Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Richard Powers

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bix229
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MessageSujet: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 2 Nov 2008 - 19:49

Je suis quand meme déçu. J'espérais que ces deux livres, celui de Doidge
et celui de Powers se compléteraient idéalement...
Powers connaissait visiblement la question des traumatismes et des lésions
du cerveau et des conséquences pathologiques et aussi des solutions proposées et élaborées par les tenants de la
neuroplasticité du cerveau.
Peut etre meme avait il lu Doidge ...
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Stell_a
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 2 Nov 2008 - 20:41

En tout cas il avait lu Oliver Sacks, son Gerald Weber, c'est lui.
Pourquoi es-tu déçu, Bix, et pourquoi compares-tu un roman avec un essai scientifique ?
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Marko
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Marko


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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 2 Nov 2008 - 20:50

Stell_A a écrit:
En tout cas il avait lu Oliver Sacks, son Gerald Weber, c'est lui.

L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau
et L'éveil d'Oliver Sacks sont des livres captivants et instructifs sur la façon dont les altérations du cerveau génèrent d'étranges comportements. On les lit comme des nouvelles fantastiques!
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bix229
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MessageSujet: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 2 Nov 2008 - 20:50

Oui Stell_A, Powers a probablement lu Sacks aussi.

Mais les travaux et les théories de la neuroplasticité sont plus récentes...
Pourquoi suis je déçu... C'est pourtant simple.
J'avais beaucoup apprécié le livre de vulgarisation scientifique de Doidge,
beaucoup appris, et je pensais que Powers, qui voulair écrire sur le sujet, en ferait une utilisation plus créatrice...

Et puis, qui aime etre déçu ? Rolling Eyes


Dernière édition par bix229 le Dim 2 Nov 2008 - 21:10, édité 1 fois
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Stell_a
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 2 Nov 2008 - 21:00

Je comprends que tu as tellement aimé Doidge, que tu ne pouvais être que déçu avec Powers qui n'a pas écrit de livre de vulgarisation scientifique comme tu l'espérais mais un roman...
Il faut décidément que j'achète ce Doidge !
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Marie
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyLun 3 Nov 2008 - 6:39

Citation :
Ce livre me donne l'impression bizarre d'etre fait de pièces et de morceaux ; de morceaux d'inégale valeur, qui semblent artificiellement
juxtaposés.
C'est une lecture un peu lointaine maintenant, mais même si je suis d'accord avec Stell_A pour ne pas confondre des explications sur la neuroplasticité du cerveau, et un roman qui parle de tout autre chose, en particulier de l'identité , et aussi - ce que je suis en train de retrouver ( c'est rare..) chez Antoine Sénanque de façon différente- de malaise et de culpabilité du "scientifique " ( c'est une des parties les plus intéressantes de ce roman), je suis aussi de ton avis, Bix. Il en a trop mis, ai-je trouvé.
Du coup, j'ai rouvert le livre, il y a de beaux passages :

Que dirait-il, la semaine prochaine, pour résumer une discipline qui lui filait entre les doigts? Sa science aurait beau fournir au monde une théorie globale du moi, longtemps après, nul ne pourrait encore comprendre ce qu'être un autre signifie. Jamais la neurologie ne parviendrait à saisir de l'extérieur un phénomène qui existait seulement au coeur impénétrable de l'intériorité...
Un sentiment s'empara de Weber, l'envie d'adjoindre aux neurosciences authentiques le supplément d'une littérature maladroite, d'une fiction assez lucide pour reconnaître au moins sa propre cécité. A ces étudiants, il donnerait Freud, le prince des conteurs: " l'hystérique souffre avant tout de réminiscences". Il donnerait Proust et Carroll. Il mettrait au programme le Funès de Borges: le destin de cet homme paralysé par une mémoire trop parfaite, anéanti par le simple fait qu'un chien, vu de profil à trois heures et quart portât le même nom que ce chien vu de face une minute plus tard. " Le présent, presque intolérable, si riche et lumineux." Il leur raconterait l'histoire de Mark Schluter. Leur décrirai le bouleversement que sa rencontre avec l'homme-enfant avait opéré en lui. Il accomplirait un geste que leurs neurones-miroirs seraient forcé d'imiter. Il les perdrait dans le labyrinthe de l'empathie.
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MessageSujet: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyLun 3 Nov 2008 - 14:11

Oui, il ya de beaux passages...
Et puis le personnage de Barbara, à la fois proche et lointain. A travers lequel, tout le monde et chacun, croit trouver une complicité secrète ou
la part manquante de sa personnalité.
Une sorte de catalyseur.

Ceci dit, je ne confonds pas roman et oeuvre scientifique, je pense toujours qu'un romancier doit essayer de créer ou de recréer une oeuvre
originale à travers un matérau existant...
S'il ne fait que l'utiliser comme prétexte et non le sublimer, le document
scientifique sera supérieur.
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Marko
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyLun 3 Nov 2008 - 15:31

bix229 a écrit:
S'il ne fait que l'utiliser comme prétexte et non le sublimer, le document scientifique sera supérieur.

