Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Richard Russo

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kenavo
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyVen 17 Juil 2009 - 14:55

Very Happy

n'importe les italiques - une lecture en commun va se faire - et d'autres lecteurs peuvent se joindre à nous - cela va se faire ici
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Sophie
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 19 Oct 2009 - 21:54

Comme dans les deux précédents ouvrages de Richard Russo que j'ai lus, (Un rôle qui me convient et Un homme presque parfait), on retrouve ici un anti-héros comme personnage principal: Miles Roby, seul, la quarantaine, a raté sa vie sentimentale et a bien du mal avec sa vie professionnelle. En décor, une petite ville des Etats-Unis sur laquelle règne la famille Whiting.
Malgré ces ratages, Miles Roby ne fait pas exception aux hommes que campe Russo: il est attachant, plein de qualités humaines.Il s'occupe de sa fille adolescente, supporte sans sourciller l'infâme petit ami de son ex-femme qui s'est trouvé une seconde jeunesse. Il subit aussi le harcèlement monétaire de son père alcoolique-fugueur ainsi que le chantage moral de la vieille propriétaire de son snack et les assauts amoureux de la fille de celle-ci.
Pourtant, il rêve d'ailleurs, d'acheter une librairie sur une île mais ça ne se fait pas...Cette île, il la connaît bien: il y est allé enfant avec sa mère qui y a rencontré un homme et y retourne très régulièrement.

Ce roman a été sans surprise pour moi puisque Richard Russo utilise ici les mêmes recettes; n'empêche que la narration pleine d'humour et d'empathie fait que je me suis immédiatement attachée à tous les personnages. Car si tous semblent ne pas avoir profité de la vie comme ils l'auraient souhaité, tous vivent avec des questions non résolues. Et on n'espère qu'une chose pour Miles: son bonheur.
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 26 Oct 2009 - 14:58

