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Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Andrew Haigh Jeu 5 Avr 2012 - 0:33
wikipedia a écrit:
Andrew Haigh est un réalisateur, scénariste et monteur britannique. Il fut notamment assistant-monteur sur plusieurs films de Ridley Scott.
Haigh travaille comme assistant pour le scénario de films tels que Gladiator et La Chute du faucon noir, avant d'écrire et de diriger le court métrage Oil. Il dirige son premier long métrage en 2009, Greek Pete, dont la première a lieu au London Lesbian and Gay Film Festival. Le film est tourné à Londres et traite de la prostitution masculine, en suivant une année de la vie de Pete qui loue son corps. Greek Pete gagne l'Artistic Achievement Award à l'Outfest en 2009.
Le deuxième film d'Andrew Haigh est une comédie dramatique romantique intitulée Week-end. Il décrit une relation d'un week end entre deux hommes (joués par Tom Cullen et Chris New). La première se tient le 11 mars 2011 au SXSW Film Festival, où il remporte un Audience Award pour la section Emerging Visions. Ce film est montré à plusieurs festivals à l'étranger, et remporte entre autres le prix du grand jury au L.A. Outfest et au London Film Critics' Circle.
Son film 45 Years, qui n'est pas encore sorti, a été sélectionné pour la section de la compétition principale de la 65e édition du festival de Berlin. Il produit en 2014 la série télévisée Looking9, à propos d'un groupe d'amis homosexuels de San Francisco. Andrew Haigh est ouvertement homosexuel.
wikipedia.org
Week-end
Russell et Glen se rencontrent le temps d'un week-end. Deux individus ordinaires dans une banlieue anglaise tout aussi banale. Ils se désirent, s'observent, se confient, s'opposent et se rapprochent, deviennent indispensables l'un pour l'autre. Universalité des sentiments, de la peur de l'engagement et du regard des autres, de l'incertitude du lendemain. Ce film ne dit rien d'autre mais il a une simplicité, une intelligence et une justesse de ton qui s'expriment dans de nombreux dialogues (ce pourrait être une pièce de théâtre) qui confrontent deux vécus de l'homosexualité, assumée et revendiquée pour l'un, ou masquée et plus problématique car soucieuse du jugement de la société pour l'autre. Le réalisateur tente de désamorcer tous les clichés attendus du genre en cherchant l'authenticité. Les deux acteurs sont parfaits et on est ému par leurs questionnements et leurs hésitations. La fin reste ouverte bien sûr mais distille un sentiment de solitude urbaine un peu mélancolique.
A l'heure où la France a de grandes chances de s'ouvrir enfin à des droits plus élargis pour les gays (dont le mariage) ce film vient rappeler, si c'était encore nécessaire, l'universalité du désir qu'il soit hétéro, bi ou homosexuel. ça n'est pas nouveau mais on voit peu de films aussi subtilement incarnés et intimes, au risque de paraître extrêmement banal.
A noter pour ceux qui seraient intéressés mais qui ne pourront pas le voir en salle qu'il est déjà sorti en DVD en Vostr/anglais sur amazon.co.uk:
Dernière édition par Avadoro le Lun 30 Nov 2015 - 0:06, édité 3 fois (Raison : bio + photo pour fil réalisateur)
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Week-end [Andrew Haigh] Mar 10 Avr 2012 - 13:42
Marko a écrit:
Week-end
Russell et Glen se rencontrent le temps d'un week-end. Deux individus ordinaires dans une banlieue anglaise tout aussi banale. Ils se désirent, s'observent, se confient, s'opposent et se rapprochent, deviennent indispensables l'un pour l'autre. Universalité des sentiments, de la peur de l'engagement et du regard des autres, de l'incertitude du lendemain. Ce film ne dit rien d'autre mais il a une simplicité, une intelligence et une justesse de ton qui s'expriment dans de nombreux dialogues (ce pourrait être une pièce de théâtre) qui confrontent deux vécus de l'homosexualité, assumée et revendiquée pour l'un, ou masquée et plus problématique car soucieuse du jugement de la société pour l'autre. Le réalisateur tente de désamorcer tous les clichés attendus du genre en cherchant l'authenticité. Les deux acteurs sont parfaits et on est ému par leurs questionnements et leurs hésitations. La fin reste ouverte bien sûr mais distille un sentiment de solitude urbaine un peu mélancolique.
