Emmanuel Mouret

Un baiser s'il vous plait !
Réalisé par Emmanuel Mouret,
Avec Virginie Ledoyen Julie Gayet, Stefano Accorsi Frédérique Bel

Citation :

En déplacement pour un soir à Nantes, Émilie rencontre Gabriel. Séduits l’un par l’autre, mais ayant déjà chacun une vie, ils savent qu’ils ne se reverront sans doute jamais. Il aimerait l’embrasser. Elle aussi, mais une histoire l’en empêche : celle d’une femme mariée et de son meilleur ami surpris par les effets d’un baiser.
Un baiser qui aurait dû être sans conséquences...

Vu ce film hier, une petite comédie agréable, à l'humour un peu décalé qui joue sur les mots...entre désir, plaisir, amour, amitié, connivence...quelles sont les frontières? entre l'idée et l'acte, un jeu parfois drôle et même subtil, mais qui ne révolutionne pas le genre à mes yeux.
Moins bon que le Monde le laissait entendre en tout cas. J'ai trouvé les scènes entre Mouret et Virginie Ledoyen fort bien jouées, cocasses et même tendres, mais hormis cette partie (un peu longuette parfois) le reste m'a paru déjà un peu trop vu.
"Au croisement d'Eric Rohmer et de Raymond Queneau " lit-on: Quelles références! Woody Allen a fait beaucoup mieux il me semble. Mais bon, les acteurs sauvent la mise et Julie Gayet y est lumineuse!

Toujours dans le Monde

Citation :

Julie Gayet, délicieuse, y trouve un de ses meilleurs rôles au cinéma. Emmanuel Mouret, auteur et interprète principal de cette féerie, révèle, sous ses airs de faux ingénu, une persuasion machiavélique. Virginie Ledoyen, perdue de vue depuis trop longtemps, est tout simplement exquise en fille pragmatique débordée par ses émois.

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Un baiser s'il vous plait !
Réalisé par Emmanuel Mouret,
Avec Virginie Ledoyen Julie Gayet, Stefano Accorsi Frédérique Bel


... Suite du post plus haut, avec la vidéo de présentation

ICI

Avant qu'un baiser soit donné on ne peut pas savoir s'il sera petit ou grand...

Vendredi soir, avant-première de Fais-moi plaisir de Emmanuel Mouret, en présence de l'acteur/réalisateur. Tout le plaisir sera pour moi (sortie en salles le 24 juin).

Emmanuel Mouret a un style singulier, dans la comédie bourgeoise légère et fantaisiste... Un baiser s'il-vous-plaît m'avait déçue après Changement d'adresse. Je crois que je me laisserais quand même tenté par Fais-moi plaisir.

Je ne sais pas si j'irai voir ce film d' E.Mouret mais j'aime beaucoup l'affiche!

Un mot sur l'avant-première de Fais-moi plaisir de et avec Emmanuel Mouret. Je reparlerai du film, qui est un joli marivaudage rehaussé de scènes à la Tati et d'hommages aux grands burlesques. Ceux qui aiment Mouret, en règle générale, y retrouveront son univers si particulier (qui laisse aussi de marbre certains, c'est évident). Après la projection, un débat a permis de dialoguer avec le cinéaste qui s'est révélé charmant, modeste et pétri d'humour. Une exquise soirée, donc.

Fais-moi plaisir (Emmanuel Mouret).

C'est à croire que Emmanuel Mouret ne tourne que dans le but d'être entouré de jolies filles ! Dans Fais-moi plaisir, dernière fantaisie en date du réalisateur/acteur, le héros est séduit ad libitum par une myriade de jeunes femmes toutes plus séduisantes les une que les autres. Ce nouveau marivaudage de l'auteur de Laissons Lucie faire est exquis, malgré quelques problèmes de rythme, dans son univers immédiatement familier, fort opportunément rehaussé de teintes nouvelles, celle du burlesque, en particulier. Des scènes à la Tati se marient ainsi à ses dialogues toujours aussi surannés et drôles. Une bonne cuvée pour ce Mouret 2009, qui ne manque pas de cuisse, mais pas un crû exceptionnel, tout de même. Se déguste bien frais, de préférence.

traversay a écrit:

Fais-moi plaisir (Emmanuel Mouret).

C'est à croire que Emmanuel Mouret ne tourne que dans le but d'être entouré de jolies filles ! Dans Fais-moi plaisir, dernière fantaisie en date du réalisateur/acteur, le héros est séduit ad libitum par une myriade de jeunes femmes toutes plus séduisantes les une que les autres. Ce nouveau marivaudage de l'auteur de Laissons Lucie faire est exquis, malgré quelques problèmes de rythme, dans son univers immédiatement familiet, fort opportunément rehaussé de teintes nouvelles, celle du burlesque, en particulier. Des scènes à la Tati se marient ainsi à ses dialogues toujours aussi surannés et drôles. Une bonne cuvée pour ce Mouret 2009, qui ne manque pas de cuisse, mais pas un crû exceptionnel, tout de même. Se déguste bien frais, de préférence.

