Pascal Garnier

coline a écrit:

Ma chère Aériale, je crois vraiment que nous commençons à pas mal nous connaître sur ce forum, à savoir un peu quels sont les goûts que nous défendons les uns et les autres.

Exactement Coline! Certains auteurs découverts ici sont associés chez moi et pour toujours, à un ou une parfumé(e) C'est cela qui est important finalement!
Ce plaisir de la première rencontre avec un auteur, quand elle se passe par le biais d'un des "nôtres"
mais j'arrête car je crois qu'on floode encore une fois!

aériale a écrit:

Certains auteurs découverts ici sont associés chez moi et pour toujours, à un ou une parfumé(e) C'est cela qui est important finalement!
Ce plaisir de la première rencontre avec un auteur, quand elle se passe par le biais d'un des "nôtres"

C'est vrai...et c'est beau, non?...

Je suis contente! Mon Garnier et son panda sont gratifiés de 4 étoiles et une super critique (de Martine Laval) dans le Télérama de cette semaine!

Citation :

Pascal Garnier plonge son personnage dans un anonymat réconfortant puis par petites touches, dévoile les secrets qui le rongent.Il lui invente des moments de douceur, de terreur, de ces réminiscences du bonheur qui font mal- un jouet, un geste, un brin de soleil. Il avance dans sa narration comme un félin, sans bruit ni fureur, avec grâce. Plus dure sera la chute, plus imprévisible le désespoir. Pascal Garnier habille de noir ses romans, et leur donne une beauté fulgurante. Sa théorie du panda (rien qu'une peluche lourde d'absurdité) catapulpe les sens, obsède, et dérange

aériale a écrit:

Je suis contente! Mon Garnier et son panda sont gratifiés de 4 étoiles et une super critique (de Martine Laval) dans le Télérama de cette semaine!

Citation :

Pascal Garnier plonge son personnage dans un anonymat réconfortant puis par petites touches, dévoile les secrets qui le rongent.Il lui invente des moments de douceur, de terreur, de ces réminiscences du bonheur qui font mal- un jouet, un geste, un brin de soleil. Il avance dans sa narration comme un félin, sans bruit ni fureur, avec grâce. Plus dure sera la chute, plus imprévisible le désespoir. Pascal Garnier habille de noir ses romans, et leur donne une beauté fulgurante. Sa théorie du panda (rien qu'une peluche lourde d'absurdité) catapulpe les sens, obsède, et dérange

OuiiiII...Je voulais le dire...J'ai lu ça tout à l'heure...

j'ai attaqué les premières pages de "comment va la douleur" : ça me scotche tout bien comme il faut (je vais vraiment finir par croire que je peux être décodée grâce aux formules mathématiques d'aériale moi)

j'ai qu'une chose à dire : j'aime décidément pas le titre... c'est ce qui m'a tant fait hésité avant de me décider à l'emprunter à la biblio.
j'aime pas le titre j'aime pas le titre j'aime pas le titre j'aime pas le titre

C'est vrai que le titre du livre...bof !
Mais son contenu Impossible de prévoir une telle rencontre !
(j'en profite, merci Aériale de me l'avoir fait connaître)

Queenie a écrit:

j'ai attaqué les premières pages de "comment va la douleur" : ça me scotche tout bien comme il faut (je vais vraiment finir par croire que je peux être décodée grâce aux formules mathématiques d'aériale moi)

hé hé ...
Vivement l'avis final! mais je ne comprends pas votre aversion pour le titre? moi j'aime bien au contraire. Surprenant, un peu dérangeant, en tout cas paradoxale comme formule. Il a le mérite de retenir l'attention...
De rien Marie-Laure, tout le plaisir est pour moi

Queenie a écrit:

j'ai qu'une chose à dire : j'aime décidément pas le titre... c'est ce qui m'a tant fait hésité avant de me décider à l'emprunter à la biblio.
j'aime pas le titre j'aime pas le titre j'aime pas le titre j'aime pas le titre

Tout pareil puisque pendant longtemps, j'ai cru que c'était un livre sur la santé, genre écrit par Servan-Schreiber. Ce qui m'étonnait beaucoup d'ailleurs, de la part des Parfumés

terminé. Je rends ma copie.

c'est marrant, vous soulignez tous le côte sombre, cynique.
Comment va la douleur, pour moi, c'était surtout extrèmement désabusé, mais avec malgré tout, une tendresse folle pour les personnages.

du coup, je ne l'ai pas trouvé si "noir", si sombre que ça. Même un poil gentillet sur les bords. sont tous mignons, même si on sait qu'ils vont tous mal finir. C'est un amour de l'humanité tout en pointant du doigt sa pathétique envie d'être heureux à tout prix.

Ai adoré les portraits des gens. La mère soûlarde qui voit Dieu dans une bouteille de rhum ! Ecroulée j'étais. je crois que c'est ma préférée. Qui tous les 5 ans se lance dans une nouvelle aventure et rate absolument tout.

hyper réaliste, socialement et psychologiquement sur le fil du rasoir.

j'ai bien aimé.

Sophie a écrit:

Queenie a écrit:

j'ai qu'une chose à dire : j'aime décidément pas le titre... c'est ce qui m'a tant fait hésité avant de me décider à l'emprunter à la biblio.
j'aime pas le titre j'aime pas le titre j'aime pas le titre j'aime pas le titre

Tout pareil puisque pendant longtemps, j'ai cru que c'était un livre sur la santé

Moi aussi, je pensais que c'était un livre genre sur le pour ou contre l'utilisation de la morphine...et je me demandais pourquoi Aériale voulait absolument me le fourguer...

j'ai fini hier La Théorie du panda.

alors....


