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| Fédor Dostoïevski [Russie] | |
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Auteur | Message |
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titete Envolée postale
Messages : 136 Inscription le : 04/07/2012
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Ven 28 Fév 2014 - 23:08 | |
| Désolé, je peux mettre de côté la lecture. Quand est-ce que vous commencez pour que je sache un peu ce que je peux lire en attendant ? | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Sam 1 Mar 2014 - 0:05 | |
| Je te taquinais. On devait commencer en Mars mais ça fait longtemps que ça n'a pas été évoqué.... | |
| | | titete Envolée postale
Messages : 136 Inscription le : 04/07/2012
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Mer 19 Mar 2014 - 16:44 | |
| J'ai terminé l'Adolescent, traduction de Pierre Pascal. Je vais brièvement décrire le contexte du roman. Arkadi est le fils illégitime de Versilov un noble et de Sonia une de ses servantes, venant de se marier avec un serf du nom de Makar Dolgorouki. Illégitime parce que jamais reconnu mais il est très tôt séparé de sa mère et envoyé, par Versilov, en pension au milieu d'enfants de la haute société. Il n'a donc presque aucun contact avec Versilov, sa mère ou Makar (un prototype d'Alioucha ? en tout cas un errant croyant qui vante notamment la solitude de l'ermite au détour d'une belle tirade). C'est une certaine Tatiana Pavlovna qui s'occupe de lui. A la fin du lycée il décide de ne pas aller à l'université et est rappelé par Versilov à Saint Petersbourg chez un vieux prince. Pourquoi ne veut-il pas aller à l'université ? Parce qu'il a son idée, une idée de ce qu'il veut accomplir. Comme dans beaucoup des romans de Dostoievski, l'histoire est une toile de fond sur laquelle se posent les personnages et leur caractère. L'intrigue repose sur un entremêlement d'amours impossibles, chantage, héritage, tout ceci reposant sur l'existence d'une lettre qu'a en sa possession Arkadi. Celle-ci pourrait perdre la fille du vieux prince chez lequel il travaille. Mais ce n'est pas le plus important. Ce qui ressort de ce livre c'est une extrême confusion. Il ne faut pas chercher de longues tirades exposant des idées mais plutôt des esprits qui déraillent et souvent comme le dit Versilov : "Ma passion, c'est de parler sans développer". On retient donc des idées lancées, des passages comme ceux sur le rire, l'amour de l'autre ou celui sur le russe européen. - Citation :
- Mon ami, aimer les hommes comme ils sont est impossible. Et pourtant il le faut. C'est pourquoi fais leur du bien en réfrénant tes sentiments, en te bouchant le nez et en fermant les yeux ( cette dernière condition est indispensable)
Le récit est présenté sous forme des mémoires d'Arkadi. Ce qui ajoute à la confusion : on est ballotté à travers les méandres de son esprit et de son émotivité à fleur de peau. Arkadi est un adolescent timoré rêvant de grandeur, de puissance, de liberté et de pouvoir. De laquais devenir maître et de là faire le triomphe de la nullité. Arkadi est perdu, rêve aussi de solitude mais cherche son père, cherche à comprendre qui cet homme qu'il admire et surtout au fond de lui a honte de ce qu'il est. Il n'est pas armé pour entrer dans ce monde d'intrigues dans lequel il a pourtant une place centrale. Et ce sont ses sentiments qui le guident, bien souvent vers des actes passionnés et déplacés qu'il regrette l'instant d'après. Dostoievski réussit le portrait d'un adolescent timide en rebellion. Si Arkadi est émotif passant d'un extrême à l'autre, les autres personnages sont tous plus ou moins atteint de folie ou de caractères qui poussent à la démesure. Versilov noble déchu rêvant d'un idéal brumeux a des accès schizophréniques et ses conversations avec son fils sont absolument décousues et leur sens n'est bien souvent pas très clair. C'est la grande force du livre. Faire naître la folie, la maladie mais aussi tous les mauvais côtés des personnages, leur bassesse qui s'imposent à eux. On parle de chantage, d'héritage et donc de personnages qui cherchent à récupérer de l'argent, qui oublie leur honneur. La haute société s'abaisse au niveau des intrigues et machinations populaires. Mais cette folie, ce côté brumeux, emmêlé est peut être aussi une faiblesse du livre qui fait que je suis ressorti de cette lecture en ayant une grande impression de vide. Comme si les 600 pages n'avaient en fait rien apporter, comme si l'on avait discouru sans faire attention au sens véritable des paroles prononcées quand bien même les personnages sont vraiment très fouillés. Un livre réussi sur la folie (même si la fin est, pour ma part, un peu ratée, essayant de donner du sens et de remettre en ordre ce qui justement devrait rester chaos). Ce n'est cependant pas avec ce livre que je conseillerais de découvrir cet auteur mais qui sait ? | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Mer 19 Mar 2014 - 16:55 | |
| Merci pour ce commentaire titete. Le sujet semble intéressant mais je retiens surtout que ce n'est peut-être pas la meilleure porte d'entrée dans l'univers de Dostoïevski ! | |
| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Mer 19 Mar 2014 - 17:05 | |
| - shanidar a écrit:
- mais je retiens surtout que ce n'est peut-être pas la meilleure porte d'entrée dans l'univers de Dostoïevski !
