Madeleine Monette

Citation :

Madeleine Monette, née à Montréal, est une romancière et nouvelliste québécoise domiciliée à New York. Elle a écrit plusieurs romans dont Le Double Suspect, pour lequel elle a obtenu le Prix Robert-Cliche en 1980. Citons également Petites violences (1982), Amandes et melon (1991), qui a été finaliste pour le Prix Molson de l'Académie des lettres du Québec et le Prix Edgar-Lespérance, La Femme furieuse (1997), qui a été retenu en sélection finale pour le Grand Prix des lectrices de Elle Québec, le Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec, le Prix France-Québec Philippe-Rossillon en France et le Prix Marguerite Yourcenar aux États-Unis, et enfin Les Rouleurs (2007).
Romancière en résidence à l'Université du Québec à Montréal en 1993-1994, Madeleine Monette a obtenu la toute première bourse d'écriture Gabrielle-Roy en 1994, qui lui a permis d’habiter la maison d’été de Roy au bord du fleuve Saint-Laurent.

[...]

En 2008-2009, elle a tenu une chronique de radio sur la littérature américaine sur les ondes de Radio-Canada, à l’émission « Vous m’en lirez tant ».
Membre du P.E.N. American Center of New York, du Centre québécois du P.E.N. international et de l’Union des écrivaines et écrivains Québécois (UNEQ), Madeleine Monette a été reçue à l'Académie des lettres du Québec en 2007.

(source Wikipedia)


a été oubliée dans la liste des auteurs canadiens

J'ai lu un de ses romans : les rouleurs

Vraiment bien

(ajout de la photo et de la petite bio... par contre, je n'ai pas trouvé sa date de naissance...)

simla a écrit:

J'ai lu un de ses romans : les rouleurs

Vraiment bien

tu pourrais nous en dire un peu plus... parce qu'ainsi ce n'est pas tout à fait un fil d'auteurs, un tel message aurait aussi sa place au Café Littéraire

Je dis qu'il est tout simplement dommage que son oeuvre ne soit pas plus remarquée, ou est-ce le fait d'une situation nationale qui perdure? Pour ma part, je n'en ferai pas des tonnes tant et aussi longtemps que je n'aurai posé les yeux sur une de ses oeuvres.

à présent que ma semaine de carême est terminée, je peux répondre à ton mail

J'ai lu " Les rouleurs" il y a déjà pas mal de temps mais en ai gardé un souvenir très fort.

J'ai parcouru quelques critiques littéraires et je ne pourrais mieux dire :



« Un roman lumineux sur l’enfance maltraitée »

« …de nombreux personnages secondaires très attachants… »

« Les textes du petit Chalioux, écrits dans le style propre au rap, témoignent de la versatilité de l’écriture de Madeleine Monette. Une écriture d’une extrême précision où rien ne semble avoir été laissé au hasard. Chaque mot est pesé, et le vocabulaire du skate, par exemple, abondamment utilisé, confère au roman une coloration jeune et urbaine. […] Cette écriture urbaine est par ailleurs très poétique, très imagée et très belle. »

« Les Rouleurs, somme toute, est un roman à lire pour la réflexion qu’il suscite sur les enfants mal aimés de nos sociétés dites avancées, pour le regard empathique et bienveillant qu’il pose sur eux et pour l’écriture élégante et lumineuse de Madeleine Monette. »

Josée Bonneville,
Mouvances (www.mouvances.ca)

Ouin... tu as attiré mon attention. Faudra-t-il sans doute y revenir... et je connais beaucoup de sommités de la littérature québécoise qui ont participé au projet de la revue...

Je viens de terminer ce roman de Madeleine Monette dont j'avais lu précédemment l'excellent "Les rouleurs".

Une famille attend à l'aéroport Marie-Paule, fille d'un premier mariage, qui est partie en voyage en Turquie et ne revient pas. A partir de là, la famille part à la dérive...son absence est omniprésente dans les quelques 500 pages de ce livre, une vraie réussite.


« Madeleine Monette a toujours réussi, dans ce roman comme dans les précédents, à provoquer une angoisse diffuse qui se cristallise parfois dans des scènes d’une forte intensité, où la peur devient la matière même de l’écriture. »

« Pourtant cette famille banale […] qu’on n’image pas au cœur d’un roman d’une pareille ampleur mais plutôt dans ses marges, prend rapidement une place considérable et une épaisseur romanesque extraordinaire… »

« S’il faut louer l’auteure pour la crédibilité remarquable qu’elle a su donner à ses personnages, il faut aussi souligner que la qualité du texte tient à la manière subtile avec laquelle Madeleine Monette l’a marqueté pour en faire, de manière explicite ou implicite, une réflexion sur la représentation et ce qu’elle implique dans la fiction. »

Jean-François Chassay,
Spirale

Tout est dit

simla, si tu cites un de mes anciens professeurs... Madeleine Monette s'essaie également à la poésie... j'ai pu lire dans Le Devoir de la fin de semaine dernière qu'elle vient de publier Ciel à outrances. C'est à suivre.

Ton professeur Jean-François Chassay ? On peut dire que tu as été chanceux !

J'ai lu que Madeleine Monette avait écrit aussi des nouvelles, des essais, etc...

Si sa poésie, exercice en soi assez difficile, est aussi réussie que ses romans, ça doit être un vrai plaisir

Chanceux... je l'ai été deux fois, avec Jean-François Chassay. Ce qu'il réussit le mieux, c'est nous transmettre sa passion pour les romans états-uniens. Il traite aussi de la branche sociologique de la littérature. Il était rendu en sabbatique pour se consacrer à des projets d'écriture et de maison d'édition notamment. Maintenant, le Quartanier collaborera avec la méga maison d'édition québécoise Boréal pour rééditer certains de leurs auteurs dans la collection poche de Boréal.

Pour Madeleine Monette, simla, tu me permets de découvrir une autre écrivaine. Nous verrons bien ce que j'en dirai le temps venu.