Vu dans la même journée Fais-moi plaisir et Whatever works

Peut-être que Fais-moi plaisir ne supporte pas la comparaison.
En tout cas, le film se voit... et s'oubliera bien vite. Cet univers ne m'a pas paru familier du tout, plutôt grands bourgeois (pour la famille du président, sa fille et ses domestiques) ou petits bourgeois, un peu décalés. Emmanuel Mouret, que je pensais volontairement gauche jouant l'inadapté au monde dans ses précédents films, m'est apparu cette fois comme un bien mauvais acteur. Des gags en plus très prévisibles. Un moment pas désagréable néanmoins, mais déjà le film précédent m'avait déçue, alors pas sûr que je récidive...

L'art d'aimer d'Emmanuel Mouret

Citation :

Au moment où l’on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus...

La forme a changé mais le fond et le ton restent les mêmes, avec une échappée ponctuelle vers la gravité qui lui sied d'ailleurs peu. Comme un romancier qui se lance dans un recueil de nouvelles, Emmanuel Mouret se renouvelle en se pliant aux règles du film à sketchs, avec un bonheur inégal. Une suite de saynètes, toujours légères, dont le marivaudage et le badinage sont les deux mamelles, composent L'art d'aimer, variations atmosphériques autour des sentiments. Si l'on retrouve les dialogues ciselés, la mise en scène fluide et l'art des situations cocasses que l'on apprécie dans l'univers très parisien et très clos du cinéaste, la frustration nait de scènes trop brèves et de récits à l'intérêt variable. On apprécie cependant la musicalité de l'ensemble, harmonieuse et élégante. La dernière histoire est la plus probante, plus longue, plus amusante, plus à même d'offrir un écrin idéal à cette actrice d'exception qu'est Julie Depardieu qui écrase sans mal la concurrence. Une bonne conclusion pour un film mineur de Mouret, pas réellement convaincant sur des formats narratifs courts.

traversay a écrit:

L'art d'aimer d'Emmanuel Mouret

Citation :

Au moment où l’on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus...

Si l'on retrouve les dialogues ciselés, la mise en scène fluide et l'art des situations cocasses que l'on apprécie dans l'univers très parisien et très clos du cinéaste, la frustration nait de scènes trop brèves et de récits à l'intérêt variable. On apprécie cependant la musicalité de l'ensemble, harmonieuse et élégante. La dernière histoire est la plus probante, plus longue, plus amusante, plus à même d'offrir un écrin idéal à cette actrice d'exception qu'est Julie Depardieu qui écrase sans mal la concurrence. Une bonne conclusion pour un film mineur de Mouret, pas réellement convaincant sur des formats narratifs courts.

Mon impression sera assez proche...je suis très attaché au cinéma de Mouret depuis l'enthousiasmante découverte de Changement d'adresse. On retrouve ici une légèreté, une délicatesse toujours proches du burlesque, oscillant entre l'expression d'une tendresse et d'un malaise. Ce sont des variations qui ne donnent pas le signe d'un essoufflement tant la mise en scène exprime un charme insidieux et étrangement émouvant.
Par contre, la juxtaposition des récits n'est pas toujours convaincante malgré de belles idées : la trame peut apparaitre répétitive et anodine (le duo Cluzet/Bel, l'intrigue autour d'Emmanuel Mouret acteur) et l'ensemble devient inégal. Il manque une continuité, un crescendo narratif pour soutenir les nuances de ces développements.
L'art d'aimer contient tout de même suffisamment d'instants précieux pour séduire, à l'image de son final élégant et discret (je rejoins traversay sur Julie Depardieu).

Avadoro a écrit:

traversay a écrit:

L'art d'aimer d'Emmanuel Mouret

Si l'on retrouve les dialogues ciselés, la mise en scène fluide et l'art des situations cocasses que l'on apprécie dans l'univers très parisien et très clos du cinéaste, la frustration nait de scènes trop brèves et de récits à l'intérêt variable. On apprécie cependant la musicalité de l'ensemble, harmonieuse et élégante. La dernière histoire est la plus probante, plus longue, plus amusante, plus à même d'offrir un écrin idéal à cette actrice d'exception qu'est Julie Depardieu qui écrase sans mal la concurrence. Une bonne conclusion pour un film mineur de Mouret, pas réellement convaincant sur des formats narratifs courts.