ET moi de même : je l'ai dans ma PAL depuis longtemps mais je crois qu'il attendra encore . Merci pour ton commentaire Titete . | |
| | | Dreep Sage de la littérature
Messages : 1435 Inscription le : 14/03/2014 Age : 32
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Jeu 20 Mar 2014 - 13:41 | |
| J'ai souvent entendu dire qu'il fallait suivre l'ordre chronologiques des publications de Dostoïevski. Moi j'ai commencé par Les Frères Karamazov, donc bon, je suppose que tout dépend de ce qu'on veut lire de cet auteur, une ou deux oeuvres, ses oeuvres principales, ou toute son oeuvre. J'étais pas sûr de vouloir lire toute son oeuvre avant de l'aborder.
Là, je pense que mon prochain sera Les Démons. | |
| | | titete Envolée postale
Messages : 136 Inscription le : 04/07/2012
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Sam 22 Mar 2014 - 15:44 | |
| J'avais jamais entendu ça pour l'ordre chronologique (tu as fait exprès de prendre son dernier du coup ? ). Les Démons m'avait vraiment beaucoup plu. J'ai commencé pour ma part Dostoievski par "Le Joueur" puis "Crime et châtiment" qui m'avait transporté.
Dernière édition par titete le Sam 22 Mar 2014 - 18:07, édité 1 fois | |
| | | Dreep Sage de la littérature
Messages : 1435 Inscription le : 14/03/2014 Age : 32
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Sam 22 Mar 2014 - 16:48 | |
| Oui et non, j'avais vraiment envie de lire Les Frères Karamazov. Je l'avais déjà commencé en Seconde, mais j'avais décroché. Tout ce que j'en lisais m'a donné envie de retenter le coup. Et puis, je savais pas très bien si je voulais lire toute sa bibliographie, donc j'ai commencé par les principaux. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Mer 16 Avr 2014 - 9:44 | |
| Un cœur faibleUn récit très court, essentiellement composé de dialogues, lesquels sont essentiellement composés d'interjections et de répétitions. L'ambiance de la nouvelle est hystérique, l'exaltation des deux personnages est paroxystique et angoissante. Vassia est un jeune homme au cœur fragile, au corps marqué d'une bosse et qui soudain annonce à son ami Arkadi qu'il est amoureux et qu'il va se marier. Tout devrait donc être joyeux mais ce n'est pas le cas. Vassia, nerveux, au bord de la crise de démence, larmoyant, se jetant au cou de son ami, l'étreignant, le rejetant, le reprenant lui révèle qu'il est très en retard dans son travail et qu'il ne peut faire défaut à son employeur. C'est une question d'honneur… Une question qui va le précipiter dans la folie alors que son ami tente par tous les moyens de le raisonner (il l'étreint, pleure, le gronde et pleure encore). L'atmosphère est surchargée de cris, de détresse et d'exaltation. C'est presque pénible à lire. En tout cas déroutant, étourdissant, peut-être même effrayant. S'agirait-il de l'âme russe ? Tourmentée, pleureuse et criarde ? j'ai un peu de mal à accéder à ces découpages mais force est de constater que Dostoïevski dans cette nouvelle ne retient pas les sentiments de ces personnages mais les exacerbe à outrances. Ereintant ! | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Jeu 17 Avr 2014 - 21:39 | |
| - shanidar a écrit:
- Un cœur faible
Un récit très court, L'atmosphère est surchargée de cris, de détresse et d'exaltation. C'est presque pénible à lire. En tout cas déroutant, étourdissant, peut-être même effrayant. S'agirait-il de l'âme russe ? Tourmentée, pleureuse et criarde ? j'ai un peu de mal à accéder à ces découpages mais force est de constater que Dostoïevski dans cette nouvelle ne retient pas les sentiments de ces personnages mais les exacerbe à outrances. Ereintant ! Un récit très court? De Dostoïevski? Mais tu as lu d'autres choses de lui? | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Jeu 17 Avr 2014 - 21:44 | |
| Le double
