Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Aeriale
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyMar 24 Jan 2012 - 7:56

Merci pour ce topo topocl (ça sonne marrant!) De même je pardonne bien des excés à notre auteur car sa dérision, sa finesse et son extrême lucidité valent largement tout le reste. Je connais peu d'auteurs dotés d'une clairvoyance aussi pointue, qui osent se mettre à plat et regarder la mort en face (Dubois chez les français a aussi cette capacité, et surtout cet humour désenchanté) Pour moi il fait toujours partie des grands, et je ne doute pas qu'Epi ou Odrey se rangeront de notre côté. Ce roman m'a beaucoup touchée en tout cas...
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Epi
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyMar 24 Jan 2012 - 13:17

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis Aériale. Je n'ai pas encore lu Le rabaissement, mais il est sur ma liste des prochains achats.
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zazy
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 21:50

Portnoy et son complexe m'a ennuyé au point de le lâcher.
Le premier que j'ai lu c'est "Quand elle était gentille" et je l'ai toujours en souvenir !!!!
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 21:59

Oh non, il est bien ce Portnoy ! J'adore l'abrutissement du père aux pruneaux et aux All Brans... Le rapport de Portnoy aux femmes... Son besoin frénétique de se masturber... Bon, faut que j'écrive un commentaire plus développé plus tard !
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 22:02

Je maîtrise mal Philip Roth, mais son recueil Goodbye, Columbus, publié à 27 ans, m'avait franchement impressionné. Et La Contrevie, même si c'est un peu boursouflé, m'a bluffé par sa capacité à mettre autant de personnages qui existent, un paquet d'histoires, d'anecdotes, on a l'impression qu'il a dû un peu tasser tout ça pour réussir à ce que ça entre dans le livre. Ca n'est pas facile, de mettre autant de choses, que ça semble partir dans tous les sens, mais que finalement, ça fasse un livre.
D'un autre côté, McCarthy, je n'ai lu que La Route (en anglais) et là, catégorie sur-estimation, je le mets dedans (je ne dis pas qu'il est mauvais, hein, seulement surestimé). Il tente le plus avec le moins, certes, mais ça reste ultra-classique, sauf quand on n'a jamais lu de SF de sa vie ou qu'on n'a jamais vu de films post-apocalyptique, ce qui semble être le cas de pas mal de gens, finalement...

Là, pour le coup, c'est peut-être moi qui vais recevoir des baffes !

Après, sans doute que les livres de McCarthy sont plus variés que ceux de Philip Roth...

Il faut que je lise Portnoy, je me le dis depuis des années...


Dernière édition par eXPie le Jeu 2 Fév 2012 - 22:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 22:03

eXPie a écrit:

Il faut que je lise Portnoy, je me le dis depuis des années...

Oui.

Oui, oui, oui.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 22:18

Oui, je retenterai le coup.

Je ne sais plus si c'est au Masque et la Plume ou ailleurs, où ils disaient que La Route, c'était à McCarthy ce que le Vieil Homme et la mer est à Hemingway. Deux textes simples. C'est sans doute à cause de cette simplicité (que certains disent n'être qu'apparente...) que ces livres ont eu un tel succès.
Un Enfant de Dieu, oui, il m'avait fait de l'oeil dans une librairie, l'autre jour...

Quand un écrivain est quasiment universellement loué, ça finit par agacer, on se dit que d'autres aussi mériteraient des louages. Comme si les médias avaient des repères qui sont en fait des clôtures : ils ont appris à connaître un arpent de la littérature, et systématiquement ils encensent ce qui pousse sur cet arpent, sans voir les beautés qui poussent à côté...

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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 23:54

eXPie a écrit:
Oui, je retenterai le coup..

