Le Café Ciné

Et puis comme ça, on ne peut qu'avoir de bonnes surprises.

C'est en lisant les biographies des acteurs et autres artistes, loin du blink-blink de Cannes, qu'on les sent si proches, la main dans la main pendant un bout de chemin.
Merci, Charlotte !

Parution :
28/10/2015
Pages :
160

J'ai vécu dans mes rêves
Michel Piccoli
Gilles Jacob
"Michel Piccoli, acteur mythique du cinéma français, figure charismatique et mystérieuse, est au cœur de films inoubliables comme Le Mépris de Jean-Luc Godard, La Grande Bouffe de Marco Ferreri, ou encore Max et les ferrailleurs de Claude Sautet, pour n’en citer que trois parmi plus de 200. Véritable lieu de mémoire du cinéma, il se retourne aujourd’hui sur ses propres souvenirs et considère avec une profonde lucidité ce qui l’a construit, le temps qui passe et ce qui reste d’un parcours exceptionnel. Habité, personnel, intense, ce récit évoque l’enfance, l’apprentissage du théâtre, des souvenirs de cinéastes et de ses plus grands films, ses réflexions sur le métier de l’acteur, la mélancolie... S’adressant à son grand ami et complice Gilles Jacob, Michel Piccoli se livre pour la première fois en toute liberté, sans complaisance et avec franchise.

« Parvenir à étonner les gens par mon travail sans prétention, avec simplicité, aura été mon idéal. Je suis un éternel enfant, heureux de raconter une histoire. Donner à vivre un texte provoque en moi un plaisir inouï, et j'ai toujours été émerveillé de vivre ce métier extravagant. Faire l’acteur est tellement étrange ! D’abord il faut beaucoup travailler, ensuite il faut se mettre à jouer et que cela ne soit plus vécu comme un travail. »

Grasset

Ah, ça m'intrigue beaucoup, le livre de Michel Piccoli !
Merci Bix !

Un livre par ce grand acteur, ce doit être, en effet, très intéressant.
J'espère qu'il sera mis en audio un de ces quatre.

Une page du cinéma japonais se tourne avec l'annonce de la mort de Setsuko Hara, qui a tellement marqué les années 1950 notamment dans les films d'Ozu (mais elle m'avait aussi beaucoup touché dans L'Idiot de Kurosawa). Elle avait définitivement quitté les écrans en 1963 et vivait seule à l'écart du monde. Décédée le 5 septembre, la nouvelle a d'ailleurs été publiée seulement hier....

Un messag87 printemps... Et il compose toujours !
Petit à petit, il va céder sa baguette à son fils Andrea, mais pas encore tout de suite !
En mai, fais ce qu'il te plaît, mais en attendant, carissimo, souffle bien tes bougies ! On t'aime !e gai après cette mauvaise nouvelle : notre cher Ennio fête aujourd'hui ses

A partir de demain et jusqu'au 29 février, la rétrospective du grand Im Kwon-taek à la Cinémathèque française :

Ici

Arabella a écrit:

A partir de demain et jusqu'au 29 février, la rétrospective du grand Im Kwon-taek à la Cinémathèque française :

Ici

merci de l'avoir signalé, je vais voir 'Nez cassé' ce soir, apparemment en présence du réalisateur. (Ou bien son intervention a-t-elle été enregistrée ?).

Je crois qu'il est en France. Tu nous raconteras.

Le 26 décembre aura lieu au Sportpaleis d'Anvers un ciné-concert : Le seigneur des anneaux.
Si je pouvais me déplacer plus facilement, ce genre de spectacle me tente mais... enfin, voilà !
Si cela dit à l'un de nos parfumés cinéphiles...

Arabella a écrit:

Je crois qu'il est en France. Tu nous raconteras.

Oui, c'est ça, il était bien présent. Demain, il fait une masterclass avant la projection, à 21h30 de La Mère porteuse (qui sera projeté de nouveau le 13 janvier à 19h00).
La Mère Porteuse (Sibaji, 1987) avait reçu le prix de la meilleur actrice pour Soo-yeon Kang, qui était présente :


Après pas mal de discours, notamment de l'ambassadeur de Corée, Im Kwon Taek est monté sur scène.
Il a dit qu'il avait réalisé beaucoup de films (102), et que pour beaucoup il n'en était pas fier, qu'il rêvait de brûler la pellicule. Et que ça lui arrivait de voir un film des années 1960 à la télévision en ayant totalement oublié que c'était de lui.
Ça a fait bien rire le public.

