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| Hermann Hesse [Allemagne] | |
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Auteur | Message |
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GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Sam 30 Mar 2013 - 22:38 | |
| - menine a écrit:
- Tu as l'air un peu déçu mais cette nouvelle me tente bien. J'aime les thèmes abordant 'l'être marginal, l'inadapté, le perpétuel étranger'.
Et une lecture de plus . J'aime beaucoup les nouvelles ainsi que les romans de Hesse ... Mais le mélange des deux ne m'a pas paru être à la hauteur de la somme de ces deux attentes ... Bon oui, je suis exigeant ... Mais je le suis avec ce que j'aime | |
| | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Sam 30 Mar 2013 - 22:50 | |
| Je suis comme toi, j'aime beaucoup les nouvelles; pour Hermann Hesse, je ne suis encore pas assez connaisseuse. Bon revenons aux nouvelles, je comprends ta déception. Quand une nouvelle m'accroche, me plaît vraiment, je souhaiterais que l'auteur aille plus loin, qu'il développe davantage, qu'il prenne son temps. Je rage que la nouvelle ne devienne pas un roman. A l'inverse, j'ai lu des romans qui auraient faits de très bonnes nouvelles, en ôtant tous les passages inutiles ! | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Sam 30 Mar 2013 - 23:24 | |
| L'homme qui voulait changer le monde Publiée dans le recueil de nouvelles éponyme - Nouvelle de 1910 Berthold Reichardt a tout pour lui : la jeunesse, la richesse, l'éducation et la liberté de l'orphelin. Que faire de sa vie ? Berthold cherche différentes voies pour laisser une empreinte sur le monde. Il s'immisce dans les milieux artistiques, politiques ... sous le regard inquisiteur d'une jeune fille de bonne famille jugeant tout cela bien futile .... Mon avis : Je n'ai pas vraiment réussi à me prendre au jeu de cette nouvelle ... si ce n'est par passage. Par exemple ce jeune homme bien élevé de bonne famille se laissant tenter par les sirènes du naturisme ou du retour à la nature m'a fait rire. La fin est décevante selon moi car elle se termine par un mariage précipité et qui n'apporte rien. Et puis cela me frustre une œuvre de Hesse se terminant en happy end ! Robert AghionPubliée dans le recueil de nouvelles L'homme qui voulait changer le monde - Nouvelle de 1912 Robert Aghion est un jeune homme anglais de l'ère victorienne que le destin a rendu orphelin, démuni et à la charge d'un oncle pasteur. Une opportunité s'offre à lui de partir évangéliser les Hindous ... mais au lieu d'évangéliser Robert se laisse surprendre, attirer et subjuguer par ce nouveau monde où il ne rencontre que mépris de la part de ces concitoyens et totale incompréhension des hindous, notamment dans sa quête de l'amour avec une jeune autochtone ... Mon avis : J'ai eu plus de plaisir à la lecture de cette nouvelle qui au moins ne se finit pas bien ! Si la guerre durait encore deux ansPubliée dans le recueil de nouvelles L'homme qui voulait changer le monde - Nouvelle de 1917 Le héros de ce roman se retrouve dans sa ville natale après une longue absence. Et quelle n'est pas sa surprise en se promenant dans les rues d'une ville détruite par la guerre de se faire arrêter car ne pouvant pas présenter sa carte d'existence .... Mon avis : Kafkaien à souhait ! Jubilatoire .... Une ville touristique du midiPubliée dans le recueil de nouvelles L'homme qui voulait changer le monde - Nouvelle de 1925 Le projet touristique ultime, répondant aux demandes de chacun, a enfin abouti : la ville du midi pour tous et partout .... Mon avis : assez déroutant car ce récit ne se fonde pas du tout sur un personnage ... On joue beaucoup sur les descriptions et cela ressemble beaucoup à un prospectus touristique idéal ... Pour ma part, la nouvelle qui m'a le plus intéressé ... étonnamment d'ailleurs ! | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| | | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Sam 6 Avr 2013 - 11:12 | |
