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| Jim Harrison | |
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Noémie Sage de la littérature
Messages : 1290 Inscription le : 24/11/2010 Localisation : Au pied des Pyrénées...
| | | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jim Harrison Dim 17 Mar 2013 - 18:54 | |
| Dalva
J’avais adoré The English Major (Une odyssée américaine), j’ai adoré de la même manière Dalva. Jim Harrison n’a pas son pareil pour vous embarquer dans l’histoire des Etats Unis et dans des coins improbables, des coins qu’on n’aurait pas pensé avoir envie de visiter un jour, j’ai nommé le Nebraska, un pays de mornes plaines où il doit y avoir plus de vaches que d’habitants.
Le roman est divisé en trois parties et nous fait voyager entre le passé et le présent. Il commence avec l’histoire de Dalva, racontée par elle-même dans la première partie et continue dans la troisième. Dalva n’a jamais pu oublier son grand amour Duane, un jeune sioux, père du fils qu’elle a dû abandonner à sa naissance alors qu’elle n’avait que 15 ans et qu’elle aimerait retrouver. La deuxième partie est plus centrée sur l’histoire de son arrière-grand-père Northridge, botaniste et ami des sioux auprès desquels il a vécu de longues années, tentant de leur enseigner l’agriculture. Cette partie est racontée par l’amant de Dalva, un historien alcoolique qui s’est installé dans sa propriété pour consulter les journaux de Northridge, véritable chronique de l’époque peu glorieuse pendant laquelle les sioux se sont fait massacrer et voler leurs terres.
Il y a tout dans ce roman, une formidable histoire d’amour tragique, de longues réflexions sur la liberté, de l’humour, du sexe, de la bouffe, de l’alcool et puis les grands espaces, de merveilleux passages sur la nature parfois grandiose, souvent cruelle, sur les animaux sauvages ou domestiques (ah les oies ! elles m’ont bien fait rire), des personnages sublimes, originaux, tourmentés, attachants. C’est intense et magistral. Ce livre a droit à son marque page pompom (dans ma bibliothèque, ça veut dire un livre à relire) et en attendant, j’ai hâte de lire la suite, The Road Home (La route du retour).
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| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Jim Harrison Mer 17 Avr 2013 - 18:32 | |
| Un road movie à travers quelques états nord américains, pour tenter de fuir une situation familiale étouffante, c'est ce que nous propose Jim Harrisson, notre héros se donnant quelques objectifs apparemment simples mais qui s'avéreront plus difficiles que prévu: - Jeter dans l'eau la pièce du puzzle correspondant à l'état traversé - Renommer tous les états traversés - Modifier le symbole oiseau de l'état Il y aura toujours un couac, car les rencontres, les imprévus seront des obstacles quelquefois insurmontables. On a vite compris que Jim Harrison est un passionné de nature et d'espaces verts, rivières, animaux (notamment les vaches, les taureaux, les oiseaux) et que le monde technologique dans lequel on est tous forcé de vivre (à un moment ou à un autre) lui fait horreur. Quelques réflexions très drôles sur le téléphone portable, sur les femmes (notamment la sienne, et de Marybelle sa compagne de voyage pendant quelque temps, une espèce de toquée mythomane, et pas du tout décidée, elle, à se séparer de son téléphone portable) On a l'impression que le monde qui entoure notre héros lui est parfaitement étranger à part son ami le Dr A. Un peu d'alcool, du sexe à peu près toutes les 10 pages (il aurait pu s'en passer, pas de sexe, mais des détails un peu croustillants), à croire que les auteurs nord américains approchant la soixantaine se sentent un peu obligés de nous assurer de leur vaillance dans ce domaine, j'ai envie de dire: on s'en fout. Mais je lui pardonne volontiers ces passages car le monsieur m'est éminemment sympathique, dans son approche du monde et de la société dans laquelle il vit. J'aime sa philosophie, son épicurisme, son regard sur la nature et sur le travail à la ferme notamment. En plus je me suis bien promenée et ça m'a donné envie de me procurer un puzzle sur les EU. Chouette lecture, il faut que j'en lise d'autres. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jim Harrison Mer 17 Avr 2013 - 20:39 | |
| - darkanny a écrit:
- Un peu d'alcool, du sexe à peu près toutes les 10 pages (il aurait pu s'en passer, pas de sexe, mais des détails un peu croustillants), à croire que les auteurs nord américains approchant la soixantaine se sentent un peu obligés de nous assurer de leur vaillance dans ce domaine, j'ai envie de dire: on s'en fout.
