Le Café Ciné

Paulette Dubost bien connue tout de même ! Salut l'Artiste !

Je ne sais pas dans quel fil le mettre... indignation ? (pire).

Citation :

L'actrice iranienne Marzieh Vafamehr a été condamnée à un an de prison et 90 coups de fouet pour avoir joué dans un film évoquant les difficultés faites aux artistes dans la République islamique, a rapporté dimanche un site internet d'opposition.

"Marzieh Vafamehr a été condamnée à un an de prison et 90 coups de fouet", a indiqué le site d'opposition réformateur Kalame.com.

"Son avocat a fait appel de cette condamnation énoncée hier (samedi)", a ajouté la même source, sans plus de détails.

Marzieh Vafamehr avait été arrêtée en juillet après être apparue dans le film "My Tehran For Sale, qui a fait l'objet de vives critiques de la part des milieux conservateurs.

Le film co-produit par l'Australie raconte l'histoire d'une jeune actrice vivant à Téhéran dont la pièce de théâtre est interdite par les autorités. Elle se voit contrainte de vivre clandestinement pour s'exprimer artistiquement.

L'agence de presse Fars a indiqué que le film n'avait pas reçu d'autorisation de diffusion en Iran mais était visionné illégalement.

L'actrice avait été libérée fin juillet après avoir payé une caution dont le montant n'a pas été révélé.

(9 Octobre 2011)

(Source : ici).

Bande-annonce du film.

C'est... aberrant.

Ils n'ont vraiment rien compris au message qu'elle voulait transmettre...

Le week-end dernier avait lieu à Argenton-sur-Creuse un week-end de prévisionnement de films d'art et d'essai, destiné aux exploitants de salles, distributeurs, associations liées à des cinémas etc. Je n'ai pas pu y aller hélas mais, d'après ce que mes camarades m'ont raconté, les trois prochains mois s'annoncent fertiles en sorties excitantes.

Les films qui ont fait l'unanimité :

Un road-movie argentin, Caméra d'or à Cannes. coline doit le voir à Moulins.


Grand prix à Deauville. Marko en a déjà parlé (en bien).


Les kaurismäkiens ont déjà coché la date du 21 décembre.

Et aussi (par ordre d'arrivée à l'écran), uniquement dans la production française :
Poulet aux prunes (Satrapi)
L'exercice de l'Etat (Schoeller)
Toutes nos envies (Lioret)
L'art d'aimer (Mouret)
Les neiges du Kilimandjaro (Guédiguian)
Des vents contraires (Lespert)
Sport de filles (Mazuy)

A ajouter à cela, pas mal de grands noms : Ceylan, Lou Ye, Soderbergh, Tarr, Polanski, McQueen, Scorsese, Cronenberg, Esatwood, Fincher ... (la sortie du Zviaguintsev a été repoussée à mars), pour passer une fin d'automne et un début d'hiver au chaud.
A suivre sur le fil des films à l'affiche, oeuf corse !

Un nouveau Guédiguian donc

Beaucoup de réjouissances en perspective Il y a aussi le Sokourov parmi plein d'autres. Zut pour Zviaguintsev. Ils vont encore me faire languir...

Sortie d'un livre couplé à 2CD des meilleures interventions du génial critique (et écrivain) Jean-Louis Bory au Masque et La Plume avant sa mort.

Citation :

Une coédition France Inter / Éditions Cartouche / Ina / ScamPlus de trente ans après sa disparition, quel bonheur d’entendre à nouveau Jean-Louis Bory dans «Le Masque et la Plume» ! Ses indignations, ses chamailleries avec Charensol, ses grandes envolées improvisées et piaffantes, qui provoquaient les hurlements de rire du public et des milliers d’auditeurs qui le guettaient derrière leur poste le dimanche soir, ses analyses déchirantes comme celle qu’il donna du Mépris de Jean-Luc Godard. Qu’un tel homme se soit donné seulement à 60 ans continue d’étonner.

Daniel Garcia nous permet de mieux comprendre qui était vraiment Jean-Louis Bory, et la part des ténèbres que recélait ce trublion jovial qui s’était donné comme devise : «Tout feu tout flamme».

Biographe de Jean-Louis Bory, Daniel Garcia est journaliste et l’auteur avec Jérôme Garcin du livre des 50 ans du «Masque et la Plume» (France Inter). Janine Marc-Pezet, auteur du montage des extraits de ces deux CD, a travaillé à l’ORTF auprès de Pierre Schaeffer, aux archives radio de l’Ina et à France Inter. Elle a été responsable de l’Atelier Mémoire de Radio.