| Le mendiant Nouvelle publiée dans le recueil L'homme qui voulait changer le monde - 1948 Comparée aux autres nouvelles de ce recueil, cette dernière a été conçue bien plus tardivement, 45 ans après Le Loup qui ouvre cet ouvrage. Le style et la manière de dérouler le fil sont totalement différents des premières nouvelles. En effet, Hesse s'étend dans un premier temps sur des notions de perception d'un sujet, des manières d'écrire puis part sur des souvenirs de jeunesse ténus et poursuit sur un autre souvenir avec enfin ce mendiant aux 3/4 ou 4/5 de la nouvelle et relate les événements si anecdotiques mais si importants aux yeux d'un enfant ... Mon avis : J'ai eu du mal à me plonger dans cette dernière nouvelle ! Peut-être un peu trop longue ... ou plus simplement pas la bonne lecture du moment ... | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Mer 24 Avr 2013 - 15:29 | |
| Le loup des steppes (1927) Le loup des steppes aurait bien pu ne jamais connaître la moindre étagère de librairie ou de bibliothèque. Rédigé alors que Hermann Hesse résidait dans la chambre meublée d’une résidence, le manuscrit fut laissé à l’abandon lorsque son créateur changea de logement. La préface nous fait découvrir le témoignage du propriétaire qui loua cette chambre à Hermann Hesse. Celui-ci, comme il eut l’occasion de côtoyer l’homme pendant quelques mois, nous fournit une introduction éclairante qui nous permet de prendre conscience qu’à l’évidence, Hermann Hesse s’est complètement identifié à son Loup des steppes. Jusqu’à quel point ? Harry, le narrateur de cette histoire, vit dans des conditions similaires à celles de l’écrivain. Solitaire et sans résidence fixe, il vagabonde de chambre en chambre et limite ses relations sociales au strict minimum. Non pas qu’il méprise particulièrement ses semblables, mais face à eux, il se laisse perdre par la dualité de son âme, cette même dualité qui justifie son nom de Loup des steppes et qui le partage entre instinct sauvage et politesse courtoise. Qui est survenu en premier ? Les bonnes manières sont-elles venues corriger les pensées profondément antisociales du « loup », mais toutefois pas assez pour ne pas empêcher le persiflage de Harry vis-à-vis de son hypocrisie ? A moins que la solitude et la sauvagerie proprement bestiales aient amoindri l’homme Harry, déçu de ses expériences sociales antérieures ? Harry se pose souvent cette question et se tourmente pour savoir dans quelle part de sa personnalité se situe sa véritable nature. Il s’analyse dans chaque situation, laissant tour à tour s’exprimer l’homme et le loup qu’il croit résider en lui. La situation change lorsque Harry se voit remettre un manuscrit intitulé le Loup des steppes. Un peu de miraculeux ne fait pas de mal : la magie des coïncidences a placé Harry dans la description qu’offrent ces pages. Peu ou prou, elles lui enseignent que deux entités ne se disputent pas en lui car il est multiple, indénombrable ; au contraire, c’est parce qu’il cherche sans cesse à réduire sa personnalité à un schéma fonctionnel simple qu’il n’arrive pas à progresser. « La division en homme et en loup, en esprit et en instinct, au moyen de laquelle Harry cherche à se rendre son sort plus intelligible, est une simplification grossière, une violation du réel en faveur d’une explication plausible, mais erronée, des contrastes que l’homme découvre en lui-même et qui lui paraissent être la source de ses souffrances assez considérables. »Et si le Loup des steppes n’était qu’une mythologie ? L’idée commence à faire son chemin dans l’esprit de Harry. Les coïncidences miraculeuses se poursuivent, et Harry rencontre Hermine dans un troquet. Il applique à celle-ci la même réduction simplificatrice qu’il avait déjà appliquée à sa propre personnalité, et considère la jeune femme comme une jouisseuse avide de plaisirs faciles, d’une bonne humeur intarissable. Et pourtant, Hermine entre en communication directe avec Harry. Ils sont frères et sœurs d’instinct. Le socle de leur personnalité est le même, mais à cette base est venue s’ajouter, dans chaque cas, un support différent qui oriente deux modes de vie opposés. L’un vit reclus dans le monde intellectuel et se désespère de trouver du réconfort dans les œuvres du grand art ; l’autre se grise dans la mondanité et cherche à jouir le plus vite et le plus fort possible de plaisirs éphémères ; tous deux espèrent ainsi voiler leur incapacité à se satisfaire d’une existence morne et sans enjeux. « Tu avais en toi une image de