Nos lectures de Mai 2013

Chien blanc - Romain Gary.
Le fils - Simenon.

Et toujours Klaus Mann.

Kannskia a écrit:

Arabella a écrit:

darkanny a écrit:

Arabella me rassure un peu, mais Kannskia m'impressionne par sa perspicacité.

Grâce à Agatha, Kannskia a découvert ce qu'elle pourra faire, une fois qu'elle aura quitté le bac à sable :

Spoiler:

Tenez-vous à carreau !

Vous êtes trop drôles avec vos émoticones !!!! du bac à sable à la gendarmette !!!!

- Le bois de Klara : Jenny Erpenbeck. - Actes Sud

Victimes du devoir d'Ionesco (plutôt relecture en fait)

Arrivé aux 3/4 du grand Coeur de Rufin, sans grand enthousiasme
Et je poursuis avec le second volet de la trilogie du Minnesota

Et un chapitre d'Expiation de McEwan, pour dire qu'il sera le prochain

Un polar danois me fait de l'oeil....mais il attendra dimanche...jour où Mimi se dévergonde avec les vilaines gens

bix229 a écrit:

- Le bois de Klara : Jenny Erpenbeck. - Actes Sud

J'avais beaucoup aimé ce livre. Traversay et moi en parlent d'ailleurs sur le fil "One shot": Un auteur/un livre... (p. 14). J'attends de lire ton avis. Il est presque temps d'ouvrir un fil à Jenny Erpenbeck

Tourmaline d'Adalbert Stifter, là aussi j'étais en manque.

L'homme qui savait la langue des serpents d'Andrus Kivirähk (merci Zazy )

animal a écrit:

Tourmaline d'Adalbert Stifter, là aussi j'étais en manque.

Ah oui !
Je rationne mes Stifter, vu qu'il n'y aura pas de nouveaux arrivages (enfin, si, il peut y avoir des nouvelles traductions... peut-être). Mais à un moment, la tentation est grande...

mimi54 a écrit:

Un polar danois me fait de l'oeil....mais il attendra dimanche...jour où Mimi se dévergonde avec les vilaines gens

t'es en manque des trolls du dimanche??

Terminé OURAGAN de LAURENT GAUDE :
La vague m'a submergée !
Et je crois que malgré l'écriture sublime de l'écrivain , ce n'était pas une lecture judicieuse pour moi en ce moment !

Spoiler:

Bon je vais chercher du "léger" dans ma PAL pour me défaire de l'emprise de celui-ci !!!!!

églantine a écrit:

Terminé OURAGAN de LAURENT GAUDE :
La vague m'a submergée !

Après lecture du résumé et d'un extrait, je comprends ton émotion...

Pas sûre que ce soit bon pour mon moral non plus mais je l'ajoute à ma LAL.

Citation :

Moi, Joséphine Linc. Steelson, négresse depuis presque cent ans, j'ai ouvert la fenêtre ce matin, à l'heure où les autres dorment encore, j'ai humé l'air et j'ai dit : "Ça sent la chienne." Dieu sait que j'en ai vu des petites et des vicieuses, mais celle-là, j'ai dit, elle dépasse toutes les autres, c'est une sacrée garce qui vient et les bayous vont bientôt se mettre à clapoter comme des flaques d'eau à l'approche du train. C'était bien avant qu'ils n'en parlent à la télévision, bien avant que les culs blancs ne s'agitent et ne nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agir. Alors j'ai fait une vilaine moue avec ma bouche fripée de ne plus avoir embrassé personne depuis longtemps, j'ai regretté que Marley m'ait laissée veuve sans quoi je lui aurais dit de nous servir deux verres de liqueur - tout matin que nous soyons - pour profiter de nos derniers instants avant qu'elle ne soit sur nous. J'ai pensé à mes enfants morts avant moi et je me suis demandé, comme mille fois auparavant, pourquoi le Seigneur ne se lassait pas de me voir traîner ainsi ma carcasse d'un matin à l'autre. J'ai fermé les deux derniers boutons de ma robe et j'ai commencé ma journée, semblable à toutes les autres.

Kannskia a écrit:

églantine a écrit:

Terminé OURAGAN de LAURENT GAUDE :
La vague m'a submergée !

Après lecture du résumé et d'un extrait, je comprends ton émotion...

Pas sûre que ce soit bon pour mon moral non plus mais je l'ajoute à ma LAL.

Citation :

Moi, Joséphine Linc. Steelson, négresse depuis presque cent ans, j'ai ouvert la fenêtre ce matin, à l'heure où les autres dorment encore, j'ai humé l'air et j'ai dit : "Ça sent la chienne." Dieu sait que j'en ai vu des petites et des vicieuses, mais celle-là, j'ai dit, elle dépasse toutes les autres, c'est une sacrée garce qui vient et les bayous vont bientôt se mettre à clapoter comme des flaques d'eau à l'approche du train. C'était bien avant qu'ils n'en parlent à la télévision, bien avant que les culs blancs ne s'agitent et ne nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agir. Alors j'ai fait une vilaine moue avec ma bouche fripée de ne plus avoir embrassé personne depuis longtemps, j'ai regretté que Marley m'ait laissée veuve sans quoi je lui aurais dit de nous servir deux verres de liqueur - tout matin que nous soyons - pour profiter de nos derniers instants avant qu'elle ne soit sur nous. J'ai pensé à mes enfants morts avant moi et je me suis demandé, comme mille fois auparavant, pourquoi le Seigneur ne se lassait pas de me voir traîner ainsi ma carcasse d'un matin à l'autre. J'ai fermé les deux derniers boutons de ma robe et j'ai commencé ma journée, semblable à toutes les autres.

C'est beau Kannskia , dans cette forme de litanie qui rythme le livre ........ Mais je crois qu'il me manque un peu de soleil pour traverser l'ouragan sans éclaboussures !!!
Il serait dommage de le mettre aux oubliettes mais choisis ton moment pour pouvoir le savourer .......

J'adore Laurent Gaudé et j'ai bien aimé ce roman, mais sur le même sujet, j'étais beaucoup plus fascinée par Gilles Leroy et de sa Zola Jackson

kenavo a écrit:

J'adore Laurent Gaudé et j'ai bien aimé ce roman, mais sur le même sujet, j'étais beaucoup plus fascinée par Gilles Leroy et de sa Zola Jackson

Il n'est pas exclu que je le lise également !

Mais là, j'ai vraiment eu un coup de coeur pour cet extrait.