Goliadkine est conseiller titulaire de 9ème rang donc qui n’a pas encore acquis la noblesse personnelle que le 8ème rang obtient. Ses employeurs appartiennent certainement à la noblesse. Il est invité à l’anniversaire de la fille de son supérieur mais on refuse de le laisser entrer. Il ne s’y résous pas et entre tout de même par une porte dérobée. Il se donne en spectacle et sort de cette fête humilié. En rentrant chez lui il se sent au bord du gouffre. Ses démons le poursuivent, ses ennemis qui le persécutent et veulent sa chute. il croise un homme à deux reprises, comme un rêve qui recommencerait deux fois, qui lui ressemble en tout point jusqu’à porter le même nom de famille. Cet homme s’incruste petit à petit dans sa vie jusqu’à lui subtiliser son identité le fruit de son travail. Il va le pousser diaboliquement dans ses retranchement et se servir de son ridicule pour briller à sa place. Mais ce double existe-t-il vraiment ? Personne ne semble remarquer la ressemblance. Goliadkine n’a pas sa prestance et l’éloquence qui pourrait le sauver dans certaines situations épineuses. Goliadkine jeune, comme il l’appelle, est gouailleur, et sait se rendre sympathique. Le personnage de Goliadkine fait mention depuis le début du masque que les autres portent alors que lui n’est qu’honnêteté. Je ne peux pas ne pas faire un lien avec L’idiot, que je n’ai pas encore lu mais dont j’ai entendu parler dans l’émission de radio les nouveaux chemins de la connaissance(Eglantine sourire ) sur L’idiot où le thème du double est très présent aussi. Et en écoutant cette émission j’ai retenu ce texte: Un mot exprime à lui seul ce double caractère solitaire et inconnaissable de toutes choses au monde, le mot idiotie. Idiot, signifie simple, particulier, unique, puis par une extension sémantique dont la signification philosophique est de grande portée, personne dénuée d’intelligence, être dépourvu de raison. Toute chose, toute personne, sont ainsi idiote dès lors qu’elle n’existe qu’en elle-même. C'est-à-dire sont incapables d’apparaitre autrement que là où elles sont, et telles qu’elles sont. incapable donc et en premier lieu de se refléter, d’apparaitre dans le double du miroir. Le traité de l’idiotie de Clément rosset
Est-ce que le double est une autre version de lui-même, un être qui pourrait réussir s’il portait un masque, qui serait double au lieu d’être simple, entier jusqu’à l’indigestion des autres ? Un être honni qui saurait profiter de sa fragilité de son honnêteté, justement à cause de son caractère double ? Depuis le début G se sent persécuté, parle d’ennemis et essaye de convaincre ses supérieurs de l’injustice qu’il subit. Est-ce que ses supérieurs refusent de l’écouter et sont réellement injuste avec lui ou ses plaintes continuelles les laissent impuissants et gênés ? Etait-il vraiment invité à cette fête où on a refusé de le laisser entrer à cause des complots que ses ennemis auraient fomentés contre lui (comme il dit)? Ou a-t-il voulu croire qu’il était invité et alimenter son sentiment de persécution ? – Je vais droit mon chemin, moi, Christian Ivanovitch, au grand jour, sans chercher les voies détournées, car je les méprise et les laisse aux autres. Loin de moi le désir d’humilier certains qui sont peut-être plus honorables que vous et moi… pardon, je voulais dire : plus honorables que moi et d’autres, Christian Ivanovitch, et non que vous et moi. J’ai horreur des allusions : je suis impitoyable pour la basse hypocrisie, je méprise les racontars et les calomnies. Je ne porte le masque qu’à l’occasion d’une mascarade et non point tous les jours, devant tout le monde. Pour finir, je voudrais vous poser une question, Christian Ivanovitch, une seule : Comment vous vengeriez-vous d’un ennemi, d’un ennemi mortel – ou du moins que vous considéreriez comme tel ?… | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Ven 18 Avr 2014 - 9:43 | |
| - pia a écrit:
- shanidar a écrit:
- Un cœur faible
Un récit très court, L'atmosphère est surchargée de cris, de détresse et d'exaltation. C'est presque pénible à lire. En tout cas déroutant, étourdissant, peut-être même effrayant. S'agirait-il de l'âme russe ? Tourmentée, pleureuse et criarde ? j'ai un peu de mal à accéder à ces découpages mais force est de constater que Dostoïevski dans cette nouvelle ne retient pas les sentiments de ces personnages mais les exacerbe à outrances. Ereintant ! Un récit très court? De Dostoïevski?