A l'heure où la France a de grandes chances de s'ouvrir enfin à des droits plus élargis pour les gays (dont le mariage) ce film vient rappeler, si c'était encore nécessaire, l'universalité du désir qu'il soit hétéro, bi ou homosexuel. ça n'est pas nouveau mais on voit peu de films aussi subtilement incarnés et intimes, au risque de paraître extrêmement banal.
C'est une attirance d'un soir. Une brève rencontre aurait dit David Lean, dont Week-end n'est pas une version gay et moderne mais à ce classique indémodable, le réalisateur, Andrew Haigh a peut-être pensé. Le film se concentre sur les conversations entre les deux garçons : qu'est-ce que cela signifie : être homosexuel aujourd'hui ? Le regard des autres, la position sociale, les tabous et les intolérances persistants. Simple, dépassionné, serein, normal quoi, Week-end est ultra bavard, mis à part quelques scènes charnelles, et intellectualise fortement un sujet qui aurait pu être porté davantage par les sentiments. Il l'est toutefois, quand cette relation pourrait devenir une grande histoire d'amour. Who knows ? Quoiqu'il en soit, même sans être bouleversé par le film, il faut reconnaître à leur juste valeur l'extrême charisme de ses deux personnages principaux.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Andrew Haigh Ven 13 Avr 2012 - 14:46
J'ai l'impression que, comme Traversay, j'ai été gênée par ces moments de grands discours et débats autour des questions de l'homosexualité, la société trop hétérosexuelle, le mariage, se montrer ou se cacher, comment se montrer. En fait, ce qui m'a le plus dérangée c'est que j'avais le sentiment que c'était des discours assez creux, et dépassés. Du niveau de ceux que l'on a à l'adolescence : la société est vraiment pourrie, cassons-nous (oui parce qu'il choisit tout de même la fuite le "revendicateur"). Finalement, très convenu. Et puis... en réfléchissant... en en parlant un peu... non ce n'est pas tellement loin derrière nous. Il y a toujours ce monopole hétérosexuel partout, dans tous les domaines. La femme n'est pas encore l'égal de l'homme, alors les homos...
Ce qui était dommage pour ce film, c'est que, finalement, ça dure trop longtemps cette discussion de toute une nuit. Ce qui est bien c'est qu'elle se termine en impasse, face à l'impuissance, et pour revenir à l'essentiel : se toucher le bout des doigts, et s'embrasser.
Et c'est là que Week-end est un film vraiment très bien fait, très beau, très doux et très simple : lors des scènes où ces deux hommes se touchent, se regardent, apprennent à se connaître par quelques phrases, quelques silences.
Je crois qu'on a rarement le droit à tant de finesse, de pudeur, et de tendresse dans les histoires d'amour au cinéma en général, et dans les films homos en particulier. Ce n'est ni exhibitionniste ni racoleur. Et ça fait du bien. A avoir envie de leur apporter les croissants chauds, et se glisser sous la couette pour les écouter discuter.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Andrew Haigh Jeu 15 Jan 2015 - 23:58
Je me lance dans Looking (chez HBO), sorte de Queer as folk plus actuel. Il est précédé d'une aura très favorable.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Andrew Haigh Mar 27 Jan 2015 - 18:22
Looking (produit par HBO) est une sorte de croisement entre Queer as folk et les chroniques de San Francisco. Moins dynamique et musical que le premier mais plus introspectif et psychologique, plus mélancolique peut-être aussi, réaliste en tout cas.
On suit essentiellement 3 amis dans leurs aventures et mésaventures. Ils sont dans l'air du temps à la fois esthétiquement (le retour de la pilosité qui fait fantasmer alors qu'elle était rédhibitoire il y a quelques années), culturellement (le pluriethnisme) et moralement (un narcissime adolescent et une difficulté à s'abstraire du regard social dans le choix des partenaires et de l'épanouissement personnel).
Augustin le barbu latino, artiste raté et fragile qui foire tout. Dom le moustachu, quarantenaire branché par les petits jeunes mais qui sent la nécessité de chercher une stabilité avec quelqu'un de plus mature et sincère. Patrick le grand dadais imberbe et gaffeur qui débarque de son Texas natal pour s'affranchir de ses entraves familiales bourgeoises et conservatrices. Leurs amants, leur copine fidèle (un peu crispante quand même) qui les protège, San Francisco qu'on découvre au fur et à mesure de la série.
