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| Michael Cunningham | |
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Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Michael Cunningham Ven 9 Mai 2008 - 19:12 | |
| - coline a écrit:
Tu n'aimes pas Freddie Mercury?... Si.. mais après Virginia Woolf et Walt Whitman dans son dernier livre... Freddie????? Cela me donne trop l'idée de Colum McCann et son 'Danseur'.. (mais je sais déjà - quand le livre va sortir - c'est moi la première à le lire ) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Michael Cunningham Ven 9 Mai 2008 - 19:25 | |
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| | | Pichnette13 Envolée postale
Messages : 171 Inscription le : 27/01/2009 Age : 37 Localisation : Tours-sur le canap'
| Sujet: Re: Michael Cunningham Mar 27 Jan 2009 - 19:39 | |
| Je me vois contrainte de défendre cet auteur qui a été pour moi non seulement une source mais aussi un appuie dans ma -pour l'instant courte vie. Bien sûr, il en fait parfois trop mais l'écriture vous entraine, révèle une beauté inaltérable et intemporelle du monde. Cunningham cherche à nous montrer qu'au-delà de tout ce qu'une vie peut contenir, il reste cette beauté des choses, de la vie, d'un simple détails, inaltérable. La maison du bout du monde fût particuliéremment pour moi une révélation, peut-être était-ce dû à mon jeune âge, mais ce livre m'a marqué profondément et reste gravé pour moi comme une image d'une certaine période de ma vie, assez difficile en somme. Bref, je m'enfonce dans mes explications mais pour moi, l'oeuvre de Cunnigham est à l'image de la définition de la beauté qu'on nous donne dans American beauty:
" Il y a tant de beauté dans le monde. Parfois j’ai l’impression qu’elle me submerge, de partout en même temps, mais c’en est trop. Mon cœur se remplit comme un ballon, prêt à exploser. Et là, je comprends qu’il faut que je lâche prise, que j’arrête d’essayer sans cesse de m’y raccrocher. Et ça glisse sur moi comme de la pluie. Et je ne peux plus rien éprouver d’autre que de la gratitude pour chaque instant de mon insignifiante petite vie. Vous ne comprenez pas ce que je suis en train de vous dire n’est ce pas ? Ne vous en faites pas, un jour, vous comprendrez." | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| | | | Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 27 Juin 2011 - 11:51 | |
| Apres "Les heures" lu et vu le film il y a des annees (je me rappelle que j'avais prefere le livre au film), je me suis enfin decidee a lire "De chair et de sang". Une sorte de saga familiale des Stassos comprenant chronologiquement un siecle (1935 - 2035). Je dirais que Cunningham c'est un des meilleurs romanciers americain par son ecriture puissante et ondulant legerement, sans trop d'exces dans l'expression. Ce que je n'ai pas aime, c'est sa tendance de revenir souvent en arriere pour mieux eclairer les caracteres ce que je trouve inutile. Ils sont bien clairs. L'histoire sur la famille de Constantin Stassos, un grec aux USA puirsuivant le reve americain, n'est pas banale. Le pere cherche a etre heureux d'Une maniere solide et durable" Chacun de ses trois enfants, les parents, les autres, sont bien definis, differents, vraisemblables, la maniere de leur presentation est polyphonique, captivante. Il y a Suzanne toujours avide de ce qu'elle n'a pas, il y a Billi sur sa golgotha realisant une etrange perfection, il y a Zowie, un esprit sombre, alimente par des souffrances incomprehensibles. L'auteur arrive avec maitrise a plonger profondement dans le for-interieur de ses personnages, de comprendre et tirer au clair ce qu'il y voit, de le rendre realiste. L'expression de Cunningham est lyrique parfois, mais j'ai aime son simple regard philosophique sur les faiblesses humaines, sur les envies et les elans, sur la defaite souvent presente dans le roman qui apporte malgre tout un sens de securite...
Le sens du temps y est tres bien analysee, ainsi que la recherche des significations qui tiennent, qui arrivent a rester a cote de la disparition.
Est-ce que quelqu'un a lu "Specimen days"? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 27 Juin 2011 - 13:16 | |
| - Orientale a écrit:
- Est-ce que quelqu'un a lu "Specimen days"?
oui, mais cela fait un bout de temps tout comme Les heures ce livre raconte trois histoires pendant des périodes différentes: l'une dans le passé (temps de Walt Whitman), une dans le présent, une dans le futur. New York et Walt Whitman (en personne réelle dans la première histoire, avec ses poèmes dans les deux autres) sont au centre de ce roman | |
| | | Noémie Sage de la littérature
Messages : 1290 Inscription le : 24/11/2010 Localisation : Au pied des Pyrénées...
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 27 Juin 2011 - 16:31 | |
| Après avoir lu "Le livre des jours",j'ai acheté "Feuilles d'herbe" de Walt Whitman....C'est ma lecture cadeau de chaque soir !! C'est un très bon souvenir surtout la première partie du livre,je dois dire.... J'avais lu,à la même époque,un autre livre faisant référence à ce poète mais impossible de me rappeler lequel...je vais chercher !! | |
| | | Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
| Sujet: Re: Michael Cunningham Mer 6 Juil 2011 - 13:44 | |
| La prose dans “Specimen days”(je crois qu'en francais le titre c'est Le livre des jours?) est magnifique, si richement coloree et differente, d'apres moi, de celle des deux autres romans que j’ai lus de lui - « Les heures » et « De chair et de sang ».
Cette fois, l’ecrivain, puise son inspiration de la poesie du grand poete americain Walt Whitman.