Essaye Suttree. Pour moi c'est un chef-d'oeuvre.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyVen 3 Fév 2012 - 0:00

Je note. J'ai prévu d'aller aux USA cette année, il faudra que j'emporte de la littérature US, mais j'irai sur la côte ouest...
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyVen 3 Fév 2012 - 8:49

Faudra que je retente un jour, ce Roth...
Histoire, peut-être de me faire changer d'avis, car pour l'instant, je suis assez d'accord avec tnemelc : c'est surfait sa réputation.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyVen 3 Fév 2012 - 11:10

Personnellement, je m'en fiche un peu de la réputation qu'on lui fait, ce qui compte à mes yeux, c'est qu'à chaque fois que je le lis, j'ai énormément de plaisir et il me touche énormément.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyVen 3 Fév 2012 - 15:47

EXPIE : oui mais il ne faut pas non plus se priver des "beautés" qui poussent dans l'arpent universellement loué, mais voir tout ce qui pousse pour notre plaisir dans quel terrain littéraire que ce soit. sourire
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyMer 8 Fév 2012 - 15:10


Portnoy et son complexe (1969)

roth - Philip Roth - Page 16 Portno10

"Portnoy (complexe de) […] [d’après Alexander Portnoy (1933- ). Trouble caractérisé par un perpétuel conflit entre de vives pulsions d’ordre éthique et altruiste et d’irrésistibles exigences sexuelles, souvent de tendance perverse. "

Alexander Portnoy est profondément désespéré. Sa personnalité chancelle, déchirée entre l’envie de respecter les valeurs juives inculquées par sa famille, dans le désir de faire la fierté de son père et de sa mère, et entre ses aspirations propres qui se définissent strictement à l’opposé de cet idéal. Se marier avec une juive ? Fonder une famille ? Garder cette famille ? Alexander en aurait bien du mal. Alors que l’heure tourne et qu’il n’a toujours rien accompli, il se livre à son psychiatre dans un long monologue lui faisant part des contradictions qui l’assaillent.

Alexander ne comprend pas ce qui l’a dévié du chemin de la réussite. Il disposait pourtant de toutes les conditions requises pour faire la fierté de ses parents. Mais cette attente, précisément, s’est abattue sur lui comme une fatalité dès son enfance. Et tant qu’Alexander n’aura pas répondu à cette attente, il restera un enfant dévoué, immature, totalement incapable d’éprouver le moindre sentiment pour quiconque. Et 33 années sont déjà derrière lui…
Aujourd’hui comme toujours, ses parents exigent qu’il atteigne la perfection. Alexander sait toutefois qu’il en est incapable. Il n’en a pas la carrure, il n’en a pas l’ambition, et le sexe est la seule activité qui donne un sens à sa vie. Pratiquée frénétiquement lors des premières heures de son adolescence, rien n’échappe au désir furieux d’Alexander, qu’il s’agisse d’une tranche de foie, d’une pomme évidée ou d’un des soutien-gorge de sa sœur. Plus tard, Alexander délaisse le plaisir solitaire pour le partager avec de jeunes et jolies femmes, blondes de préférence – des shikses ! Quel malheur pour ce jeune homme qui sait que la voie de la perfection est unique. Ce n’est pourtant pas compliqué de réussir sa vie ! Il suffit de faire de bonnes études, de trouver un emploi gratifiant, de se marier avec une jolie petite juive et de faire quelques enfants. Le soir, Alexander pourrait alors s’installer devant la télé, avec un journal, pendant que sa femme le dorlote et que ses enfants jouent sagement dans le salon.
Malheureusement, Alexander est trop profondément perturbé pour se satisfaire de ce mode de vie. Il a pourtant essayé de s’y plier, cherchant dans ses conquêtes le visage de sa future femme –mais à chaque fois, il ne l’a pas trouvé. Peut-être pensait-il trop à sa mère ? Et puis, comment se satisfaire d’une seule et même femme -aussi charmante, tendre, cultivée et excitante soit-elle- tout au long de sa vie, alors que chaque nouvelle rencontre éveille en Alexander des fantasmes incontrôlables ? Alexander ne sait pas après quoi il court, mais il court. Et pendant ce temps-là, l’heure tourne. A 33 ans, il constate avec désespoir qu’il n’a toujours rien construit alors que les autres hommes de son âge semblent déjà avoir tout accompli.