Je pense que cela va se retrouver dans tous ses livres et que ça fait partie de son personnage. Au début, ça m'a un peu ennuyée (comme toi, je me disais, on s'en fout) mais finalement, je me suis rendue compte que c'est sans doute un peu sa marque. Ca passe plutôt bien quand même parce que c'est suffisamment léger pour ne pas plomber le reste et c'est parfois drôle. - darkanny a écrit:
- En plus je me suis bien promenée et ça m'a donné envie de me procurer un puzzle sur les EU.
Et en tout cas, j'ai suivi son trajet sur une carte, un peu à la manière dont Kena l'a présenté dans son com. - darkanny a écrit:
- Chouette lecture, il faut que j'en lise d'autres.
Je ne peux que te recommander Dalva bien sûr, tu y retrouveras les mêmes ingrédients mais aussi de beaux passages sur les sioux et les pioneers (je crois que tu t'y intéressais à un moment). | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jim Harrison Jeu 18 Avr 2013 - 8:33 | |
| - darkanny a écrit:
- En plus je me suis bien promenée et ça m'a donné envie de me procurer un puzzle sur les EU.
agrandir, colorier, coller sur du carton et couper merci pour ton commentaire, cela me rappelle que tout comme toi je voulais lire d'autres de lui... et il est sur ma PAL!! | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Jim Harrison Jeu 18 Avr 2013 - 8:49 | |
| Merci Epi pour le conseil Et kena je me disais bien que tu allais réagir à cette histoire de puzzle | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jim Harrison Jeu 18 Avr 2013 - 8:54 | |
| je sais, je suis prévisible mais sans blague, j'ai bien aimé cette idée de puzzle.. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jim Harrison Dim 29 Sep 2013 - 18:13 | |
| The Road Home (La route du retour)
On peut considérer The Road Home comme le tome 2 de Dalva, écrit 10 ans plus tôt car pour moi ces deux livres ne forment vraiment qu'un seul. On y retrouve les mêmes lieux, les mêmes thèmes, les mêmes personnages même si ceux-ci sont ici plus nombreux à prendre la parole, cinq en tout, qui se racontent et racontent l'histoire de la famille Northridge par le biais de leur journal.
On les connait déjà donc plus ou moins mais cette fois, ils s'expriment directement, tour à tour, ce qui leur donne plus d'épaisseur et de poids, leurs pensées intimes sont à portée, leur personnalité se dévoile, ils se confient, complètent l'histoire familiale de leurs expériences, reviennent sur leur propre passé. Les histoires se recoupent, les détails que chacun apporte viennent enrichir le tableau. Dalva peut être considéré comme une sorte d'introduction à une histoire que The Road Home développe et conclut magistralement.
La première partie est consacrée au journal de John Westley Northridge II, le grand-père de Dalva et nous sommes en 1952. Perçu par beaucoup comme un homme dur et mesquin, il révèle pourtant ici une nature adoucie. On lit avec bonheur et émotion sur son grand amour, Adelle, la sœur de sa femme, sur sa passion pour la peinture, sa vocation ratée, sur son amour des chiens, son respect pour le peuple des Lakotas dont il est lui-même issu par sa mère. On découvre un homme sensible, que la mort prématurée de son fils adoré, John Wesley (le père de Dalva) a brisé et qui tout naturellement devient comme un père pour Dalva. Un homme aussi qui s’apprête à mourir après que son ami d’enfance lakota, Smith, lui annonce que sa fin est proche.
Cette partie est la plus longue et pour moi la plus forte, elle nous plonge au cœur de l'univers des Northridge et donne toutes les clés pour les comprendre. Ce qui suit ne fera que confirmer pourquoi ce sentiment d'appartenance est si fort, même pour Nelse, qui en a été séparé à la naissance ou pour Naomi qui a rejoint la famille par le mariage.
Nelse justement prend la parole dans la seconde partie. Nous sommes en 1987 et pouvons enfin faire connaissance avec le fils de Dalva, ce que personnellement j'attendais avec impatience. Nelse, à la recherche de ses racines et de sa vérité, émouvant dans son mode de vie nomade qui n’a qu’un but finalement, retrouver sa maison, sa famille. Viennent ensuite Paul, le deuxième fils de Nothridge II, amoureux de la poésie, de sa terre natale et de sa belle-sœur Naomi et puis, Naomi, qui partage les mêmes valeurs familiales, même si elle est peut-être plus terre à terre et moins encline à l’introspection.