Le livre est un triptych ou les trois personnages (un homme, une femme et un enfant) reviennent avec des avec des noms un peu modifies. C’est sur eux que plane l’ombre du grand poete visonnaire Walt Whitman. Le lieu de l’action c’est toujours New York, toujours changeant et troublé, se transfigurant sans cesse. Le roman part des temps de la revolution industrielle, passe par notre epoque et arrive jusqu’a dans l’avenir, 50 ans apres nos jours. Cunningham se sert des moyens du thriller, de l’antiutopie et le resultat suggestif est incroyable – il y a un enchevetrement des espoirs du passe, de la peur de la terreur de notre temps et de l’inquietude vis-a-vis de l’avenir. J’avais l’impression de lire un roman – prophetie, penetrant, emouvant. L’esprit de l’auteur laisse un sentiment de magie, de miracle.
Les themes dans le romans ne sont pas superficiels, au contraire, il s’agit de l’amour, de la violence, de la douleur de la perte, de la famille, de la poesie se presentent avec une force grandissante. J’admire la souplesse de l’ecriture de Cunningham.
Je vais chrcher « By nightfall ». Et lire aussi Walt Whiman
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 30 Jan 2012 - 8:17 | |
| Crépuscule sort jeudi 2 février en librairie. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 20 Fév 2012 - 15:20 | |
| Crépuscule - Citation :
- Peter et Rebecca Harris ou le couple new-yorkais par excellence : lui est galeriste, elle est éditrice, ils ont la quarantaine fringante, un superbe loft à Soho, une fille en
route pour l'université, des amis brillants. En un mot, la quintessence de la réussite et du bonheur. Jusqu'à l'arrivée de Mizzy, le frère de Rebecca, jeune beauté androgyne de vingt- trois ans au charme ambigu. Fasciné, envieux de la liberté de Mizzy, troublé par ce prince gracieux et décadent qui lui rappelle tant son défunt frère, Peter va tout remettre en question, ses artistes, sa carrière, son mariage, le monde qu'il avait mis tant de soin à se construire... Il est extrêmement tentant de régler son compte au dernier Michael Cunningham en quelques phrases assassines. En moquant son thème -déjà vu et déjà lu-, un croisement hasardeux du Théorème de Pasolini et de Mort à Venise, transposé dans le très chic monde de l'art new-yorkais. Que de choses agaçantes dans Crépuscule : son style, mielleux et précieux, avec des dialogues qui frisent le ridicule, des points d'interrogation et des parenthèses à chaque phrase, ou presque, censés refléter le tumulte intérieur du héros quadragénaire du livre. Et ses personnages ! Le galeriste et sa femme éditrice, couple BCBG cultivé et mondain, avec leur fille aux "profonds" soucis existentiels. Et puis le jeune frère de l'épouse, toxicomane, qui vient passer quelques jours en famille et semer la zizanie. En un tour de main, il séduit son beau-frère et échange avec lui un chaste baiser sur la plage. Tempête dans un verre de Martini ! Comme c'est embarrassant, un roman aussi artificiel et superficiel, signé de l'auteur de La maison du bout du monde et des Heures ! Ce n'est pas possible, se dit in petto le lecteur ébahi, qui cherche alors des vertus cachées à ce cocktail de banalités. Et miracle, il en trouve. N'y a t-il pas, en fin de compte, une forme de panache dans l'entreprise de Cunningham, une faille par laquelle surgit une émotion inattendue, une sublimation de clichés pour atteindre à une vérité lancinante sur notre place dans ce monde, les raisons qui nous font vaciller, des réflexions anodines qui disent d'un ton désabusé des choses essentielles et simples sur la beauté, le vieillissement et la mort ? Et si, sous la peau des apparences, se dissimulait un squelette qui se vide peu à peu de son sang. Peut-être bien, après tout, que Crépuscule est un grand roman fitgéraldien dont la futilité sentimentale cache une gravité et un désespoir infinis. Ou peut-être que non, allez savoir ... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 20 Fév 2012 - 15:30 | |
| - traversay a écrit:
Crépuscule N'y a t-il pas, en fin de compte, une forme de panache dans l'entreprise de Cunningham, une faille par laquelle surgit une émotion inattendue, une sublimation de clichés pour atteindre à une vérité lancinante sur notre place dans ce monde, les raisons qui nous font vaciller, des réflexions anodines qui disent d'un ton désabusé des choses essentielles et simples sur la beauté, le vieillissement et la mort ? Et si, sous la peau des apparences, se dissimulait un squelette qui se vide peu à peu de son sang. Peut-être bien, après tout, que Crépuscule est un grand roman fitgéraldien dont la futilité sentimentale cache une gravité et un désespoir infinis. Ou peut-être que non, allez savoir ... La sublimation des clichés ou par les clichés? On dirait un peu ce qu'on dit du vide des romans de Bret Easton Ellis sensés refléter le vide existentiel de la société moderne... Est-ce que la littérature ne pourrait pas montrer tout ça avec un peu d'inspiration? A ce rythme les romanciers ne vont plus écrire que des truismes en nous laissant combler les vides tout en se voulant être les miroirs de leur époque par l'absence de subtilité, de complexité, d'inspiration... J'ai l'impression que même les admirateurs de la première heure sont atterrés par Crépuscule. Je suis d'autant plus frustré que je l'ai acheté récemment. Il faudra bien que je me fasse mon idée mais c'est pas très encourageant! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 20 Fév 2012 - 15:48 | |
| Que chacun se fasse sa religion et aille en paix. Amen.
kena, un petit mot ? | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Michael Cunningham Lun 20 Fév 2012 - 16:02 | |
| - traversay a écrit:
- Que chacun se fasse sa religion et aille en paix. Amen.
Oui! Et sans les guerres qui vont avec | |
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| | | | Michael Cunningham | |
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