Que lisons-nous en Octobre 2012?

Détente avant d'entrer dans "La tourmente" avec un polar de Thomas Sanchez "King Bongo".

Envoyé Christa Wolf balader.
Commencé Tanguy de Michel Del Castillo : je me replonge dans les camps nazis.

Delphine de Vigan - Rien qui s`oppose a la nuit (qui est responsable de cette lecture?)

J'ai commencé Une Odyssée américaine d'Harrison.

Pour l'instant j'aime beaucoup et je suis la première surprise car cela ne correspond pas trop à mon univers. Un bonne découverte.

Arabella a écrit:

Oui, avec un tel physique il ne peut que faire exploser les ventes. J'en suis au moment où il vient de se faire embaucher aux Pantalons Levy. Je sens que cela donnera lieu à des scènes irrésistibles.

Oh oui, surtout lorsqu'il se confie à son Journal...

Aeriale a écrit:

C'est exactement ça, Expie a bien résumé aussi.
Vous me donnez envie de le relire, Ignatius me réjouit tant...

Je ne sais pas s'il en existe des comme ça dans la vie, mais si oui, on est au moins sûr de les aimer pour autre chose que leur beauté (intérieure et extérieure)

Et comme le disait l'éditeur, ce livre "l'a laissé pantois, plus encore à la troisième lecture qu'à la première". Grand plaisir pour moi en tout cas de replonger dedans !

Arabella a écrit:

Oui, avec un tel physique il ne peut que faire exploser les ventes. J'en suis au moment où il vient de se faire embaucher aux Pantalons Levy. Je sens que cela donnera lieu à des scènes irrésistibles.

Ah oui, il y a une scène à pisser de rire quand il a son nouveau job.
D'ailleurs je vais le relire à force d'en entendre reparler
C'était trop comique par moments.

Parallèlement à Parle moi du troisième homme de JC Llop, je lis Le Pot au noir de Louis Chadourne. Et ce livre de voyage est vraiment un enchantement. Les paysages sont des tableaux extrement riches et colorés et parfumés. Chadourne use de phrases brèves , précises, souvent sans verbe, juxtaposées et qui donnent l' impression d' un travelling à la caméra. Il y a un bonheur d' écriture qui fait que chaque court chapitre est comme un poème en prose. Chadourne fait partie de ces grands écrvains qui voyagent. Et il n' était pas sensible qu' à la beauté, mais à tout, y compris le pire, et que ce soit à Cayenne ou au Vénézuela, il met en accusation la coplonisation, le bagne et la dictature.

D' ailleurs, il n' a voyagé qu' une fois et ensuite il est mort. A 35 ans. Depuis l' age de 24 ans, Chadourne n' était jamais seul. Où qu' il aille et quoi qu' il fasse, l' éclat d' obus qu' il avait dans le crane l' accompagnait et le faisait durement souffrir. En 1914, dans le Haut Rhin, au cours d' atroces combats, il avait été gravement blessé. Et à son retour de voyage (Guadeloupe, Martinique, Trinidad, Surinam, Cayenne, Venezuela)la mort qui le suivait le rejoint et le tue.

"A la Matinique ! Matinique ! Un chauffeur noir. Des routes à angles aigus, des pentes de toboggan. De nouveau le tourbillon des odeurs, l' ivresse de la vitesse et du vent frais qui fouette.

Des ravines comblées de verdure ; des arbres géants enlacés de lianes ; des dévalements de forets, palmiers banians aux piliers multiples, mancenilliers, arbres à pain, fougères arborescetes. La végétation envahit tout, rampe partout. Des feuillages monstrueux se balancent. Des sources chaudes jaillissent du rocher, ruissellent en cascades vaporeuses. Des "queues-de-loup" rouges et poilues, des crotons pourpres, des orchidées en veilleuse dans la sombre verdure. La route s' enfonce sous un tunnel vert où stagne le parfum d' une terre chaude et fumante. Une vie forcenée palpite sous sa croute. Les souffrières, casquées de cuivre, menacent au dessus de l' ile.
Voici la Montagne Pelée, masquée de brume; tout le paysage en est assombri. Une lourde nuée révèle la force souterraine.

PP 36-37

Tout le livre est aussi beau. Demain un passage sur le bagne et sur Cayenne...

Je viens de finir La mer, le matin, de Margaret Mazzantini, et j’en reste toute rêveuse de beauté et de rage
Difficile d’enchainer sur un autre livre après ça, ça demande une petite pause!

topocl a écrit:

Je viens de finir La mer, le matin, de Margaret Mazzantini, et j’en reste toute rêveuse de beauté et de rage
Difficile d’enchainer sur un autre livre après ça, ça demande une petite pause!

excellente nouvelle, je note cette info !

shanidar a écrit:

topocl a écrit:

Je viens de finir La mer, le matin, de Margaret Mazzantini, et j’en reste toute rêveuse de beauté et de rage
Difficile d’enchainer sur un autre livre après ça, ça demande une petite pause!

excellente nouvelle, je note cette info !

de même, auteur que je voulais découvrir depuis des années et qui ne s'est pas encore fait... on attend ton commentaire

tom léo a écrit:

Delphine de Vigan - Rien qui s`oppose a la nuit (qui est responsable de cette lecture?)

Quelle merveille ce bouquin !

darkanny a écrit:

Arabella a écrit:

Oui, avec un tel physique il ne peut que faire exploser les ventes. J'en suis au moment où il vient de se faire embaucher aux Pantalons Levy. Je sens que cela donnera lieu à des scènes irrésistibles.

Ah oui, il y a une scène à pisser de rire quand il a son nouveau job.
D'ailleurs je vais le relire à force d'en entendre reparler
C'était trop comique par moments.

Et voilà, elles sont terribles! Je me souviens vaguement d'une scène dans ce genre à se plier de rire effectivement, mais c'était il y a long (10 ans peut-être?)
Faut vraiment que j'y retourne voir...

darkanny a écrit:

Arabella a écrit:

Oui, avec un tel physique il ne peut que faire exploser les ventes. J'en suis au moment où il vient de se faire embaucher aux Pantalons Levy. Je sens que cela donnera lieu à des scènes irrésistibles.

Ah oui, il y a une scène à pisser de rire quand il a son nouveau job.
D'ailleurs je vais le relire à force d'en entendre reparler
C'était trop comique par moments.

Les Pantalons Levy donnent lieu à des scènes irrésistibles, avec l'apothéose de la révolte avortée. Mais là j'en suis à la carrière de vendeur de hot dogs et j'accroche moins, je trouve cela un petit peu chargé, et par moments répétitif. Mais j'attends le dénouement.

Arabella a écrit:

darkanny a écrit:

Arabella a écrit:

Oui, avec un tel physique il ne peut que faire exploser les ventes. J'en suis au moment où il vient de se faire embaucher aux Pantalons Levy. Je sens que cela donnera lieu à des scènes irrésistibles.

Ah oui, il y a une scène à pisser de rire quand il a son nouveau job.
D'ailleurs je vais le relire à force d'en entendre reparler
C'était trop comique par moments.

Les Pantalons Levy donnent lieu à des scènes irrésistibles, avec l'apothéose de la révolte avortée. Mais là j'en suis à la carrière de vendeur de hot dogs et j'accroche moins, je trouve cela un petit peu chargé, et par moments répétitif. Mais j'attends le dénouement.

Vous me tentez diablement avec vos commentaires.
Où vais-je trouver le temps de lire tout ça ?