Le démarrage est un peu lent et convenu mais la courte série (8 épisodes de 25 mn) prend peu à peu son envol et devient passionnante quand les masques tombes, les vérités se disent avec une certaine dureté. C'est lucide, un peu désenchanté mais tendre. ça me plait beaucoup et j'ai hâte de voir la suite...
Je crains que la série n'intéresse qu'une population trop ciblée (gay donc) mais ça serait dommage parce qu'on y parle de nous tous avec pas mal d'intelligence et de sensibilité. Je la recommande.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Andrew Haigh Mer 28 Jan 2015 - 6:12
Marko a écrit:
Je crains que la série n'intéresse qu'une population trop ciblée (gay donc) mais ça serait dommage parce qu'on y parle de nous tous avec pas mal d'intelligence et de sensibilité. Je la recommande.
je viens de voir, elle se trouve sur mon site avec les séries... pour la 2ème saison, ils sont à l'épisode 3... je vais y jeter un oeil, tu as certainement aiguisé ma curiosité
Spoiler:
bien que l'aspect pilosité va plutôt me donner envie de
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Andrew Haigh Jeu 29 Jan 2015 - 23:21
Eh ben... Y'a apparemment qu'un seul personnage féminin récurrent, et tu juges la copine fidèle de crispante... ? Et ben, ça me donne pas envie !
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Andrew Haigh Jeu 29 Jan 2015 - 23:48
Queenie a écrit:
Eh ben... Y'a apparemment qu'un seul personnage féminin récurrent, et tu juges la copine fidèle de crispante... ? Et ben, ça me donne pas envie !
Eh! Je me suis fait tout L World et les hommes étaient très fonctionnels aussi! Non mais dit!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Andrew Haigh Jeu 29 Jan 2015 - 23:51
kenavo a écrit:
je viens de voir, elle se trouve sur mon site avec les séries... pour la 2ème saison, ils sont à l'épisode 3...
Oh j'aimerais bien les voir ces épisodes!
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Andrew Haigh Ven 30 Jan 2015 - 0:21
Marko a écrit:
Queenie a écrit:
Eh ben... Y'a apparemment qu'un seul personnage féminin récurrent, et tu juges la copine fidèle de crispante... ? Et ben, ça me donne pas envie !
Eh! Je me suis fait tout L World et les hommes étaient très fonctionnels aussi! Non mais dit!
e
Bon. J'avoue, je ne me souviens plus tellement des rôles d'hommes de la série. A part le mari de Jenny qui est plutôt couillon mais bien brave, dans mon souvenir. On peut compter ça comme un demi point moins fonctionnel ?
Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
Sujet: Re: Andrew Haigh Ven 30 Jan 2015 - 12:23
Marko a écrit:
Queenie a écrit:
Eh ben... Y'a apparemment qu'un seul personnage féminin récurrent, et tu juges la copine fidèle de crispante... ? Et ben, ça me donne pas envie !
Eh! Je me suis fait tout L World et les hommes étaient très fonctionnels aussi! Non mais dit!
Looking (produit par HBO) est une sorte de croisement entre Queer as folk et les chroniques de San Francisco. Moins dynamique et musical que le premier mais plus introspectif et psychologique, plus mélancolique peut-être aussi, réaliste en tout cas.
On suit essentiellement 3 amis dans leurs aventures et mésaventures. Ils sont dans l'air du temps à la fois esthétiquement (le retour de la pilosité qui fait fantasmer alors qu'elle était rédhibitoire il y a quelques années), culturellement (le pluriethnisme) et moralement (un narcissime adolescent et une difficulté à s'abstraire du regard social dans le choix des partenaires et de l'épanouissement personnel).
Augustin le barbu latino, artiste raté et fragile qui foire tout. Dom le moustachu, quarantenaire branché par les petits jeunes mais qui sent la nécessité de chercher une stabilité avec quelqu'un de plus mature et sincère. Patrick le grand dadais imberbe et gaffeur qui débarque de son Texas natal pour s'affranchir de ses entraves familiales bourgeoises et conservatrices. Leurs amants, leur copine fidèle (un peu crispante quand même) qui les protège, San Francisco qu'on découvre au fur et à mesure de la série.
Le démarrage est un peu lent et convenu mais la courte série (8 épisodes de 25 mn) prend peu à peu son envol et devient passionnante quand les masques tombes, les vérités se disent avec une certaine dureté. C'est lucide, un peu désenchanté mais tendre. ça me plait beaucoup et j'ai hâte de voir la suite...
