Que lisez-vous en décembre?

animal a écrit:

rien à voir avec Jostein ... surtout profite bien de l'ambiance qui est aussi une certaine psychologie. J'avais des réserves à ma première lecture, et pourtant...

Je ne rentre pas dedans. Rien à faire.
Je le pose, on verra plus tard.

Mais c'est vraiment le style qui me repousse, je le trouve boursouflé, ampoulé (selon moi).

Par certains côtés, il peut rappeler Proust, sauf que Proust, c'est en plus un philosophe ambulant. Je veux dire qu'il y a la recherche formelle et le fond, avec une profondeur de réflexion abyssale. Là, je peine même à comprendre l'intérêt de l'intrigue. 2 mecs, une femme belle. Bon, et alors ?

Mais ça doit venir de moi. Je suis trop fatiguée en ce moment pour m'atteler à ce genre d'esthète des lettres particulièrement exigeant.

En revanche, j'en ai commencé un autre qui s'annonce divin.


Je sais que vous rêvez de savoir qui c'est, mais j'en parlerai quand j'aurai fini.

Pour ne pas vendre la peau de...etc..etc...

Arabella a écrit:

La danse sacrale d'Alejo Carpentier. Bon, c'est vrai que je devais lire le mois dernier pendant qu'il était auteur du mois, mais le plus important est de finir par le lire.

je l'ai fini hier, j'espère que tu aimeras autant que moi, un livre-somme qui brasse énormément de dimensions, très riche, moins juvénile que Le partage des eaux mais très intense, avec une description très fine de certaines relations humaines !!

La corpulence du monde de Dominique Sigaud

Je lis " Rosa Candida" de Audur Ava Ólafsdóttir

Astazie a écrit:

Je lis " Rosa Candida" de Audur Ava Ólafsdóttir

j'avais beaucoup aimé

Après avoir lu, quasi dévoré par moments, Je ne suis pas celle que je suis de Chadhortt Djavann, je poursuis avec l'Iran et Persépolis de Marjane Statrapi. Je n'avais lu que le premier tome il y a quelques années, là je vais lire la totale.
En parallèle, Le mobilier national de Laurence Cossé.


De sang froid est un de mes meilleurs moments e lecture, même si, effectivement, c'est un livre très dur.

Je vais terminer Mon couronnement de Véronique Bizot aujourd'hui quelle bonne recommandation d'Igor

Arabella a écrit:

darkanny a écrit:

Les lâches de Joseph Skvorecky

J'ai déjà bien avancé, même si des choses m'agacent un peu (l'ego de l'auteur et du héros donc) l'ensemble me plaît bien, j'aime assez cette atmosphère troublée qui règne dans cette ville, avec cette révolution en sourdine qui se prépare (ou non), ces allemands qui n'en finissent pas de stationner là (on est en 1945 à Kostelec en Tchécoslovaquie), et les habitants qui sont à une période cruciale, ou de leur vie (comme les héros) ou de l'histoire de leur pays.

Me voilà un peu rassurée

Tu peux être TOTALEMENT rassurée et danser autour de la table, car plus j'avance plus je me régale.

kenavo a écrit:

Je vais terminer Mon couronnement de Véronique Bizot aujourd'hui quelle bonne recommandation d'Igor

J'ai toujours du mal à recommander un livre, on ne sait jamais comment il va être reçu.
C'est pour cela que je suis encore plus content quand il est apprécié !

édition: est plutôt que es

tina a écrit:

En revanche, j'en ai commencé un autre qui s'annonce divin.


Je sais que vous rêvez de savoir qui c'est, mais j'en parlerai quand j'aurai fini.

Pour ne pas vendre la peau de...etc..etc...

Tina, là tu exagères! Tu pourrais nous dire au moins le titre!!!

tina a écrit:

2 mecs, une femme belle. Bon, et alors ?

Oui et l'ampoule aussi, je crois que je vois ce que tu veux dire, ça faisait partie de mon doute quand j'ai lu le Rivage des Syrtes, j'ai été un peu déstabilisé et refroidi par une apparence.... romantique ? (au sens épais du terme quand même, faut reconnaitre). Après ce qui m'est resté, et me reste, ce sont le temps d'adaptation et les 'bizarreries' de cette écriture ambitieuse et travaillée. Un tour sur le fil peut-être aidera, mais surtout ça serait dommage d'en rester là.

Sur quel fil y a-t-il un lien vers une interview de Pascal Quignard qui se venge un peu sur Gracq ? Une des grandes différences entre les deux est que le second (question de génération ou pas seulement ?) peut s'exprimer à travers une puissance imaginaire, c'est à dire qu'il crée un contexte différent sur des référentiels qui lui sont propres (à lui) et d'une façon beaucoup plus poussée que pour une quête identitaire (ça c'est pas loin du bar a propos de l'interview-promo de la grande librairie) actualisée ou d'actualité. Toujours difficile de se changer de référentiel. La puissance de ce changement provoqué mais qui demande un effort non négligeable est importante chez Gracq je crois, pour le peu que j'en ai lu.

Ah, oui, et on va devoir laisser agoniser notre curiosité combien de temps avec tout ça ?

Cachemire a écrit:

Tina, là tu exagères! Tu pourrais nous dire au moins le titre!!!

Oui, j'exagère mais dis-toi que l'attente constitue le meilleur moment.


Dans la semaine, je l'aurai fini (seulement 300 pages, hélas).

J'ai fini par ailleurs un très court texte laissé par Philon d'Alexandrie et je posterai dès que possible. Car c'est passionnant à lire quand on sait que le bonhomme était contemporain du Christ et de Caligula. Il n'a jamais mentionné le premier dans ses écrits, mais a abondamment dénoncé la folie des empereurs Romains. Pour finir par créer lui-même son école (sa secte ?) des thérapeutes.

Pour Gracq, il faudra que je prenne son plus "simple" pour commencer. A voir plus tard.

Bon dimanche.

après La corpulence du monde de D. Sigaud (pas mal mais pas génial), je me demande si le moment n'est pas venu de me lancer dans L'Espoir de Malraux, sachant que la lecture de La danse sacrale m'a bien replongée dans l'atmosphère de la guerre civile espagnole... mais il y a la LC de langue arabe et la LC indienne... pfff... dilemme !

ouais mais pour une grande lectrice comme toi L'Espoir ce n'est pas grand chose. En tout cas il est prévu Alejo Carpentier manque juste du temps... et un livre sur une étagère.

Et si on (re) lisait Le Docteur Jivago de Boris Pasternark ?

bix229 a écrit:

Et si on (re) lisait Le Docteur Jivago de Boris Pasternark ?

pourquoi pas mais pas tout de suite....