Finalement, le journal de Dalva clôt cette saga. On sent tout de suite l'affection de JH pour elle, elle est sans aucun doute traitée avec encore plus de tendresse que les autres, c’est son personnage chéri. Enfin, Dalva retrouve un peu de paix et de sérénité, et est réunie avec son fils, un bonheur dont elle sait qu'il sera bref et dont elle veut profiter le plus possible.
Et puis, il y a quelques personnages que l’on connaît à travers ce qu’en disent les autres seulement. Le formidable Lundquist ou encore Smith, devenu medicine man, l’ami d’enfance de Nothridge qui le prépare à la mort, des personnages que j'aurais aimé voir développés un peu plus parce qu'ils apportent énormément, surtout Lundquist qui est un mystère à lui seul.
Mais il n'y a pas que les personnages humains qui comptent dans ce livre, la faune et la flore y tiennent une place de choix et jouent un rôle essentiel. JH écrit sur les liens qui unissent les membres d'une famille entre eux mais aussi ceux qu'ils ont créés avec la terre et les animaux et ce sont peut-être les moments les plus beaux. C'est parfois grandiose, souvent poétique, avec des descriptions à couper le souffle qui donnent vraiment l’impression d’être sur place.
Dalva était magnifique, The Road Home l'est encore plus. C'est un livre assez dense et qui pose pas mal de questions sur la vie, l'amour, l'amitié, le rapport à la nature, et sur lesquelles on a envie de s'attarder. Mais pourtant pas d'étouffement, on est au cœur de la nature, on respire et les considérations morales côtoient celles plus terre à terre, où la nature forme les hommes comme les hommes façonnent la nature. Et c'est une des raisons pour lesquelles j'aime JH, sa façon de l’apprécier et d'en parler avec respect. J'aime aussi qu'il soit sensible au sort des amérindiens, cette sorte d’affinité particulière qu’il a avec ce peuple trop souvent bafoué. J'aime également cette capacité à sonder le cœur humain, à parler de ses faiblesses, de ses tourments avec finesse et sans jugement.
Emotionnellement et littérairement, ce n'est pas une lecture si facile mais la beauté de son écriture l'emporte, sa prose parfois impose la lenteur, la relecture d'un paragraphe pour mieux s'en imprégner. Après avoir tourné la dernière page, je n'ai pas pu m'empêcher de relire de nombreux passages, dans le désordre, juste pour profiter encore de son style parfois si délicat et retrouver les émotions qu'ils m'avaient déjà procuré une première fois. Et les dernières pages sont d'une douceur qui m'a brisé le cœur et m'a fait pleurer, et cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Dernière édition par Epi le Dim 29 Sep 2013 - 21:13, édité 2 fois | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Jim Harrison Dim 29 Sep 2013 - 20:22 | |
| Je ne vous félicites pas pour ce commentaire. J'ai lu Dalva voilà une grosse vingtaine d'années peut être trente! Un texte magnifique et qui m'était resté en travers de la gorge du fait des inconnues et pièces manquantes qu'il laissait ici et là. Et voici qu' aujourd’hui, vous m’apprenez avec forces détails que "La Route du retour" vient compléter Dalva et en lever le gros des mystères. Résultat je vais donc relire Dalva et à sa suite La Route du Retour... Bien sûr je ne vous remercie pas pour avoir rajouté à ma PAL, un bon gros millier de pages! A partir d'un certain âge on peut déjà faire preuve d'une grande sérénilité. G Lacroix | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jim Harrison Dim 29 Sep 2013 - 21:12 | |
| Ah si on a aimé Dalva, La route du retour est un must, c'est sûr et qu'importe le nombre de pages, quand c'est beau, ça passe tout seul | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Jim Harrison Ven 8 Nov 2013 - 22:11 | |
| Dalva
Dalva a la quarantaine bien tassée ; après une vie de turpitude elle revient au bercail pour y affronter son passé, aller à la rencontre de ses origines, et à sa propre rencontre.
