipulation dont se sont emparés les médias pour le frère ("Hermanísimo" dirait-on en espagnol, avec cette espiègle liberté linguistique que la langue espagnole consent à celui qui peut manier le substantif sans adjectiver).
Le frère- contrairement à Mouawad-ne court aucun des risques commerciaux, professionnels (monter une pièce, avec sur le dos, la responsabilité humaine et financière de toute une équipe sans laquelle la représentation serait impossible) il peut donc y aller avec les coups bas et le déballage du linge sale qu´il ressort au sujet de Marie ( conduite en état d´ivresse de Marie+ 4 enfants de 4 pères différents et non 3 comme l´avait dit trop complaisamment la presse, et puis le changement de patronyme, de Marquant à Trintignant, comme preuve des problèmes de personnalité de Nadine). Bref, finalement il attaque avec des arguments du même acabit que cette presse qu´il dénonce.
Non, son opération " palette de gris" ne m´a pas convaincue tout simplement parce que ses arguments semblent provenir d´un monde mesquin ( "Qui a commencé le premier?": on se croirait á l´école.
Au moins, Mouawad faisait bien la distinction entre Morale et Justice. L´aspect moral d´une part, et le second regard, la seconde opportunité que peut offrir la justice des hommes au travers de la soumission aux lois, une fois que le coupable a payé pour les excès de sa brutalité.
Mais je ne sais pas encore de quels sous se compose cette monnaie.