J'ai vu la bande-annonce de "Poulet aux prunes". Ce n'est pas un film d'animation (mais j'imagine que beaucoup le savaient déjà) mais un vrai film. Et la B.A. ne me donne pas envie d'aller le voir. Pourtant, j'avais adoré "Persepolis". Mais il me semble difficile d'adapter ce genre de BD au cinéma. Qu'en pensez-vous ? Et si vous avez des contre-exemples, je les attends avec impatience.

Mini-scandale à Moscou. Le président de la commission chargée de désigner le candidat russe aux Oscars, pour la catégorie Meilleur film étranger, a refusé de signer le protocole de vote qui avait élu La citadelle - Soleil trompeur 3 de Nikita Mikhalkov, par 5 voix contre 2 à Elena (Zviaguintsev) et 1 à Faust (Sokourov). Il semblerait que la commission qui a voté (fondée par Mikhalkov) ait fait l'objet d'un certain nombre de pressions de la part de l'entourage du cinéaste "officiel", proche de Poutine.

Information donnée par Courrier International qui consacre en outre un article important au film de Zviaguintsev, traduit de la Nezavissimaïa Gazeta.

traversay a écrit:

Mini-scandale à Moscou. Le président de la commission chargée de désigner le candidat russe aux Oscars, pour la catégorie Meilleur film étranger, a refusé de signer le protocole de vote qui avait élu La citadelle - Soleil trompeur 3 de Nikita Mikhalkov, par 5 voix contre 2 à Elena (Zviaguintsev) et 1 à Faust (Sokourov). Il semblerait que la commission qui a voté (fondée par Mikhalkov) ait fait l'objet d'un certain nombre de pressions de la part de l'entourage du cinéaste "officiel", proche de Poutine.

Information donnée par Courrier International qui consacre en outre un article important au film de Zviaguintsev, traduit de la Nezavissimaïa Gazeta.

Hé hé, marrant. On pouvait aussi lire, ici :

Citation :

Une commission du cinéma russe a désigné le dernier film de Nikita Mikhalkov, "La Citadelle", pourtant éreinté par la critique et boudé par le public, pour concourir aux Oscars américains, suscitant de vives critiques mardi à l'encontre du cinéaste proche du pouvoir.
Le chef de la commission, le réalisateur Vladimir Menchov -- lui-même lauréat d'un Oscar en 1981 pour "Moscou ne croit pas aux larmes" -- a contesté publiquement la décision prise selon lui sous l'influence de Nikita Mikhalkov.

Il s'est indigné, à l'antenne de la radio Echo de Moscou, que ce film ait été préféré à ses concurrents, "Faust" d'Alexandre Sokourov -- qui vient d'obtenir le Lion d'Or à Venise -- et "Elena" d'Andreï Zviaguintsev, Prix spécial du jury au dernier festival de Cannes.

"Le film ("La Citadelle") a été éreinté par la critique, n'a été à l'affiche nulle part à l'étranger (...), et plus important encore, les entrées ont été catastrophiquement basses en Russie", a relevé Vladimir Menchov.
[...]

Le film "La Citadelle" complète après un premier volet appelé "L'Exode" une grande fresque d'inspiration patriotique sur la seconde guerre mondiale, dans laquelle Nikita Mikhalkov s'est attribué le premier rôle.

Ca donne envie !

En fait, c'est le second volet, soit Soleil trompeur 2, qui s'appelle L'exode, je l'ai vu et ce n'est pas fameux. Pourtant, j'avais bien aimé le Soleil trompeur initial.

Pour les amateurs de cinéma américains, un livre : Un troisième visage. Mémoires : Samuel FULLER. - Allia

je l'ai aperçu je crois bien, (le libraire a des tables pour quasiment tous ses rayons). c'est un beau morceau quand même. mais ça doit être vraiment intéressant, sacrée figure le Fuller et parcours en dur.

Il est bien loin le temps d'Et au milieu court une rivière. Le dernier film réalisé par Robert Redford sort directement dans la case DVD, le 24 novembre.

Citation :

A la mort du président Lincoln, le destin de John Suratt et de sa mère Mary, notamment accusés d'avoir fournis en armes l'assassin du président : John Wilkes Booth.