Arvo Pärt

Il est beau ce portrait mais je n'arrive pas à savoir qui en est l'auteur.

Marko a écrit:

Il est beau ce portrait mais je n'arrive pas à savoir qui en est l'auteur.

Oui, impossible de trouver le nom de l'auteur. Sur une page, il est écrit "Droits réservés", c'est tout...

Je vais exploser tant c'est beau !

Je suis impatient d'être au week-end de ses 80 ans. Un moment que je ne voulais surtout pas manquer.

Marko a écrit:

Je suis impatient d'être au week-end de ses 80 ans. Un moment que je ne voulais surtout pas manquer.

C'est vrai que ça va être un sacré événement. Je ne pourrai pas en être, malheureusement.
Tu nous en diras des nouvelles !

Robert Wilson a mis en scène 4 compositions d'Arvo Pãrt dont une inédite. Le DVD sort en octobre.

Merci pour ce bon moment.

Bon weekend en sa compagnie Marko!

pia a écrit:

Merci pour ce bon moment.

Bon weekend en sa compagnie Marko!

Merci!! En plus il est là
C'est l'entracte. Le concert est fantastique. Quel son !

Ovation debout pendant 20 minutes à l'issue du concert. Voir tous ces gens se lever à la fin de Tabula Rasa dans cette salle magnifique de la Philharmonie était un moment très émouvant. Arvo Part tout menu et touchant a fait une petite courbette modeste et malicieuse. Je n'oublierai pas.

Merci Marko pour ton ressenti. Ce devait être un moment fort !

Avadoro a écrit:

Merci Marko pour ton ressenti. Ce devait être un moment fort !

Oh oui ! Belle sélection qui proposait une progression intelligente dans son œuvre. Et s'achevant bien sûr avec Tabula Rasa qui résume toute sa démarche en retournant peu à peu vers  le silence. J'essaierai de résumer ces deux concerts.

Marko a écrit:

pia a écrit:

Merci pour ce bon moment.

Bon weekend en sa compagnie Marko!

Merci!! En plus il est là
C'est l'entracte. Le concert est fantastique. Quel son !

Impressions en direct!  

Marko a écrit:

Ovation debout pendant 20 minutes à l'issue du concert. Voir tous ces gens se lever à la fin de Tabula Rasa dans cette salle magnifique de la Philharmonie était un moment très émouvant. Arvo Part tout menu et touchant a fait une petite courbette modeste et malicieuse. Je n'oublierai pas.

Belle ovation. Il a surement eu un bel anniversaire... et un beau couronnement de carrière? Cela devait être émouvant en effet.

Une vraie pop star! Ce qu'il est dans une certaine mesure d'ailleurs. Sa musique minimaliste touchant un public plus vaste que celui de la musique classique et contemporaine (qui d'ailleurs ne l'aime pas beaucoup en général). Devant moi il y avait un père et son fils qui cherchaient manifestement la transe répétitive que sa musique propose au ralenti comme dans ses montées rythmiques. La plupart de ses morceaux sont conçus comme des rituels ou des sortes de mantras.

Marko a écrit:

Une vraie pop star!  Devant moi il y avait un père et son fils qui cherchaient manifestement la transe répétitive que sa musique propose au ralenti comme dans ses montées rythmiques. La plupart de ses morceaux sont conçus comme des rituels ou des sortes de mantras.

Ah oui en effet.

C’est vrai que de ce que j'ai entendu sur le fil,  il y un parfois un côté répétitif dans sa musique, qui peut faire penser à des mantras et qui pourrait presque amener à un état méditatif si c'est l'effet qu'on recherche.

pia a écrit:

C’est vrai que de ce que j'ai entendu sur le fil,  il y un parfois un côté répétitif dans sa musique, qui peut faire penser à des mantras et qui pourrait presque amener à un état méditatif si c'est l'effet qu'on recherche.

Méditatif, hypnotique, spirituel ou ce qu'on peut rapporter à ce type de musique qui recherche la contemplation et parfois le silence. C'est d'ailleurs une expérience troublante et apaisante que d'écouter Tabula Rasa dont le 2e mouvement tend très progressivement vers le silence par boucles concentriques dont chaque séquence retire un peu plus d'instruments à chaque fois. ça se termine par des accords très graves de 2 violoncelles puis d'un seul. Et le tout scandé par les notes récurrentes et hypnotiques, comme un rituel, du piano préparé. Certains ne supportent pas cette lente décélération qui peut mettre les nerfs à rude épreuve si on ne s'y abandonne pas. En tout cas c'était impressionnant de ressentir la concentration du public et ce silence total à l'issue de la dernière note. Ne restait plus à Arvo Pärt que d'apparaître et de faire se lever la salle!

Citation :

Le week-end s'achève sur la Tabula rasa de 1977 : à raison car si Arvo Pärt n'avait alors pas tout dit, il n'est pas sûr, avec le recul, qu'il ait fait beaucoup mieux depuis. Une petite demi-heure qui abolit toute sensation de durée et brouille le chemin éthéré de deux violons solistes (Viktoria Mullova et la jeune Estonienne Mari Poll, moins vibrante mais non moins affirmée), entre les ressassements des pupitres de cordes et les sons de cloches d'église mystérieusement convoqués par le piano préparé. Le public retient son souffle, guettant jusqu'au dernier grave de contrebasse dans une acoustique qui flatte miraculeusement l'instrument esseulé. Un Pärt humble et rieur dans sa barbe de prêtre orthodoxe vient recevoir son ovation debout : fêté comme une rock star, dans des salles pleines d'un public d'âges variés et lors de séances dédicaces aux queues interminables. En ce temple dont Pierre Boulez est l'âme et l'esprit, quelle ironie ! Paris aurait-elle fait définitivement table rase des querelles du passé ?

C'est drôle, ils parlent aussi de mantras dans cet article de diapason magazine. Mais c'est bien de ça qu'il s'agit.