Mon impression sera assez proche...je suis très attaché au cinéma de Mouret depuis l'enthousiasmante découverte de Changement d'adresse. On retrouve ici une légèreté, une délicatesse toujours proches du burlesque, oscillant entre l'expression d'une tendresse et d'un malaise. Ce sont des variations qui ne donnent pas le signe d'un essoufflement tant la mise en scène exprime un charme insidieux et étrangement émouvant.
Par contre, la juxtaposition des récits n'est pas toujours convaincante malgré de belles idées : la trame peut apparaitre répétitive et anodine (le duo Cluzet/Bel, l'intrigue autour d'Emmanuel Mouret acteur) et l'ensemble devient inégal. Il manque une continuité, un crescendo narratif pour soutenir les nuances de ces développements.
L'art d'aimer contient tout de même suffisamment d'instants précieux pour séduire, à l'image de son final élégant et discret (je rejoins traversay sur Julie Depardieu).

Je serai bien moins critique que vous messieurs, il m'a plu ce fim, et les possibles faiblesses de scénario (le côté répétitif, inégal sans doute mais c'est inévitable dans ce genre là) ne m'ont pas dérangée outre mesure. J'ai bien aimé ces petites saynètes malicieuses et cocasses comme si Rohmer s'était encoquiné en passant faire un tour chez Woody. Plaisir de se balader dans le Paris de ces bobos décalés comme il faut, de les retrouver entre galeries d'art, librairies anciennes et appartements qui y correspondent (la pile de livres de Boris vaut celle de Kena et Marie réunies) On se sent bien dans le cinéma de Mouret, c'est fin, subtil, ironique et sans tapage, bref ça a du style. J'ai au contraire trouvé l'idée du duo Cluzet/ Bel très drôle et bien intercalée entre les autres, ryhmant le tout et permettant de rebondir sur autre chose. Principalement sur l'histoire délicieuse de Julie Depardieu (très bonne actrice, bien d'accord, mais avec le meilleur rôle aussi, comparé aux autres. Godrech en godiche, ça commence à faire) et du fameux Boris (Laurent Stocker)

En gros j'ai ri, était surprise, et aussi charmée par l'ensemble, je trouve même que ce principe de sketches lui sied plutôt bien à Mouret. Du cinéma frais, élégant et léger. Ca se déguste sans modération à mon sens. Allez donc écouter cette petite musique du coeur, moi j'y serais bien restée encore pour un petit couplet!

Aeriale a écrit:

J'ai bien aimé ces petites saynètes malicieuses et cocasses comme si Rohmer s'était enquoquiné en passant faire un tour chez Woody. Plaisir de se balader dans le Paris de ces bobos décalés comme il faut, de les retrouver entre galeries d'art, librairies anciennes et appartements qui y correspondent (la pile de livres de Boris vaut celle de Kena et Marie réunies)

Merci d'attirer mon attention, Aériale.. je vais voir s'il passe chez nous.. sinon je note pour plur tard

Caprice

Emmanuel Mouret éprouve des difficultés à renouveler son univers, beaucoup trop replié sur lui-même dans ce dernier film. Il retrouve son rôle habituel d'ingénu tendrement naïf et maladroit, ballotté entre deux relations : l'actrice qu'il a d'abord admiré à distance et qui partage désormais miraculeusement sa vie, et une jeune femme qui le poursuit avec une obstination presque obsessionnelle.

Ce marivaudage n'est pas sans charme, progressant avec une relative habileté mais l'artificialité des situations devient assez vite frustrante. Virginie Efira et Anaïs Demoustier n'arrivent pas à donner une crédibilité à leur rôle et les dialogues prêtent à sourire (le prénom Caprice donné au personnage d'Anaïs Demoustier est d'ailleurs une surcharge symbolique assez significative !).

Merci Avadoro ! J'avais une vague velléité de le voir, mais je craignais ce que tu décris. Grâce à toi je n'aurais pas l'ombre d'un regret.

-Caprice-

D'habitude j'aime bien les films d' Emmanuel Mouret. C'est toujours élégant, léger et très parisien, on ne s'y ennuie pas. J'ai retrouvé certains de ces aspects qui lui donnent ce charme particulier, mais sans l'originalité de ses précédents. Cette fois encore, le réalisateur-acteur se questionne sur l'amour et les doutes qui l'accompagnent, cela donne  parfois droit à d'assez savoureux moments, que je ne nie pas. Mais ici, la sauce n'a pas vraiment pris.

Clément est donc un instit naïf et légèrement décalé, qui par le plus incroyable des hasards, se retrouve dans les bras passionnés d'une actrice dont il est justement un grand admirateur. Hélas pour lui, une autre jeune fille, particulièrement obstinée (Anais Demoustier, trop drôle en Marie pot de colle) en tombe raide dingue en même temps. On se demande quel charme caché on a dû rater, nous, car le voir avec son air benêt béguayer sa gêne et ses éternels questionnements face à ces deux beautés devient assez vite lassant, voire agaçant. Peut-être devrait il changer de régistre? Je ne l'ai pas trouvé bon dans ce rôle. Heureusement que les scènes avec Laurent Stocker viennent relever le niveau, mais pour le reste...bof. A voir si vous avez une après midi pluvieuse, mais pas du tout incontournable, d'accord avec Avadoro.



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