Je crains que la série n'intéresse qu'une population trop ciblée (gay donc) mais ça serait dommage parce qu'on y parle de nous tous avec pas mal d'intelligence et de sensibilité. Je la recommande.
Ah y est, je viens de la finir... je voulais l'offrir à un pote, et être sûre que c'était bien (ah le bon prétexte). J'ai versé ma larme.
Marko, tu abuses, tu oublies Richie, qui est le plus kawaï de la saison et qui fait fondre mon coeur.
Queenie a écrit:
Marko a écrit:
Queenie a écrit:
Eh ben... Y'a apparemment qu'un seul personnage féminin récurrent, et tu juges la copine fidèle de crispante... ? Et ben, ça me donne pas envie !
Eh! Je me suis fait tout L World et les hommes étaient très fonctionnels aussi! Non mais dit!
Bon. J'avoue, je ne me souviens plus tellement des rôles d'hommes de la série. A part le mari de Jenny qui est plutôt couillon mais bien brave, dans mon souvenir. On peut compter ça comme un demi point moins fonctionnel ?
Ouais, mais le personnage qui se tapait la grande soeur de Beth était pas mal.
Sinon, pas mal entendu parler de la série "Trasparent". Qui l'a vue ?
(et pardon si vous en avez parlé ailleurs, je suis définitivement à l'ouest)
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Andrew Haigh Lun 2 Fév 2015 - 21:28
Ah oui Richie bien sûr ! Moi aussi j'ai versé ma larme. Il est très classe ce personnage.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Looking Lun 9 Mar 2015 - 13:28
Marko a écrit:
Looking (produit par HBO) est une sorte de croisement entre Queer as folk et les chroniques de San Francisco. Moins dynamique et musical que le premier mais plus introspectif et psychologique, plus mélancolique peut-être aussi, réaliste en tout cas.
On suit essentiellement 3 amis dans leurs aventures et mésaventures. Ils sont dans l'air du temps à la fois esthétiquement (le retour de la pilosité qui fait fantasmer alors qu'elle était rédhibitoire il y a quelques années), culturellement (le pluriethnisme) et moralement (un narcissime adolescent et une difficulté à s'abstraire du regard social dans le choix des partenaires et de l'épanouissement personnel).
Augustin le barbu latino, artiste raté et fragile qui foire tout. Dom le moustachu, quarantenaire branché par les petits jeunes mais qui sent la nécessité de chercher une stabilité avec quelqu'un de plus mature et sincère. Patrick le grand dadais imberbe et gaffeur qui débarque de son Texas natal pour s'affranchir de ses entraves familiales bourgeoises et conservatrices. Leurs amants, leur copine fidèle (un peu crispante quand même) qui les protège, San Francisco qu'on découvre au fur et à mesure de la série.
Le démarrage est un peu lent et convenu mais la courte série (8 épisodes de 25 mn) prend peu à peu son envol et devient passionnante quand les masques tombes, les vérités se disent avec une certaine dureté. C'est lucide, un peu désenchanté mais tendre. ça me plait beaucoup et j'ai hâte de voir la suite...
Je crains que la série n'intéresse qu'une population trop ciblée (gay donc) mais ça serait dommage parce qu'on y parle de nous tous avec pas mal d'intelligence et de sensibilité. Je la recommande.
merci d'en avoir parlé, je l'aurais raté sinon...
je viens de voir la 1ère saison et toutes les épisodes de la 2ème qui sont sorties jusqu'à présent (8, il en reste 2 qui vont être diffusés en Amérique les dimanches prochains, mon site les a dès le matin d'après en ligne)
c'est tout à fait comme Marko le décrit, trop, trop bien... envie de voir la fin de cette saison plein de bons moments... et en attende s'il vont continuer avec une 3ème saison
mon coeur de midinette espère que ces deux vont avoir leur chance chez les scénaristes
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Andrew Haigh Lun 23 Mar 2015 - 18:12
Tout d'abord Merci à Animal d'avoir regroupé les messages de Looking sur le fil d'Andrew Haigh
Dernier épisode donc hier soir pour la 2ème saison... et quel cliffhanger!!! Pfffff... si HBO ne va pas prolonger la série (ce n'est toujours pas fait... et les chiffres n'étaient pas bons pour les derniers épisodes) ce serait vraiment trop dommage...