Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Alice Winocour

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Queenie
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptySam 5 Oct 2013 - 15:35

Marie a écrit:
Coli a écrit:
Dès le début, on sent qu’Alice Winocour cherche à catégoriser les gens en deux camps distincts : d’une part les « normaux », généralement gens sans frayeurs que la vie a bien dotés, d’autre part les « martyrs », personnes malmenées et brutalisées par l’existence, que leurs souffrances ont condamnés à devenir de véritables morts-vivants qui se traînent dans la vie comme des ombres inconsistantes
intense reflexion intense reflexion intense reflexion
Je ne crois pas qu'on ait vu le même film.. Mais là, Coli, tu t'attaques à qui? A la cinéaste ou à  Charcot? C'est différent..
Mais je verrai ça demain, Marko, exprime-toi sur ce film, s'il te plait..
Pour moi, un très bon film, et, en tout cas, on  parlait de féminisme récemment au sujet de Simone de Beauvoir,  un grand film féministe! Enfin!
Je suis un peu comme Coli, j'ai pas mal oublié ce film.

Par contre, ça m'interpelle l'argument féministe, surtout que lorsque j'ai lu ta remarque, Marie, m'est venu à l'esprit le souvenir d'une scène de sexe vraiment bien filmée, et qui montrait qu'elle avait de la force de caractère, et avait une certaine indépendance, un appétit de liberté.

Tu vois de quoi je parle (dans le bureau, je crois) ?
Ou ce n'est pas ce film (oups) ?
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Marko
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptySam 5 Oct 2013 - 23:20

Je me souviens avoir beaucoup aimé le film pour pas mal de raisons mais je préfèrerais le revoir pour mieux en parler dans les détails. Je vais le faire prochainement.
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Marie
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptySam 5 Oct 2013 - 23:22

Citation :
Tu vois de quoi je parle (dans le bureau, je crois) ?
Ou ce n'est pas ce film (oups) ?
Si, si, c'est ça!
Plus tard, il me faut du temps, et je voulais voir les deux courts métrages sur le DVD, assez sympas, d'ailleurs, tous les deux un peu décalés. Intéressants en tout cas.
Il y en a un intitulé Kitchen, dont les personnages centraux sont des homards Shocked
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Marie
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptySam 5 Oct 2013 - 23:27

Je te lirai avec attention, Marko..

Queenie a écrit:
Par contre, ça m'interpelle l'argument féministe,
Et bien moi aussi, mais pour une autre raison. Parce que, à part Traversay , avis mitigé on va dire, ce ne sont que des femmes qui ont, ici, un avis négatif sur ce film.. Et je me pose des questions..Enfin, j'y reviendrai, mais c'est peut être ma propre vision.
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Heyoka
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyDim 6 Oct 2013 - 0:31

Marie a écrit:
Queenie a écrit:
Par contre, ça m'interpelle l'argument féministe,
Et bien moi aussi, mais pour une autre raison. Parce que, à part Traversay , avis mitigé on va dire, ce ne sont que des femmes qui ont, ici, un avis négatif sur ce film..
Non, Avadoro aussi a un avis relativement négatif.
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Marie
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyDim 6 Oct 2013 - 2:46

Citation :
Avadoro aussi a un avis relativement négatif.
Ah oui, pardon, Avadoro!

Bon, Augustine, le film, pour moi..ça sera sans doute un peu décousu, j'ai toujours du mal à donner un avis concis , etc , comme certains.

Déjà, un très bon site ici qui parle un peu de tout, du contexte historique, médical et donne beaucoup de références.

Après, les réflexions qui m'ont traversé la tête en voyant ce film! D'abord, il y a deux aspects dans ce film, l'aspect documentaire, et l'aspect fictionnel.
L'aspect documentaire, je l'ai trouvé très bien fait. Oui, il y a sans doute des maladresses, la musique en particulier, c'est vrai. Mais le reste.. c'est à Charcot qu'il faut en vouloir, Coli, pas à Alice Winocour.. Elle n'a fait que retranscrire, assez fidèlement à mon sens, tout le contexte. Et encore, depuis que j'ai un peu plus lu à ce sujet, de manière assez soft. Elle nous a épargné quelques détails. Et pourtant, des détails, il y en a beaucoup. Très fins, souvent.
Je ne vais pas m'étendre sur l'aspect documentaire , non qu'il ne m'intéresse pas, mais ce serait trop long. Et Marko est beaucoup plus qualifié que moi pour en parler éventuellement.