la vie, une croyance, une exigence, tu étais prêt à des exploits, des souffrances, des sacrifices ; et puis, peu à peu, tu remarquas que le monde n’exigeait de toi aucun exploit et aucun sacrifice, que la vie n’est pas une épopée héroïque avec des rôles en vedette, mais une cuisine bourgeoise, où l’on se contente de boire et de manger, de prendre un café, de tricoter des bas, de jouer aux cartes et d’écouter la T.S.F. Et celui qui veut et qui a en lui autre chose : l’héroïque, le beau, l’adoration des grands poètes, la piété pour les saints, n’est qu’un imbécile et un don Quichotte. »Le Loup des steppes, bien qu’il ne possède pas les mêmes origines sociales, finit par ressembler au Martin Eden de Jack London dans le dégoût qu’ils éprouveront tous deux pour la musique et la littérature nobles. Ce sont des Madame Bovary mâles, grisés par les trajectoires glorieuses qu’ils ont découvert par le biais de leurs livres, et désespérés de ne pouvoir les égaler. Malheureusement, le Loup des steppes souffre d’une nuance beaucoup moins approfondie que Martin Eden. Harry a beau vouloir jouer au vieux loup, il possède encore l’âme d’un enfant disposé à s’émerveiller de la première découverte venue. Le monde des plaisirs au sein duquel il est admis grâce à Hermine –on devine que ces « plaisirs » ne le sont que parce qu’il n’a pas encore eu l’occasion de les connaître plus avant au cours de son existence- trouve grâce à ses yeux en moins d’une journée. Certes, Harry cesse de recourir à la dualité réductrice de son âme qui l’il avait autrefois scindée entre loup et homme, mais il cède à une autre grossièreté : la réduction du monde entre plaisirs bestiaux et raffinement studieux. D’une part le jazz, les nègres, les femmes et la danse ; de l’autre les professeurs, les livres et l’opéra. On espère que le Loup des steppes se moque de nous. La dernière partie du roman se perd dans un dédale fantastique un peu fatigant qui n’apporte plus grand-chose aux lecteurs post-soixante-huitards que nous sommes. La morale apparaît, bien éclatante : comme il n’est pas bon de trop se prendre au sérieux, il ne l’est pas non plus de céder totalement à ses impulsions. Entre le loup et l’homme, ne choisissons pas. C’est exactement ce que Hermann Hesse nous avait déjà dit dans les premières pages du livre… tout le reste n’aura donc été qu’une démonstration mettant en scène un personnage parfois agaçant et ronflant, heureusement traversé quelquefois par des visions éblouissantes et des réflexions mélancoliques. Où Madame Bovary, Martin Eden et Harry se ressemblent : - Citation :
« Tu avais en toi une image de la vie, une croyance, une exigence, tu étais prêt à des exploits, des souffrances, des sacrifices ; et puis, peu à peu, tu remarquas que le monde n’exigeait de toi aucun exploit et aucun sacrifice, que la vie n’est pas une épopée héroïque avec des rôles en vedette, mais une cuisine bourgeoise, où l’on se contente de boire et de manger, de prendre un café, de tricoter des bas, de jouer aux cartes et d’écouter la T.S.F. Et celui qui veut et qui a en lui autre chose : l’héroïque, le beau, l’adoration des grands poètes, la piété pour les saints, n’est qu’un imbécile et un don Quichotte. » *peintures de Egon Schiele | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Mer 24 Avr 2013 - 23:14 | |
| Joli commentaire Coli .. Mais finalement, as-tu aimé ? Le conseillerais-tu ? As-tu envie de te laisser tenter par d'autres oeuvres de Hesse ? | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Ven 26 Avr 2013 - 21:48 | |
| Je me trouve bête ! en fait, cette préface dont je parle est une fausse préface écrite par Hermann Hesse ! je m'étais posée la question parce qu'elle était remarquablement bien écrite, mais je me suis quand même laissée prendre au piège.
Est-ce que j'ai aimé ? je ne sais pas trop... le personnage tourmenté était intéressant, mais à partir du moment où il rencontre Hermine, ses jugements deviennent simplistes, réducteurs, et me font penser à la révolte d'un adolescent en pleine crise.
Je le conseillerais à quelqu'un qui aime bien lire et que ça n'embête pas de n'être pas charmé par une oeuvre de bout en bout. Il y a quand même des passages qui valent le détour ! et d'autres réellement agaçants...