Alexander Portnoy est malheureux, et sa détresse provient d’une trop grande lucidité qui l’empêche de choisir entre une vie qui comblerait les attentes de ses parents, mais lui donnerait le sentiment de vivre dans un environnement étriqué, et une vie dissolue, sans attaches, une vie dont il n’a visiblement pas encore identifié les caractéristiques puisqu’il passe son temps à lui courir après.
Si encore Alexander pouvait se détacher définitivement des attentes de ses parents… Mais non, il vénère ses géniteurs, aussi dégénérés qu’ils soient. Sa mère est dévorante, envahissante, hystérique et futile. Malgré cela, Alexander ne peut s’empêcher de la considérer comme la femme parfaite, celle qu’aucune de ses amies ne pourra jamais égaler. Son père, figure effacée et résumée à l’image d’un homme qui partage ses journées entre la cuvette des toilettes –éternel constipé bourré de pruneaux et d’All Brans- et ses heures dans l’administration, trouve tout de même grâce à ses yeux ne serait-ce que parce qu’il a réussi à devenir ce qu’Alexander ne pourra jamais se résoudre à être : un père de famille dévoué et fidèle à son épouse.

La lucidité, qui pulvérise tous les dogmes et les préjugés, permet également à Alexander d’évoquer ses déboires et ses misères existentielles avec un recul et un cynisme enchanteurs. Ce récit ne tombe jamais dans le sordide. Le désespoir du personnage, même s’il est profond, sait aussi s’effacer pour faire apparaître la réalité qui transparaît au-delà de la quête menée par Alexander : celle, peut-être, aboutissant à la conclusion qu’il n’y a rien à accomplir.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyMer 8 Fév 2012 - 15:44

Des passages gras et sordides à se tordre de rire :

"Vint ensuite l’adolescence –la moitié de mon existence à l’état de veille passé enfermée dans la salle de bains à expédier mon foutre soit dans la cuvette des cabinets soit au milieu des affaires sales dans le panier à linge, soit, flac, projeté de bas en haut contre la glace de l’armoire à pharmacie devant laquelle je me tenais planté, caleçon baissé, pour voir à quoi ça ressemblait à la sortie. Ou alors, j’étais courbé en deux sur mon poing transformé en piston, les paupières étroitement closes mais la bouche grande ouverte, pour recevoir cette sauce gluante à base de chlore et de petit lait sur ma langue et mes dents –encore qu’assez souvent, dans mon aveuglement et mon extase, je récoltais tout dans ma houppe savamment ondulée comme une giclée de lait capillaire."



Rien n'échappe aux désirs de Sieur Portnoy :

"Je crois avoir déjà parlé de cette tranche de foie que j'avais achetée dans une boucherie puis tronchée derrière un panneau d'affichage en me rendant à une leçon de bar-mitsvah. Eh bien, Votre Sainteté, je désire à ce sujet passer des aveux complets. Qu'elle - que ce n'était pas mon premier morceau. Mon premier morceau, je me l'étais farci dans l'intimité de ma propre maison, enroulé autour de ma bite dans la salle de bains à trois heures et demie - et je me l'étais farci à nouveau au bout d'une fourchette à cinq heures et demie en compagnie des autres membres de cette pauvre et innocente famille qu'est la mienne. "


"Oh ? mets-le moi mon Grand », s’écriait la pomme creuse que je baisais frénétiquement le jour de ce pique-nique. « Mon Grand, mon Grand, oh donne-moi tout », implorait la bouteille de lait vide que je gardais cachée dans notre réduit à poubelle au sous-sol pour la rendre folle après l’école avec ma trique vaselinée. « Viens, mon Grand », hurlait le morceau de foie délirant que dans ma propre aberration j’achetai un après-midi chez le boucher et que, croyez-le ou non, je violai derrière un panneau d’affichage, en route pour une leçon préparatoire au bar mitzvah. "




Le corps, vu comme un organisme parallèle, dont les lois et la logique sont opaques au pauvre Alexander :

"[…] je ruminai mon mystère, me demandant souvent […] si mon testicule n’avait pas reflué au fond de mes tripes et n’avait pas commencé là à se muer en une sorte d’œuf que j’avais vu ma mère arracher sous forme de magma humide et jaune des sombres intérieurs d’un poulet dont elle vidait les intestins dans la poubelle. Et si des seins commençaient à me pousser, en plus ? Et si mon pénis devenait sec et friable, se cassait un jour dans ma main pendant que j’urinais ? "