Je dirais juste que j'ai pensé à deux autres films, Vénus noire de Kechiche, bien sûr, pour cet aspect documentaire.
Et le film Safe , vu récemment. Là, de façon un peu détournée à cause de Charcot.

Charcot était neurologue , et pour lui , et à l'époque, tout était organique. C'était déjà un progrès finalement, de rechercher l'origine d'une maladie. Quand Augustine fait sa première crise, les réactions sont intéressantes à voir: on se signe ( pour éloigner le démon) on ferme les yeux ( ah, quelle horreur, certains mouvements rappellent des choses à ne surtout pas voir dans la société pudibonde de l'époque).
Il faut reconnaitre à Charcot une recherche, d'abord, une démarche intellectuelle, et c'est un grand progrès. Après, les méthodes.. je dirais que ce n'est qu'assez récemment, finalement, que la cruauté des méthodes a changé. Et encore.. il y a beaucoup de progrès à faire.

Et puis Charcot, c'est là où on constate comment Freud a pu si vite s'engouffrer, n'en reste pas à ses méthodes scientifiques. On constate quand même une écoute, toute relative, mais elle existe, des échanges verbaux, une attention qui sont tout à fait marginales finalement dans la médecine de l'époque.
Après, le " tout organique", c'était une erreur, oui. Mais la médecine a souvent progressé à partir d'erreurs.
Et pourquoi Safe? Parce que m'inquiètent aussi les partisans du tout psychique.. Dans le film Safe, une femme présente des symptomes que j'aurais qualifié, moi, de nature hystérique il y a 10 ans. Et puis, à force de voir des maladies vraies liées à l'environnement, je me pose plus de questions.
Et que je dis attention.. Combien de mères de famille par exemple, ont-elles été stigmatisées sur leur attitude envers leur enfant autiste, jusqu'à ce qu'on découvre ce qu'est l'autisme? C'est un exemple, mais il est de taille, parce qu'il montre bien que de passer du tout organique au tout psychique n'est pas une toujours une solution...

Après, la fiction. Cette Augustine a donc vraiment existé. Mais les témoignages sont divergents sur beaucoup de choses à son sujet, d'après ce que j'ai lu.  On sait juste qu'elle a fini par se sauver de La Salpetriêre..
A partir de là, Alice Winocour part dans la fiction.
Et moi, je vois quoi, quand je parle d'un film féministe ( et je viens de trouver l'article du Monde que je vais poster, je ne suis pas la seule, ouf!). Je vois une fille qui part de très bas. Illettrée, malade, sans ressource, servant de cobaye au fil des jours. Qui va finir par réaliser que le sentiment amoureux qu'elle éprouve pour ce Charcot ( dont elle espère qu'il va la guérir, la sauver, lui n'en a rien à faire,enfin c'est plus complexe que cela et Vincent Lindon est excellent,  il veut un beau cas pour rentrer à l'Académie..) va disparaitre.
C'est là qu'elle va guérir, et toute seule.

Et à partir de là,  elle va faire deux choses, pour expliquer cette très belle fin à Coli.
Elle va déjà lui faire un cadeau, c'est à dire simuler pour lui permettre de rentrer à l'Académie. On la voit réfléchir.. Et c'est parti!
Et puis, deuxièmement, et c'est ainsi que je l'ai vue cette fameuse scène dans le bureau, assouvir son propre désir sexuel. Ce n'est pas une scène d'amour. C'est un rapport sexuel. Il n'y a pas besoin de beaucoup le provoquer, mais c'est elle qui le fait, il ne la viole pas, c'est plutôt elle.

Et après.. elle s'en va. Seule. Sans rien , alors qu'il lui avait dit qu'elle ne trouverait pas de travail sans lui, etc. Rien à cirer du sort que lui prédit un homme aussi important. Après tout, elle aurait pu rester et jouer de l'attirance sexuelle de Charcot pour elle pour obtenir bien des choses. Non, elle veut être libre. Et lui reste , il a l'Académie, oui, mais grâce à qui?

Un très beau personnage féminin que nous a créé Alice Winocour dans ce film!
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Marie
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyDim 6 Oct 2013 - 2:56

L'article du Monde ( je ne sais pas si l'accès est libre?)