Bien envie de voir ce que Hermann Hesse a écrit par ailleurs. J'ai toujours dans ma PAL l'enfance d'un magicien. Il paraît qu'il a également écrit des essais qui valent le détour, mais je ne connais pas trop... | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Sam 27 Avr 2013 - 10:20 | |
| Merci pour ta réponse précisant ton avis ... Si je devais conseiller un livre de Hesse, ce serait le Jeu des Perles de Verre ... Il fait partie des livres que je me suis promis de relire un jour ... pas si lointain peut-être car il se trouve à quelques centimètres de mon chevet | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Sam 27 Avr 2013 - 20:23 | |
| Le loup des steppes n'est pas non plus mon roman favori de Hesse même s'il aborde des thèmes passionnants. Ma préférence va pour le magnifique Narcisse et Goldmund (j'ai lu de très beaux avis sur ce fil), immense dans son évocation d'une transmission alors que des choix de vie semblent antagonistes. Parmi ses oeuvres de jeunesse, j'ai aussi beaucoup d'affection pour L'ornière, oeuvre d'apprentissage qui transcende une détresse et une solitude adolescentes. | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Dim 28 Avr 2013 - 10:48 | |
| - Avadoro a écrit:
- Ma préférence va pour le magnifique Narcisse et Goldmund (j'ai lu de très beaux avis sur ce fil), immense dans son évocation d'une transmission alors que des choix de vie semblent antagonistes.
En effet, les très beaux avis sur ce fil m'ont donné envie de l'ajouter à ma LAL ... Tu confirmes donc mon choix | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Dim 28 Avr 2013 - 21:33 | |
| Merci pour vos conseils. Il me semble que le livre du Jeu des perles de verre soit celui qui fasse l'unanimité parmi les lecteurs de Hesse. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Jeu 2 Mai 2013 - 10:58 | |
| S'il fallait retenir une morale de ce livre traitant de foi, de mystique et de sagesse, il faudrait peut-être se pencher sur l'enseignement bouddhique : le détachement ne peut s'obtenir qu'à partir du moment où l'homme se sent lié, attaché, pris. Lorsqu'il éprouve des sentiments amoureux, un attachement certain pour la matière (l'argent, la propriété, le luxe), quand il est mis à l'épreuve de l'amitié, de la reconnaissance, du respect, Siddharta peut enfin se révéler et obtenir la paix. Ce n'est qu'une fois avoir compris l'attachement qui le lie à son fils que Siddharta (le héros follement sage de Hesse) peut enfin s'octroyer le droit au repos et au détachement. Cet homme qui a connu la vie sauvage des ascètes samanas, l'oubli du corps, de ses désirs, ses plaisirs, ses souffrances, cet homme qui a connu l'amour dans le lit d'une prostituée qui a su lui apprendre les richesses molles de l'amour physique, cet homme qui a découvert la servilité liée à l'argent et à la possession matérielle près d'un marchand avide de luxe et d'avoir, cet homme n'est pas encore un homme. Car rien ne l'attache aux êtres ou à la vie et aucun renoncement ne le fait souffrir. Il n'est donc pas un sage. Seul l'apprentissage de la paternité (c’est-à-dire l'acceptation que le fils prodigue n'est ni modelable, ni aimable, ni serviable et encore moins louable) fait de Siddharta un sage. Sans être puissamment originale, cette fable se lit avec plaisir et retrace pas à pas la vie d'un être qui se voulant unique révèle l'immense nécessité de trouver en soi avant la foi, le détachement ou le renoncement, cette part d'humanité qui tend vers l'amour et rend tout à la fois plus fragile et plus fort. | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Jeu 2 Mai 2013 - 11:13 | |
| merci Shanidar ! Ta lecture et ta connaissance de l'Inde dépoussièrent mes moucharabiehs ! | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Hermann Hesse [Allemagne] Jeu 2 Mai 2013 - 11:23 | |
| - GrandGousierGuerin a écrit:
- merci Shanidar ! Ta lecture et ta connaissance de l'Inde dépoussièrent mes moucharabiehs !
disons qu'on pourrait 'reprocher' à Hesse d'enfoncer des portes ouvertes (l'idée de connaître chaque extrême de la vie -ascétisme et luxe- pour découvrir la voie du milieu...), mais je crois qu'à l'époque de la rédaction de ce court roman, les occidentaux connaissaient mal l'Asie et le livre de Hesse offre une approche lumineuse de la pensée orientale. L'histoire de Siddharta a en plus le mérite d'être écrit dans une langue très fluide et poétique et j'avoue ne pas avoir senti l'aspect New Age dont parle eXPie. Cela a donc été une lecture apaisante et instructive (ou en tout cas qui fait écho à certaines de mes propres questions). | |
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