Maniaque avec les livres?

L'Eau Ecarlate rend bien des services.

shanidar a écrit:

Constance nous avait fait part d'un article qui expliquait que l'on retrouvait un peu de tout aussi dans les livres des bibliothèques (comme par exemple de la cocaïne !!), mais je ne retrouve plus son message... navrée.

me semblait que c'était Nezumi ?

ah oui Topocl, l'eau écarlate cette bonne vieille eau !   

Chymère a écrit:

Comment on peut laver un livre, même des éditions récentes ?...   

Oui, je lave les couvertures des livres d'occase aussi mais il faut faire attention à ne pas frotter pour ne pas l'abîmer.

Igor a écrit:

Max a écrit:

Je me suis dernièrement refusé à commander un livre d'occasion que je désespérais de ne plus trouver, parce qu'il était couvert (peur de déchirures en retirant le plastoc non désiré, etc., comme cela m'est arrivé parfois à cause de propriétaires bourrins et inconscients   ).

Ah oui, je me souviens encore de cette vente loupée...  

  
Il passe mieux maintenant le 1 sur 5 ? 

j'ai retrouvé le post de Constance :

Constance a écrit:

Citation :

De la cocaïne dans les livres de bibliothèque


Une étude belge menée à Anvers assure qu'il y a des traces de drogue dans chacun des dix livres les plus empruntés.

La littérature peut faire planer. On trouve même de la cocaïne dans les livres les plus demandés à la bibliothèque, assure une étude belge repérée par Le Point. "Une étude on ne peut plus sérieuse de deux chercheurs belges fondée sur l'analyse bactériologique et toxicologique des dix livres les plus empruntés à la bibliothèque d'Anvers a révélé que la totalité des ouvrages contenait des traces de cocaïne", écrit le site de l'hebdomadaire.

Les dosages décelés ne permettraient pas de ressentir de réels effets s'ils sont assimilés, mais ils vous feraient tout de même rater un contrôle antidopage. "Les tests sont aujourd'hui si sensibles que les doses (de stupéfiants) contenues dans les livres contaminés pourraient être trouvées dans vos cheveux, votre sang et votre urine", expliquait à Flandersnews.be Jan Tytgat, le professeur de l'Université catholique de Louvain qui a participé à cette étude.

Pour lire les best-sellers, portez des gants chirurgicaux.  

Si vous vous des gens dans les bibliothèques respirer les livres d'un peu près, vous saurez pourquoi...   

Epi a écrit:

Oui, je lave les couvertures des livres d'occase aussi mais il faut faire attention à ne pas frotter pour ne pas l'abîmer.

Douée comme je suis, je suis capable de tout arracher...   

Une discussion très intéressante !
J'étais très méticuleux auprès de mes livres à l'adolescence, essayant d'éviter le moindre pli...c'était sans doute pour moi un moyen d'affirmer leur valeur.
C'est moins le cas maintenant mais je reste tout de même attaché à leur apparence.
Sinon, je remplis un tableau mensuel de mes lectures depuis plusieurs années. Afin de garder des traces (et aussi pour contribuer au fil des "amours passés" sur Parfum !).

Olivier Saillard, qui dirige le Musée de la mode de la Ville de Paris, il y a quelques jours dans le magazine du Monde a écrit:

Dès qu’un livre est lu, je l'emballe. J'aime l'idée de faire une activité qui ne mène à rien, bête, inutile et aussi fastidieuse. J'y ajoute une étiquette pour reporter le titre en gras et le nom de l'auteur. Le tout dans la police Times en corps 11. Au début, je ne mettais pas d'étiquette. J’aimais l’idée du livre anonyme. Ainsi, pour dénicher un ouvrage, il fallait forcément en ouvrir plusieurs, aller de l'un à l'autre et redécouvrir des choses. Ne pas forcément trouver ce que je voulais au départ. L’autre aspect important pour moi est la couleur de ce papier. Il jaunit en vieillissant à force d'être exposé à la lumière. Ces couvertures ne sont donc pas toutes de la même couleur, mais les variations sont belles. Mis ensemble, ces ouvrages font penser à une installation car le livre est à la fois l'objet le plus conceptuel et le plus primaire. Cette de la sculpture, de la peinture.

J'adorerais voir ça!

Constance a écrit:

De la cocaïne dans les livres de bibliothèque

C'est peut-être idiot comme question, mais elle vient d'où cette cocaïne en fait ?  

Epi a écrit:

Oui, je lave les couvertures des livres d'occase aussi mais il faut faire attention à ne pas frotter pour ne pas l'abîmer.

Comment laver un livre ?