Après, tout le petit monde s'est retrouvé sur scène. On remarquera Costa Gavras tout à gauche, Im Kwon Taek à droite de la femme en robe colorée (donc, à sa gauche).



Puis ce fut la projection du film Nez Cassé (1980).

Citation :

Jjagko (« Nez cassé »), célèbre combattant communiste, échappe à la garde de Song Ki-yol, un jeune policier. Licencié, ce dernier poursuit Jjagko pendant trente ans. Lorsque les deux hommes se retrouvent, ils sont devenus des vieillards sans domicile dont personne ne comprend l'antagonisme.

Source : http://www.cinematheque.fr/film/127663.html

Ces deux vieillards, très malades, se retrouvent dans une sorte d'hospice, avec d'autres vieux en stade terminal. Ils n'ont pas le droit de sortir. L'ancien policier pourra-t-il convaincre les autres vieux que le vieillard qu'il a reconnu est bien Jagko, une immonde crapule responsable de plusieurs massacres ?

C'était donc le premier film de la rétrospective. Il est excessif (que de malheurs arrivent à notre pauvre héros... qui parfois les a bien cherchés !). On n'est pas toujours sûr de la façon dont il faut le prendre : l'excès est-il fait exprès ? Il y a parfois de l'humour volontaire, c'est sûr (au moins deux ou trois éclats de rire dans la salle). A d'autres moment, on n'en est pas tout à fait certain.

L'histoire est racontée de façon fragmentée ; parfois il s'est écoulé deux ou trois ans entre deux scènes, ce qu'on ne devine pas tout de suite.

On suit donc la vie de deux hommes qui se sont mutuellement pourri l'existence, pour pas grand-chose, la nouvelle génération ne comprenant même plus les concepts pour lesquels des hommes se sont battus et ont consacré leur vie...
C'est parfois un peu "cheap", surtout dans les quelques scènes de guerre, dans le genre : aaaaah, je suis touché par une rafale, et pour bien le montrer au public, j'écarte les bras et je m'écroule après avoir tourné sur moi-même.
Ce n'est pas le chef-d'oeuvre d'Im Kwon Taek, c'est certain, mais il a de l'intérêt. Le montage est bien fait, on n'est pas perdu malgré les fragments, et ce montage permet de montrer progressivement l'ironie de deux vies gâchées. La réalisation a quelques beaux moments (les paysages donnent de la respiration au film qui, dans le présent, se déroule dans un lieu clos), mais on sent qu'Im Kwon Taek a réalisé trois films cette année-là.

Merci de tes impressions, eXPie. C'est sûr que dans la quantité de films, tous ne sont pas forcément réussis, mais je me réjouis de pouvoir en revoir ou voir quelque'uns dans de très bonnes conditions.

Intéressant, ce concept de master class, de plus en plus fréquent dans le monde du cinéma : des compositeurs de musique font cela aussi : Vladimir Cosma, Francis Lai et son comparse Claude Lelouch, par exemple. Et je crois que le public peut assister à ces master classes.
Bonne nuit les cinéphiles !

Les nominations pour les Golden Globes sont sorties.
On peut les voir par exemple sur : http://www.imdb.com/awards-central/golden-globes/?pf_rd_m=A2FGELUUNOQJNL

Pour les nominations des meilleurs films :

- Côté drames, on a :
Carol
Mad Max: Fury Road
The Revenant (de Alejandro González Iñárritu, sortie en France en février)
Room (de Lenny Abrahamson, sortie en France en mars)
Spotlight (de Tom McCarthy, sortie en France en janvier)

- Côté comédies :
The Big Short (de Adam McKay, sortie en France le 22 décembre)
Joy (de David O. Russell, sortie en France le 30 décembre)
The Martian
Spy
Trainwreck (sorti en France sous le titre "Crazy Amy")


Film d'animation :
Anomalisa (de Duke Johnson et Charlie Kaufman, sortie en France en février)
The Good Dinosaur
Inside Out
The Peanuts Movie
Shaun le Mouton


Films étrangers :

El Club (de Pablo Larraín)
Le tout nouveau testament
Miekkailija (film finlandais de Klaus Härö)
Mustang
Le Fils de Saul


Meilleure série dramatique :
Empire
Game of Thrones
Mr. Robot
Narcos
Outlander

Meilleure série pas dramatique :
Casual
Mozart in the Jungle
Orange Is the New Black
Silicon Valley
Transparent
Veep


Meilleure mini-série :
American Crime
American Horror Story
Fargo
Flesh and Bone
Wolf Hall