En tant que témoignage sûrement mais pour ma part je trouve qu'on apprend souvent bien davantage sur la nature humaine dans la littérature que dans les livres de psychologie... Après s'il faut illustrer une théorie scientifique autant se contenter d'un documentaire...
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bix229
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MessageSujet: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyLun 3 Nov 2008 - 18:07

C' est sur, quand il s'agit de Dostoievski, Cervantes, Shakespeare et
les autres...
Mais les documents que vous citiez, ceux des survivants de la Shoah, ou qui n'ont pas survécu, ceux de Etty Hillesum, Primo Levi, Robert Antelme et bien d'autres se suffisent largement en eux memes.
Ils sont irremplaçables.
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Steven
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyMer 12 Nov 2008 - 21:58

Je viens de finir Le temps où nous chantions. Ma première réflexion est que ce n'est pas simple de revenir sur ce roman, si riche et si long.

Comme une parfumée le dit plus haut, la lenteur convient parfaitement au rythme de ce livre.

J'ai envie, pour en parler, de partir du titre : il contient l'essentiel de ce autour de quoi vont tourner tous les évènements du roman : le temps et la chanson.

Le temps, que Da affirme être différent pour chacun ; le temps qui sera au centre de sa vie, qui n'est pas, selon lui, un voyage à sens unique.
L'auteur épouse ce point de vue, alternant dans sa narration, les sauts dans les années 40 à ceux dans les années 60-70. Mais le temps qui avance néanmoins, et le roman avec lui, vers une fin que petit à petit je prévoyais et qui me ravit :
Citation :
Un longueur d'onde différente chaque fois que tu déplaces ton télescope.
C'est le testament de Da à sa fille Ruth, testament incompréhensible qui prend tout son sens dans les deux derniers chapitres du roman.

La chanson ensuite :
Da qui vit dans son temps à lui est, à mes yeux, le personnage le plus fort du roman. Il rend possible, grâce à son amour du chant, un couple impossible : un couple mixte dans l'Amérique des années d'après-guerre.
Da qui poursuit son idéal musical, "impose" sa vision du monde à sa femme Délia, qui veut l'imposer à ses enfants, même si ça ne fonctionne plus : Jonah y croit différemment, Joseph semble perdu et Ruth rue dans las brancards et renie son père...
La chanson toujours, force unissante de la famille Storm face au regard hostile de l'extérieur ; la musique, sanctuaire de paix pour les Storm.
Les pages sur la musique et sur le chant sont inoubliables mais toujours, le temps est là, qui oppose "les vieux trucs" musicaux (quelques centaines d'années pour Jonah, quelques mois pour Kwame) aux morceaux à la mode. Le temps qui souligne bien les renoncements de Joseph, renoncements qu'il accepte dans le but de préserver l'harmonie de sa famille.

Beaucoup de personnages "riches" peuplent ce roman, se croisent, s'éloignent, s'évitent et tissent au final une singulière histoire des cinquante dernières années des USA.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyMer 12 Nov 2008 - 22:04

Steven a écrit:
Je viens de finir Le temps où nous chantions.
Ma première réflexion est que ce n'est pas simple de revenir sur ce roman, si riche et si long.
Comme une parfumée le dit plus haut, la lenteur convient parfaitement au rythme de ce livre.

Je le déguste à petite dose, comme indiqué. Wink

il est vraiment très bon ce livre.
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kenavo
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyMer 12 Nov 2008 - 23:32

Steven a écrit:
Beaucoup de personnages "riches" peuplent ce roman, se croisent, s'éloignent, s'évitent et tissent au final une singulière histoire des cinquante dernières années des USA.
contente de lire que tu as aimé ce livre...
cela devrait convaincre d'autres de franchir le pas de ce beau roman Basketball
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Marko
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyJeu 13 Nov 2008 - 1:08

Steven a écrit:
Citation :
Un longueur d'onde différente chaque fois que tu déplaces ton télescope.
C'est le testament de Da à sa fille Ruth, testament incompréhensible qui prend tout son sens dans les deux derniers chapitres du roman.

Tu as bien résumé l'essentiel de ce livre qui est d'une intensité croissante et qui ne faiblit jamais.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 16 Nov 2008 - 10:30

Je n'ai pas pour habitude d'écrire:en ce moment je lis ça ou j'ai acheté ça.J'en parle quand je l'ai lu effectivement.Je fais une exception.Disposant d'assez peu de temps pour lire je n'en suis qu'à 400 pages du Temps où nous chantions..Vous avez raison et Marko a bien fait d'insister.Ce roman est d'une richesse incroyable,ne s'offrant pas facilement au lecteur,passionnant.J'y reviendrai mais vous avez tous dit bien des choses essentielles sur ce livre.Bravo.Je suis content de m'être trompé sur cet auteur dont c'est vrai,Trois fermiers s'en vont au bal ne m'avait pas enthousiasmé sauf son titre.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 4 EmptyDim 16 Nov 2008 - 13:17

Bellonzo a écrit:
Je n'ai pas pour habitude d'écrire:en ce moment je lis ça ou j'ai acheté ça.J'en parle quand je l'ai lu effectivement.Je fais une exception.Disposant d'assez peu de temps pour lire je n'en suis qu'à 400 pages du Temps où nous chantions..Vous avez raison et Marko a bien fait d'insister.Ce roman est d'une richesse incroyable,ne s'offrant pas facilement au lecteur,passionnant.J'y reviendrai mais vous avez tous dit bien des choses essentielles sur ce livre.Bravo.Je suis content de m'être trompé sur cet auteur dont c'est vrai,Trois fermiers s'en vont au bal ne m'avait pas enthousiasmé sauf son titre.
Comme je suis contente.. ce livre est vraiment d'une beauté et plein de bonnes choses - se serait trop dommage de passer à côté Very Happy
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