D'ailleurs, le père ne maîtrise pas tout lui non plus, engoncé jusqu'au cou dans sa constipation chronique :

« « Bon Dieu ! » gémit-il lorsque je le réveille pour faire ma toilette avant l’école, et il se rend compte qu’il est près de sept heures et demie et au fond de la cuvette au-dessus de laquelle il a dormi pendant une heure repose, s’il a de la chance, une petite boulette brune que l’on pourrait imaginer sortie du rectum d’un lapin mais non de l’arrière-train d’un homme qui doit maintenant sortir, complètement engorgé, pour faire sa journée de douze heures. […] Crac, le voilà habillé, chapeau et manteau et, avec son gros registre noir à la main, il enfourne debout ses pruneaux cuits et son « Bran » et bourre une de ses poches d’une poignée de fruits secs qui, chez tout être humain normal, déclencherait un état très voisin de la dysenterie. »


- Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à faire mes besoins ? Je suis bourré de pruneaux jusqu’au trou de balle ! Pourquoi est-ce que j’ai ces migraines ? Où sont mes lunettes ? Qui a pris mon chapeau ?



Le tout dans un climat angoissant qu'Alexander n'arrive pas à éloigner de l'étroitesse des principes juifs qui lui ont été inculqués :

"Vous comprenez ce que je suis en train de dire ? J’ai été élevé par des Hottentots et des Zoulous ! Je ne pouvais même pas envisager de boire un verre de lait avec mon sandwich au salami sans faire une grave offense au Seigneur tout-puissant. Imaginez alors ce que pouvait me faire subir ma conscience pour tout ce foutre déchargé ! La culpabilité, les angoisses –la terreur qu’on m’avait inculquée jusqu’à l’os ! "

« L’inhibition ne pousse pas sur les arbres, vous savez –il faut de la patience, il faut de la concentration, il faut des parents dévoués et prêts à se sacrifier et un enfant attentif et appliqué pour fabriquer en l’espace de quelques années seulement un être humain vraiment ligoté et trouillotant. »

"Pourquoi les deux espèces de vaisselle ? Pourquoi le savon kasher et le sel ? Pourquoi, je vous le demande, sinon pour nous rappeler trois fois par jour que la vie n’est que contrainte et restrictions, centaines de milliers de petites règles établies par personne d’autre que Personne d’Autre, règles que vous observez sans discussion, si stupides puissent-elles sembler […] "

"Qu’y avait-il dans leur monde qui ne fût chargé de risques, débordant de microbes, truffé de périls ? Oh, où était le dynamisme, où étaient la hardiesse et le courage ? Qui emplissait les auteurs de mes jours d’une telle crainte devant l’existence ? "




Le complexe d'Oedipe fonctionne à merveille. Alexander devient la preuve vivante qu'il est possible de ne l'avoir toujours pas résolu, passé 33 ans :

"Si, ici même, dans le living-room, leur petit garçon devenu grand allait s’affaler sans crier gare sur le tapis avec sa maman, que ferait papa ? Verserait-il un seau d’eau bouillante sur le couple en folie, déchaîné ? Brandirait-il son couteau –ou irait-il dans l’autre pièce pour regarder la télévision jusqu’à ce qu’ils aient fini ? "

« Plus de vingt-cinq ans ont passé […] mais maman attache encore ses bas devant son petit garçon. Aujourd’hui toutefois, il prend sur lui de regarder de l’autre côté quand le drapeau monte en flottant le long du mât et pas uniquement par souci de sa santé mentale personnelle. »




Et enfin, le judaïsme, résumé dans toute sa complexité :
Citation :

La légende gravée sur le côté face de la pièce de 5 cents juive, sur le corps de chaque enfant juif ! –non pas IN GOD WE TRUST- mais UN JOUR TU SERAS PERE ET TU COMPRENDRAS
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MessageSujet: Re: Philip Roth   roth - Philip Roth - Page 16 EmptyMer 8 Fév 2012 - 18:22

joli travail colimasson
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