"Augustine" : derrière le cobaye du docteur Charcot, une héroïne des temps modernes

Alice Winocour ne manque pas de cran. Sur le papier, son premier long-métrage, Augustine, cumule les handicaps. Un sujet périlleux, tout d'abord : en retraçant la relation trouble entre Jean-Martin Charcot et sa patiente la plus notoire, une servante prénommée Augustine, elle s'expose à l'écueil de la reconstitution historique – en l'occurrence, le Paris de la fin du XIXe siècle – comme à celui du "film-dossier" – du type, "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'hystérie sans jamais oser le demander".
Un casting trop parfait pour être honnête, ensuite : la réunion de la prometteuse Soko (Augustine) et du briscard Vincent Lindon (Charcot) flaire la fausse bonne idée de producteur, cherchant à s'attirer les faveurs conjointes des marges et du grand public.

Un timing malencontreux, enfin : le film sort moins d'un an après A Dangerous Method, de David Cronenberg, qui relatait le trio sulfureux liant Sigmund Freud, Carl Jung et une autre hystérique, viennoise celle-là. Histoire d'ajouter l'insolence à la gageure, Alice Winocour ne manque pas d'indiquer, à longueur d'interviews, combien le Canadien figure parmi ses réalisateurs favoris.

A l'écran, pourtant, ces réserves tombent les unes après les autres. Loin de n'être qu'illustratifs, les rapports de forces entre le médecin et la malade chargent le film d'une tension érotique et anxiogène, électrisée par un duo d'acteurs joliment complémentaires – les affects de l'une, animale et explosive, déstabilisant la science de l'autre, tout d'émotivité rentrée

Quant aux échos cronenbergiens, Winocour s'en démarque avec autorité. De fait, de Charcot à Freud, du père de la neurologie à celui de la psychanalyse, les protocoles divergent aussi sûrement que les diagnostics. Là où A Dangerous Method vibrait de la parole de ses protagonistes, Winocour scrute le corps velu et convulsé de son héroïne. Le bestiaire qui peuple le film – crabe, singe, poule... – accentue son voisinage avec des genres sollicitant à plein les sens du spectateur, de l'horreur à la pornographie.

Car c'est bien de voyeurisme qu'il est question, quand, face à un parterre de notables émoustillés, Augustine rejoue le spectacle de son hystérie. L'oeil du photographe, qui rôde dans l'amphithéâtre de la Salpêtrière, souligne l'épineuse cinégénie de ces mises en scène, où l'hypnose le dispute à la simulation.

Patiente "étoile" d'une célébrité de la médecine, la jeune fille capte la lumière comme une vedette hollywoodienne avant l'heure, à la fois happée et dévorée par les projecteurs. Affleure alors le souvenir d'autres cinéastes – Tod Browning, David Lynch, Abdellatif Kechiche – s'étant, un jour, confrontés à la monstration d'une irréductible altérité.
Contrairement aux auteurs de Freaks, Elephant Man ou Venus noire, cependant, Alice Winoucour est une femme, et son film s'en ressent. Certes, elle n'élude pas les soubassements sociaux sur lesquels se fonde la domination de Charcot. Mais, plus encore que l'emprise du grand-bourgeois sur la créature des bas-fonds, la réalisatrice filme avec un soin particulier les jeux d'attirance et de sujétion qui se nouent entre les deux sexes. A cette aune, le dénouement, ô combien transgressif, ne laisse guère de doute quant à la portée féministe d'Augustine : derrière le cobaye rétif aux mesures de la bonne société rugit, fière et résolue, une héroïne des temps modernes.


Aurliano Tonet  Le Monde  06/11/2012
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyDim 6 Oct 2013 - 10:25

Je comprends, et même je pourrais adhérer à toutes les qualités que tu présentes pour ce film (il faudrait que je le revois, mais ce que tu dis ne me semble pas éloigné des souvenirs qui me reviennent), et oui, d'accord pour le féminisme (évident dans cette scène de sexe pris, de ce pouvoir évident qu'elle prend sur l'homme et la soumission dont elle était prisonnière).

Pour le reste, le regard sur comment est abordé la médecine, la maladie, le soin, le patient, le docteur. Je relis mon avis, et je vois ma frustration. Dans mon souvenir il ne reste vraiment rien, pratiquement, du traitement de tout ça. Peut-être as-tu l'oeil professionnel, et la connaissance affutée, qui permettent de déceler les côtés novateurs, intéressants, dans la vision de la médecine qui est présentée.

