Le Myrte et la rose
Sortant d’un roman assez dur, j’ai voulu en lire un autre plus léger. Un article signalant la ré-édition du roman d’Annie Messina, Le Myrte et la rose, en poche chez Viviane Hamy, a attiré mon attention. Je me suis laissée tenter par un ouvrage qu’on présentait dans la presse littéraire comme une « fable envoûtante et sensuelle, à la fois cruelle et douce, que l’on croirait sortie des Mille et Une nuits. »
Il y a de ça, c’est vrai…
L’ouvrage qui ne compte que 181 pages se lit d’une traite. Il est joliment écrit. Mais je l’ai refermé avec un certain malaise…
Je ne l’ai pas trouvée très saine cette histoire d’amour soit disant pure entre un prince guerrier, un géant, d’une quarantaine d’année et l’un de ses esclaves jeune adolescent…
La passion reste chaste mais les étreintes et les caresses sont troubles…
Paternalisme ou tendance pédophile refoulée chez le prince ?...
Je vois ici le rôle d'un forum comme celui-ci qui permet une objectivité grâce à nos échanges et nos points de vue divers qui n'ont d'autre intérêt que celui que nous portons à la littérature...
"Petite merveille"...c'est ce que l'on disait de cet ouvrage dans Le Monde.