kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Fernando Trías de Bes [Espagne] Mer 13 Juin 2012 - 21:25 | |
| Né à Barcelone en 1967, Fernando Trías de Bes est professeur d’économie et collabore à de nombreux journaux et magazines espagnols. Il est l’auteur de plusieurs essais en sciences économiques et de cinq ouvrages de fiction. En France a paru Le Vendeur de temps (Hugo Roman, 2006) et Encre (Actes Sud, 2012). source: Actes Sud | |
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kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Re: Fernando Trías de Bes [Espagne] Mer 13 Juin 2012 - 21:26 | |
| Encre - Citation :
- 4ème de couverture
“La réponse résidait dans la peau de l’amant. Ses pores contenaient de minuscules et invisibles traces de ce liquide noir qui génère tant de passions. Ce mélange dense et obscur au pouvoir illimité. De l’encre.“ Dans la Mayence de Gutenberg, au début du XXe, une femme vit une passion insensée. Tous les mardis, contre son gré, elle rejoint dans une chambre d’hôtel un amant dont elle ne sait rien, et qui exerce sur elle une aberrante emprise. Son mari, libraire, trouve dans les livres mille raisons à toutes sortes de passions, mais pas une à l’injustice qui le frappe. Se présente un jour à lui un mathématicien désespéré par la disparition de son fils qui poursuit la même quête à travers les chiffres. Les deux hommes s’allient pour composer l’ouvrage capable de les aider à s’affranchir du non-sens qui les hante. Avec ce court roman philosophique qui convoque tous les acteurs du livre et les appelle à unir leurs savoirs face à l’infortune humaine, Fernando Trías de Bes signe une œuvre fervente, dédiée aux sortilèges inépuisables de la lecture. Un livre que j’ai trouvé grâce à un commentaire dans PAGE des Libraires. Et on fait bien de mentionner une citation de Paul Auster qui ouvre le livre : « On ne devrait jamais sous-estimer le pouvoir des livres » ( Brooklyn Follies). Mais plus important pour moi est une autre citation, issue de Océan mer d' Alessandro Baricco, qui contient entre autre cette fameuse série de peintures peintes à l’eau de mer. Dans ce livre, on va rencontrer le livre imprimé à l’encre, faite de l’eau d’un ruisseau… Ce n’est pas étonnant de retrouver dans ce commentaire dans PAGE les bouts de phrases « un résultat borgésien », « leur folle quête »… c’est par moment vraiment une lecture qui donne l’impression de se retrouver dans un univers tout à fait déjanté… mais : […] car ce livre est bien un témoignage de l’amour de l’auteur, et de tous les lecteurs qu’il entraîne dans sa quête, pour la littérature, pour le livre. Cette recherche du livre qui apporterait réponses à nos questions, qui apaiserait nos peurs, nos doutes, qui serait un réconfort, une oreille attentive, un écho de nos propres émotions, une solution à l’injustice, la raison de toute chose… n’est-elle pas ce qui nous fait ouvrir un livre et tourner les pages ? Fernando Trias de Bes offre, dans un écrin de mots, une perle rare qu’il ne faut pas hésiter à saisir !Aurélie JanssensJ’ai pensé à ce sublime livre La maison en papier de Carlos María Dominguez : iciJ’aime bien les livres qui ne donnent pas une raison « pourquoi » on aime lire, mais qui prennent en main de guider le lecteur vers des mondes tout à fait extraordinaires et dont on ressort avec le savoir qu’il est extra d’avoir la passion de lecture! | |
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