Moi, spectatrice lambda, et peut-être de même pour les autres, je n'ai pas eu assez. Je n'ai pas vu ce qu'il y avait derrière, de présenter en filigranes.
Et c'est là où à mon sens ce film est quelque peu raté: je pense qu'il s'adressait au tout public, et qu'il est resté trop en surface des choses, en non-dits. Des choses qui ne m'ont pas permis de voir réellement ce que j'avais sous les yeux.
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyDim 6 Oct 2013 - 16:58

Moi ce que je reproche à ce film, ce n'est pas d'être mauvais dans les idées qu'il présente, d'ailleurs comme dit plus haut, j'admire la performance de Soko ainsi que le personnage qu'elle incarne. C'est l'ennui provoqué mon problème.
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyDim 6 Oct 2013 - 18:29

Ohlala Marie, quel commentaire. J'ai ce film à voir depuis des mois mais les mauvais échos m'avaient totalement découragé. Tu me motives à le regarder malgré tout. Donc je ne te lis pas avant de l'avoir vu puis je reviens Very Happy
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MessageSujet: Re: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyLun 7 Oct 2013 - 12:12

Queenie a écrit:


Par contre, ça m'interpelle l'argument féministe, surtout que lorsque j'ai lu ta remarque, Marie, m'est venu à l'esprit le souvenir d'une scène de sexe vraiment bien filmée, et qui montrait qu'elle avait de la force de caractère, et avait une certaine indépendance, un appétit de liberté.

Tu vois de quoi je parle (dans le bureau, je crois) ?
Ou ce n'est pas ce film (oups) ?
Ah oui, tiens, je m'en souviens maintenant que tu en parles...

Marie a écrit:

Queenie a écrit:
Par contre, ça m'interpelle l'argument féministe,
Et bien moi aussi, mais pour une autre raison. Parce que, à part Traversay , avis mitigé on va dire, ce ne sont que des femmes qui ont, ici, un avis négatif sur ce film.. Et je me pose des questions..Enfin, j'y reviendrai, mais c'est peut être ma propre vision.
Quel genre de questions tu te poses par rapport à ça ?

Marie a écrit:


Et après.. elle s'en va. Seule. Sans rien , alors qu'il lui avait dit qu'elle ne trouverait pas de travail sans lui, etc. Rien à cirer du sort que lui prédit un homme aussi important. Après tout, elle aurait pu rester et jouer de l'attirance sexuelle de Charcot pour elle pour obtenir bien des choses. Non, elle veut être libre. Et lui reste , il a l'Académie, oui, mais grâce à qui?
Je comprends la valeur symbolique de cette fin mais bon... la trouver belle, n'est-ce pas un peu manquer d'empathie ? Suspect 
Pour moi, cela ressemble à un sacrifice, et je ne sais pas si je peux admirer cela.

Queenie a écrit:

Moi, spectatrice lambda, et peut-être de même pour les autres, je n'ai pas eu assez. Je n'ai pas vu ce qu'il y avait derrière, de présenter en filigranes.
Et c'est là où à mon sens ce film est quelque peu raté: je pense qu'il s'adressait au tout public, et qu'il est resté trop en surface des choses, en non-dits. Des choses qui ne m'ont pas permis de voir réellement ce que j'avais sous les yeux.
Du même avis...
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MessageSujet: Alice Winocour   Alice Winocour - Page 2 EmptyLun 12 Oct 2015 - 20:44

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Maryland

Alice Winocour sait créer efficacement une tension, qui se noue à travers la relation entre un militaire démobilisé en proie à des hallucinations et l'épouse d'un homme d'affaire libanais. Chargé d'assurer sa protection, le soldat ressent une attirance qui représente une brève porte de sortie face à des souvenirs traumatisants mais la menace d'un danger extérieur semble figer toute perspective.

Le scénario est cependant assez convenu et la confrontation des deux personnages, de leur passé, de leurs illusions et de leur mode de vie aurait pu être enrichie. Matthias Schoenaerts et Diane Kruger livrent une interprétation dans leur registre habituel : la brutalité physique de Schoenaerts et la beauté glacée de Kruger révèlent une frustration, une colère, des regrets mais leur jeu reste assez prévisible. L'arrière-plan politique, sur les traces d'un trafic d'armes, est aussi survolé et ne renforce pas la crédibilité d'un film extrêmement bancal.
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