Et pour les manies, je ne fais pas tellement attention à l'état de mes livres étant donné que ma manie est d'emmener mon livre actuel absolument partout avec moi. Je le prends au lycée, quand je sors de la maison, et je l'emmène avec moi partout dans la maison, même quand je vais faire la cuisine ou dans mon lit quand je vais me coucher. Dès que je ne le retrouve pas je m'énerve. Donc, ballotés toute la journée mes livres sont tous un peu abimés sur les couvertures. J'ai l'impression qu'ils sont ma peluche de grande ! Je n'ai pas de rangement particulier non plus, les livres lus et non lus sont juste séparés parce que dès que j'en termine un je fais tout un cérémonial pour le prochain livre à lire ! Je les sors tous et je les examine comme si je devais n'en choisir qu'un seul et perdre tous les autres. C'est un peu bizarre .. Mais pas plus que vos manies à vous !  

Mes manies livresques ? Je n' ose pas en parler...
Elles relèvent de la pathologie. Des TOC notamment !
Quant aux rituels...
Un livre a un potentiel magique tant qu' il n' est pas lu. Un livre lu est un livre
mort... Enfin, pas tout à fait...Mais il a épuisé toutes ses potentialités virtuelles...
D' où la nécessité thérapeutique de renouveller sans cesse le stock...

bix229 a écrit:

Un livre a un potentiel magique tant qu' il n' est pas lu.

Bien dit !

Pour moi, le livre en tant qu'objet ne mérite pas d'attention spéciale. Son contenu est ce qui en fait l'intérêt et y porter intérêt c'est le manifester. Aussi je n'hésite pas à annoter en marge, souligner ; voire, comme cela arrive de plus en plus souvent rayer d'un trait rageur une faute d'orthographe. Je corne, sauf si je suis munie d'un joli marque-page et une couverture vieillie preuve que le livre a été tenu en main me ravit.
Lorsque je les achète neufs. Je commence avant de lire les premières lignes puis quelques unes au milieu, par toucher le papier, caresser quelques pages et important : je le porte à mon nez. Je ne garde à présent que ceux qui m'ont vraiment plu, je donne les autres à la médiathèque du bourg que j'habite. Si le livre m'a particulièrement plu ou impressionnée, je le laisse trainer encore quelque temps. J'ai du mal à m'en "séparer" pour le placer immobile sur une étagère. Il m'arrive souvent de rechercher chez les bouquinistes des livres non réédités, voire de fouiller et j'apprécie particulièrement de trouver des annotations, des petits mots, des traces de passage des précédents lecteurs ou du temps. Ah l'odeur du vieux papier !
Je qualifierais ma relation au livre de charnelle.

J' aimais aussi parfois les traces de lecteurs  ayant lu avant moi les livres de la bibliothèque.
Sans parler d' ADN, il m' arrivait de trouver un petit billet, du genre : "Je t' ai choisi un livre épais et écrit petit, et que j' espère bon pour que tu l' aimes." Authentique !

Mais je me souviens aussi d' une petite annexe où les traces sur les livres étaient vraiment trop chargées. Il y avait parfois -souvent- celles des mangeurs de chocolat.
Passe encore !
Mais quand ça devenait indéfinissable quant à la couleur, et qu' en plus, les pages étaient cornées ou couvertes de notes marginales, je ramenais le livre sans l' avoir lu.
De toute façon, je préfère offrir un livre que le preter, et, je le reconnais, c' est une sale manie !

Pareil, offrir mais pas prêter.
Un de mes plaisirs constants : humer son odeur.
Vieux ou neuf, qu'importe, ça me grise.
Des univers s'ouvrent...
Côté "charnel" aussi donc, comme Chantal.

Naast a écrit:

Constance a écrit:

De la cocaïne dans les livres de bibliothèque

C'est peut-être idiot comme question, mais elle vient d'où cette cocaïne en fait ?  

Peut-être bien que des sales drogués empruntent des livres à la biblio, les lisent, les laissent traîner, se font de petits shoot en les feuilletant, et bim bam boum.

bix229 a écrit:

Il y avait parfois -souvent- celles des mangeurs de chocolat.
Passe encore !
Mais quand ça devenait indéfinissable quant à la couleur

Tiens tu trouves que la couleur chocolat... c'est forcément du chocolat toi. T'as confiance !

Jamais trouvé de livres crados à ma bibliothèque.



Moi aussi je traîne mon bouquin partout, et me fous qu'il soit abîmé. J'aime bien, même, quand il a vécu. Il a une gueule à lui.


Je sniffe pas le papier, j'ai arrêté après d'un bad trip où je me prenais pour un stylo sans encre.