(suspens... rien que pour Aériale)


suivant les moments j'ai vécu trois impressions, le début jusqu'à une grosse moitié, ça se lit bien, des tournures pas désagréables, un peu de mystère pour pousser le lecteur à lire (des fois que ce soit nécessaire), des histoires de gens. Une impression de légèreté par moments... de clichés aussi (la liste peut être vue comme longue) et de construction un petit peu. ah ! les passages en italique pour le côté obscur du sombre souvenir....

Deuxième phase, lundi.... avant de siester après la route et de dormir comme un koala. Tiens d'un coup, ça passe beaucoup mieux ! je ne m'agace pas, me laisse porter gentiment bien que ça s'assombrisse. c'est toujours construit et on voit encore l'échafaudage.

Troisième phase, retour à la première avec en plus du noir un peu gratuit peut être. et le fait de jouer sur le bonheur impossible à retrouver et la grisaille....

c'était loin d'être désagréable et il a réussi à éviter de trop écorcher explicitement l'image du panda (ah ben oui là on rigole plus, sujet sensible ). Il y a de belles formules... d'autres plus ... "bof"... j'ai trouvé que ça manquait un peu de consistance. J'ai l'impression d'avoir lu par suspens et curiosité plus que par implication.

j'ai vraiment eu besoin de réserver mon "jugement" (bien grand mot) jusqu'à la fin, parce que je ne savais pas. j'essaierai certainement un autre de l'auteur, il ne m'a pas braqué complètement. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il jouait sur une certaine facilité...

et puis bon le frigo de la célibataire...

merci à Aériale qui je l'espère ne m'en voudra pas trop, mon commentaire a sans doute l'air plus négatif que je ne le suis réellement.... un peu léger du moins sur le moment. je soupçonne vos précédentes lectures de vous avoir influencés !

animal a écrit:

merci à Aériale qui je l'espère ne m'en voudra pas trop, mon commentaire a sans doute l'air plus négatif que je ne le suis réellement....

Merci déjà Animal pour ton commentaire détaillé, et non rassure toi je ne t'en veux pas! (comment pourrait-on t'en vouloir à toi?)

J'ai retenu trois principales critiques: légèreté, facilité, clichés. Et là, je te réponds oui, sans doute! Tout dépend de ce que l'on veut y trouver.
Garnier ne cherche pas à théoriser ou révolutionner, ce n'est pas un auteur engagé encore moins un intellectuel. Il ne sait faire qu'une chose: parler des gens, les mettre dans une situation improbable ou déroutante pour (tenter de) nous surprendre et nous émouvoir.

Chez moi ça marche. Même si j'ai noté certains petits clichés (que tu as relevés, j'avais noté à peu près les mêmes) Pourquoi? question d'ambiance qu'il sait si bien poser, question d'empathie ou de charme....ça ne s'explique pas vraiment. Et puis cet humour qui fait passer l'ensemble et avec lequel on accroche ou pas.
Surtout sa grande tendresse envers ses personnages, désenchantée, cynique mais bien là, cachée sous l'extravagance, la légèreté ou les clichés parfois. C'est ce qu'il camoufle derrière tout ça qui me touche en fait!

Comme le dit si bien son éditeur:

Citation :

On ne saurait dire pourquoi l'univers de Pascal Garnier nous est si proche. Pourquoi il nous envoûte avec des histoires plutôt simples, des personnages a priori ordinaires et malmenés par la vie, des mots familiers et des silences qui le sont encore plus

Voilà...tout est dit...l'univers de Pascal Garnier est simple et vrai.

Citation :

entre le rire et la compassion

comme le dit Sophie.
Ne cherchez rien d'autre

Citation :

les mettre dans une situation improbable ou déroutante pour (tenter de) nous surprendre et nous émouvoir.

je n'ai pas trouvé de super improbable ou super déroutant, lecture un peu de Grökodile du coup... a regarder de loin.

j'essaierai un autre un de ces jours.

ll ne se foule pas l´éditeur...

Citation :

On ne saurait dire pourquoi l'univers de Pascal Garnier nous est si proche. Pourquoi il nous envoûte avec des histoires plutôt simples, des personnages a priori ordinaires et malmenés par la vie, des mots familiers et des silences qui le sont encore plus

On pourrait presque en dire autant de Gavalda, non?
Et pourtant...
L´important chez Garnier, ce sont LES SILENCES.
C´est peut-être le plus dûr, en littérature.
En peinture aussi. Mais il y aura toujours Piero della Francesca et Vinci et tant d´autres capables d´éviter foules et discours. C´est tout l´Art.

Excusez-moi, je suis en plein Trecento ( les Uffizi ont envoyé à Madrid, à CAIXA FORUM une superbe collection de tableaux italiens pré-Renaissance, alors je potasse avant d´aller voir sur place ces merveilles qui nous viennent tout droit de Florence).
Tout celà pour vous dire que je lisais notre Forum, afin de m´extraire un peu de mes peintres, et puis j´ai cru que vous parliez de l´autre PASCAL, le Mercier, quand il s´agissait du GARNIER
J´ai lu ( et adoré )"train de nuit.." mais ne sais rien de PASCAL GARNIER, si ce n´est ce que vous en dites.
Je n´elimine pas le message précedent , ces catastrophes, ces confusions au niveau de noms étant typiques chez moi. Une de plus!! Ainsi me connaitrez-vous aussi dans mes faiblesses et mes défaillances!!