Jim Harrison nous embarque dans cette autre Amérique, celle des grands espaces, celles des grandes âmes un peu en marge, celle qui a gardé au fond d’elle de ce passé tumultueux, et peu glorieux que l’auteur se met un point d’honneur à ne pas oublier.
Pas forcément simple, ni limpide, ce roman, ou plutôt cette épopée, s’articule autour de deux voix qui alternativement nous interpellent. Dalva, et son amant du moment Michael, historien chargé d’éplucher les archives familiales ayant forme d’un journal écrit par l’arrière-grand-père de Dalva.
La beauté des espaces, le temps qui s’arrête sur un vol d’oiseau, un serpent à sonnette, l’alcool comme compagnon d’un quotidien fait de mille et un plaisir, le sexe… tout y est…
Mais cette histoire, est avant tout une histoire d’amours au pluriel… L’amour pour des peuples sacrifiés, l’amour d’un homme et d’une femme, lui aussi sacrifié, un amour filial qui ne demande qu’à s’épanouir, l’amour pour ces terres sauvages dont le lecteur s’imprègne au fil des pages.
S’il n’est pas au départ d’une lecture évidente, ce roman est pourtant immédiatement prenant ; il vous attire comme un aimant.
J’ai aimé cette prose à la fois poétique et crue ; j’ai aimé ces personnages d’abord peu avenant, et portant si attachant dans leur failles et zones d’ombre ; j’ai aimé cette construction, et ce va et vient avec l’histoire aux contours assez flous, mais laissant le lecteur divaguer avec les personnages.
Dernière édition par mimi54 le Ven 8 Nov 2013 - 22:25, édité 1 fois | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jim Harrison Ven 8 Nov 2013 - 22:19 | |
| - mimi54 a écrit:
- Dalva
S’il n’est pas au départ d’une lecture évidente, ce roman est portant immédiatement prenant ; il vous attire comme un aimant.
Oui, c'est vrai qu'il n'est pas si simple ce roman et on ne rentre pas dedans comme ça mais il vaut bien ce petit effort. Merci pour ton commentaire, et si tu as envie d'un peu plus et encore plus beau, il te reste à lire la suite, La route du retour | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Jim Harrison Ven 8 Nov 2013 - 22:24 | |
| - Epi a écrit:
- mimi54 a écrit:
- Dalva
S’il n’est pas au départ d’une lecture évidente, ce roman est portant immédiatement prenant ; il vous attire comme un aimant.
Oui, c'est vrai qu'il n'est pas si simple ce roman et on ne rentre pas dedans comme ça mais il vaut bien ce petit effort. Merci pour ton commentaire, et si tu as envie d'un peu plus et encore plus beau, il te reste à lire la suite, La route du retour Je l'ai déjà inscrit sur mon petit carnet ..... | |
| | | simla Envolée postale
Messages : 249 Inscription le : 10/01/2013 Age : 74 Localisation : Nouvelle calédonie
| Sujet: Jim Harrison Lun 24 Mar 2014 - 1:21 | |
| Grand Maître. Un roman que je n'ai pas trouvé génial, loin s'en faut, je résumerais l'histoire : un policier sexagénaire, Sunderson, nouvellement retraité à la poursuite d'un "Grand Maître" dirigeant d'une secte, pédophile et amateur de gros sous, cette traque est en fait une promenade digestive, il passe beaucoup de temps à (trop) manger , à boire, il ingurgite des quantités impressionnantes d'alcool. Il rencontre souvent des "chaudasses" qui n'attendent qu'un sexagénaire fringuant pour assouvir leurs envies...il en a de la chance Il adore pêcher la truite à la mouche et camper, mais ça on le savait déjà au travers de ses précédents écrits, il aime la nature, ça aussi ce n'est pas une découverte. Il y a quand même quelques réflexions intéressantes sur notre société, les indiens, la religion, mais rien de nouveau sous le soleil... Bref, Harrisson égal à lui-même, j'avais aimé Dalva et Légendes d'automne..mais ce roman ne présente pas vraiment d'intérêt | |
| | | Claudine Biblikerfot Posteur en quête
Messages : 69 Inscription le : 06/07/2014 Age : 77 Localisation : Kerfot (Côtes d'Armor)
| Sujet: Re: Jim Harrison Dim 6 Juil 2014 - 14:54 | |
| le personnage que je préfère est Naomi, la mère de Dalva... | |
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| Sujet: Re: Jim Harrison | |
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| | | | Jim Harrison | |
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