Toulouse Lautrec [Peintre]

La grande peinture du dix-neuvième siècle, dans laquelle l'esprit français a trouvé son expression la plus pure, s'est faite presque exclusivement à Paris, ou a pris son point de départ dans cette ville et dans ses environs (Barbizon)

Dès les années 804, Barbizon, est connu sous des appellations et orthographes différentes: Barbitio, Barbison en Gatinois, Barbiron... ce modeste village est un hameau de Chailly-en-Biére.

Cette visite vous permettra de découvrir le village des peintres, la richesse de son passé, sa vie d’aujourd’hui et ses projets d’avenir.
http://www.barbizon.fr/

-------
A travers tout le dix-neuviève siècle, l'apport des provinces - avant tout du Midi - a été très important - par moments prédominant - dans la peinture de Paris. C'est du Midi que sont venus Ingres, Daumier, Cézanne, et chacun d'eux n'a pas seulement apporté une très grande peinture, mais aussi, avec elle et par elle, une image du monde indissociable de l'histoire de l'art français.

Henri de Toulouse-Lautrec est né dans le Midi, il y passa les premières années de sa vie.

Henri de Toulouse-Lautrec, qui, plus tard, signa tout simplement "Lautrec", naquit, apparemment bien constitué, en 1864, à Albi. A sa naissance, il fut convenu entre ses parents que la mère se chargerait de son éducation jusqu'à l'âge de seize ans et qu'ensuite son père lui ferait faire sont " entrée dans la vie". Le comte Alphonse de Toulouse-Lautrec étais un personnage assez fantasque, désoeuvré.

l'oeuvre de Lautrec est celle d'un être marginal et d'un dilettante, au sens premier du terme. Enfant, il dessinait déjà, sans songer le moins du monde à se faire peintre. Comme il aimait les chevaux, il prit des leçons de peinture chez Princeteau et John-Lewis Brown, spécialiste en la matière. Plus tard, il fréquenta l'atelier de Cormon, ensuite l'Académie Julian.

Affiches - Galerie 1 à 5
http://www.toulouselautrec.free.fr/affiches1.htm#1

Albi respire Toulouse Lautrec.

Et la cathédrale est superbe

Dans Le Monde, un article sur Toulouse-Lautrec, à l'occasion de la réouverture du musée Toulouse-Lautrec d'Albi.

Citation :

A Albi, le blason redoré des Toulouse-Lautrec

"La mère d'Henri de Toulouse-Lautrec, désireuse de perpétuer la mémoire de son fils et d'assurer à sa ville natale l'attrait, l'enseignement et le profit de cette partie capitale de son oeuvre, a résolu, monsieur le maire, de l'offrir à la ville d'Albi." La lettre date d'octobre 1919. Le maire et son conseil municipal acceptent l'offre et, le 30 juillet 1922, Léon Bérard, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, inaugure au Palais de la Berbie la galerie Toulouse-Lautrec, qui devient la plus grande collection au monde des oeuvres du peintre. Quatre-vingt-dix ans après, il rouvre ses portes après une profonde rénovation.

On pourra lire l'article en totalité ici.

... et voir la vidéo "A la découverte du Musée Toulouse-Lautrec" :

Merci pour la video.

Mon tableau préféré de l'auteur (conservé au petit palais) :



En regardant la peinture, on a vraiment l'impression que les chevaux sont au galop.

La Blanchisseuse :

né un 24 novembre...

Et une image au passage....



The Bed, 1893

J'aime son trait de dessinateur et j'apprécie sa vision sans complaisance des autres et de lui même.

excellent film (j'y repense toujours avec bonheur) de John Huston sur le bonhomme : clic de fil pour Moulin Rouge !

Le plus gai, le plus bizarre aussi des peintres de La Revue, Toulouse-Lautrec, s’intéresse à l’aspect canaille de Misia, que célèbre son affiche pour La Revue blanche. Vibrant d’ironie et d’alcoolisme, ce nain fantasque a le don d’arracher la jeune épouse de Thadée à son apathie, quand il accumule les grimaces japonaises ou se travestit. Il demande obsessionnellement à réentendre les Ruines d’Athènes de Beethoven, qu’elle lui joue en prenant des airs d’enfant inspirée. Adorant le tableau où il la montre, rêveuse, lisant à la campagne, Misia va jusqu’à poser dans son atelier, mais il n’aura le droit que de lui chatouiller la plante des pieds avec ses pinceaux. Faisant le point sur son dos nu, dans Madame Natanson au théâtre, le peintre semble prêt à lui arracher sa robe, mais sans doute n’eut-il pas le bras assez long. Elle se plaint qu’il lui rapetisse le cou ? Il se venge en la dépeignant en tenancière de bordel, une vraie roulure sentant le fauve.

Claude Arnaud, Misia Reine de Paris


Madame Natanson au théâtre, 1895


À table chez M. et Mme Thadée Natanson, 1895

non seulement son anniversaire, mais grande expo à Vienne...



jusqu'au 25 janvier 2015


site

Allez, petite dédicace ...

Bon je vois qu'églantine ne passe pas par ici !