Mais tu as lu d'autres choses de lui? C'est une nouvelle d'environ 80 pages (format Actes-sud) et j'ai lu puis relu L'éternel mari dont je n'ai pas trouvé la porte d'entrée ! Les mots s'alignent mais je ne comprends pas ce que l'auteur exprime... Mais je ne baisse pas les bras ! | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Ven 18 Avr 2014 - 20:35 | |
| - shanidar a écrit:
C'est une nouvelle d'environ 80 pages (format Actes-sud) et j'ai lu puis relu L'éternel mari dont je n'ai pas trouvé la porte d'entrée ! Les mots s'alignent mais je ne comprends pas ce que l'auteur exprime... Mais je ne baisse pas les bras ! Cela me semble étrange alors que tu peux comprendre l'aventure mystique de koestler en Espagne.... | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Mar 22 Avr 2014 - 20:29 | |
| - pia a écrit:
- shanidar a écrit:
C'est une nouvelle d'environ 80 pages (format Actes-sud) et j'ai lu puis relu L'éternel mari dont je n'ai pas trouvé la porte d'entrée ! Les mots s'alignent mais je ne comprends pas ce que l'auteur exprime... Mais je ne baisse pas les bras ! Cela me semble étrange alors que tu peux comprendre l'aventure mystique de koestler en Espagne.... c'est que pour l'instant je n'ai rien vu de 'mystique' dans mes lectures de Dostoïevski et que, à propos de Koestler, je penche plus pour une révélation d'ordre métaphysique que mystique. La découverte d'une troisième voie le bouleverse et va le transformer de fond en comble mais je ne crois pas que cela ait à voir avec (je ne sais pas comment dire) le voile qui se déchire et permet de regarder en face le visage de Dieu ? J'ai l'impression que Koestler a réussi à transformer son désir de se donner en une compréhension plus vaste du monde (l'acceptation de son énigme), et je crois (sans être vraiment sûre) que le mystique a la sensation de traverser le miroir et de comprendre le Grand Tout. Là où Koestler constate l'existence de ce Grand Tout, les personnages de Dostoïevski seraient près de le comprendre ??? Je ne sais pas... Mais je compte poursuivre ma rencontre avec Dosto pour affiner tout ça ! (pardon d'avoir tardé à te répondre, pia ; mais il m'a fallu réfléchir un moment avant de comprendre ce que tu voulais dire et de trouver les mots pour te répondre -je ne suis pas certaine d'avoir compris d'ailleurs et je réponds peut-être à côté-) | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Fédor Dostoïevski [Russie] Mar 22 Avr 2014 - 22:12 | |
| - shanidar a écrit:
C'est une nouvelle d'environ 80 pages (format Actes-sud) et j'ai lu puis relu L'éternel mari dont je n'ai pas trouvé la porte d'entrée ! Les mots s'alignent mais je ne comprends pas ce que l'auteur exprime... Mais je ne baisse pas les bras ! C´est vrai que je n´ai pas développé et que ma phrase portait à confusion. Ce que je voulais dire (malgré le fait que je n'ai pas lu les nouvelles dont tu parles donc je ne peux pas en parler vraiment) était que autant je n'ai pas pu entrer dans "l'ouverture métaphysique" que Koestler dit qu'il a vécu en Espagne, autant l'univers de Dostoïevski ne me semble pas éloigné de moi et me semble presque naturel. J'y entre sans difficulté. Et toi au contraire tu dis que tu n'as pas trouvé la porte d'entrée. Je faisais juste la comparaison...Je trouvais ça étonnant! Maintenant c´est vrai qu´on a très vite dit qu'il a avait eu une crise mystique en prison. Est-ce que c'est lui qui l'a appelé comme ça? Je ne me souviens plus. Bien que je n'ai pas trouvé la porte d'entrée qui aurait pu me rendre ce passage intéressant et donc que je n'ai pas assez fouillé surement...à la lumière de ton commentaire, il n'y a pas, en effet, vraiment de dimension mystique dans ce que j'ai lu. Il n'y a pas de voile qui se déchire pour comprendre le grand Tout ou pour recevoir "Dieu"...Ce serait plus une série de révélations métaphysiques qu'il a eu l'occasion de creuser. Il parle, il me semble, beaucoup de causalité, de temps et d'espace. Mais comme je n'y suis pas entrée...Je ne me souviens plus de beaucoup de choses. | |
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