Le pont des soupirs


Louis C. Lynch, dit "Lucy" depuis sa première rentrée scolaire, vit à Thomaston sans jamais avoir désiré quitter cette petite ville de l'Amérique profonde à une encablure de la trépidante et cosmopolite New-York. Il y est viscéralement attaché et ne peut envisager d'aller vivre ailleurs. Il y a ses amis, ses épiceries, son fils, ses souvenirs heureux et malheureux, il y croise des figures familières, celle dont l'histoire intime est inscrite dans l'atmosphère, dans les interstices du bitume ou du gazon, et qu'il peut lire, relire sans fin, par le prisme de son optimisme indéfectible et sans faille.
Il a entrepris d'écrire l'histoire de sa vie et, alors que son épouse Sarah, s'occupe des ultimes préparatifs de leur voyage à Venise, Lou achève de regarder derrière lui une vie qu'il a lentement déroulée. Il regarde et voit les menus faits de son enfance, coincée entre un père d'un tel optimisme qu'il semble être simplet et une mère au réalisme épuré de tout regrad amène sur l'être humain: son meilleur ami Bobby Marconi en compagnie duquel il "surfait" dans la camionnette de livreur de lait de son père, ses balades à vélo dans les quartiers de la ville, les soirées au bal du samedi soir où il regardait les filles sans espoir de conquête ou sa rencontre avec Mr Mock et à leur amitié construite au fil des grilles repeintes, à une époque où les Noirs américains étaient maintenus sur les bas-côtés de la société. Lou se rappelle aussi de sa terrible expérience due aux agissements d'une bande de mauvais garçons, expérience qui restera imprimée, malgré l'apparent oubli, au plus profond de son être: les moments passés dans un tonneau, la nuit, attendant, soumis à une immense frayeur, sa fin programmée, provoquant sa première "absence" et un étrange bien-être au "réveil".
Son ami Bobby s'est exilé de Thomaston pour partir en Europe et s'installer à Venise où il mène une brillante carrière de peintre et est devenu Robert Noonan. Il regarde, lui aussi, par-dessus son épaule et voit son passé revenir à lui: son enfance difficile, entre un père autoritaire et violent et une mère oscillant entre folie douce et perte de raison, son amitié incongrue avec Lou Lynch, ce garçon timoré, timide et en quête de copain.
Tous deux, séparés par un océan et une vision de la vie, sont les voix d'une histoire où perce la nostalgie d'une époque révolue, celle des petites villes américaines des années 50, engluées dans un ronron insipide, prémice d'une récession économique (l'épicerie Chez Ikey qui perdure malgré l'arrivée des grandes surfaces dévoreuses de petits commerces tisserands de liens sociaux, la tannerie qui pollue tout, la natur et les hommes, les livraisons des bouteilles de lait, les quartiers "ghetto" des différentes couches sociales...). Pourquoi ces deux garçons si différents, si éloignés l'un de l'autre, ont-ils tissé des liens d'amitié, que trouvaient-ils l'un chez l'autre? Chacun leur tour, ils s'interrogent sur la nature de ces liens et leurs regards croisés sur le monde actuel apportent un parfum de frustrations du couple, de désirs inavoués et inassouvis, de violences secrètes, et un lourd passif du poids des origines sous les hyprocrisies empoisonnées de la vie provinciale, cette vie souvent étriquée qui n'a de cesse de pourfendre, à coups de lames perfides, ce qui ose sortir du bon ordonnancement des choses. Chacun, à leur manière, ont construit une face du pan d'une vie: entre le danger de l'aventure et le confort d'une vie sans surprise, la présence d'un parfum légèrement délétère....celui de l'amour commun d'une femme.
Richard Russo dissèque, soigneusement, les âmes de ses personnages, allant jusqu'au bout de l'ambiance guimauve et provoquer l'écoeurement de son lecteur devant l'optimisme horripilant de Lou Lynch père, qu'il a envie de secouer pour lui faire quitter ce sourire à la limite de la niaiserie. Lou Lynch, parangon de la confiance en son pays qui ne peut que désirer le bien et le bonheur de ses citoyens, ce pays qui est l'exemple de la liberté (à partir du moment où on n'est ni noir, ni latino, ni indien!) et de la démocratie, alors que tout part à vau l'eau entre les cancers dus aux pollutions industrielles et le déclin économique. Le lecteur se dit que Lucy n'a aucune chance d'évoluer et commence à angoisser devant l'inamovible sourire dont il a hérité et son entêtement à ne pas vouloir bouger de Thomaston. Par de subtils petits coups de pinceau, Russo apporte profondeur et complexité à Lucy si bien que très rapidement, le lecteur ne peut s'empêcher de s'y attacher, de sourire avec lui, de regarder nostalgique le passé et les souvenirs, d'éprouver tendresse et compassion pour le monde qui va comme il peut. Derrière les apparences, se dissimule toujours une face invisible avec ses joies et ses blessures, c'est ce, grâce à une très belle écriture et un regard tendre, que Russo dessine délicatement, au gré des tons sépia de l'univers révolu des souvenirs et de l'enfance.
"Le pont des soupirs" est un roman intimiste qui déroule une galerie de personnages plus attachants les uns que les autres, malgré leurs défauts; ainsi le personnage de Berg, le professeur de lettres, père de Sarah, dont les cours subversifs sont un véritable régal...un orfèvre de la maïeutique! Ou encore le frère de Lou senior, irritant de grossièreté mais débordant d'amour indicible pour son frère comme pour sa belle-soeur. Au fil des chapitres et de leurs touches minimes mais essentielles, l'irritation, l'agacement ressenti devant la naïveté de Lou et les "absences" de Lucy (absences qui puisent leur origine dans le refus d'accepter la noirceur inexplicable du monde? Absences qui offrent une porte de sortie, une respiration salutaire, un monde de paix et de sérénité dont il a de plus en plus de difficulté à quitter?) , laissent la place à une vision positive du monde malgré ses imperfections et apportent, sans fausse note, le dénouement du récit: Lucy qui déplace son amour du voyage immobile pour la fraîcheur enthousiaste d'une enfant qui s'éveille à la vie.

Merci pour cette belle découverte cheers
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 2 Nov 2009 - 15:42

Bridge of sighs
(Le pont des soupirs)


Richard Russo - Page 4 Russo210

Présentation de l'éditeur
Louis C. Lynch, dit Lucy, a toujours vécu à Thomaston, une petite bourgade proche de New York. D'un père optimiste et d'une mère tyrannique, il a hérité un " empire " de petits commerces, qu'il s'apprête à léguer à son fils unique. Tandis que sa femme Sarah prépare leur premier vrai voyage, un séjour à Venise où ils espèrent retrouver leur plus vieil ami, Bobby Marconi, devenu un peintre de renom, Lucy met la dernière touche à l'histoire de sa vie. Une existence marquée par un drame d'enfance qui le hante encore. Poids des origines, violence des désirs inassouvis, frustrations du couple, turpitudes de la vie provinciale, tels sont les thèmes qu'explore Richard Russo dans cet ample roman, où se rejoignent l'intime et l'universel.


Comme avec les précédents livres de Russo, j'ai passé un moment formidable et, encore une fois, il a réussi à m'embarquer sans lassitude et avec bonheur pendant plus de 500 pages, dans cette belle histoire aux personnages sympathiques et profonds, parfois irritants mais attachants et toujours si tendrement dépeints. Décidément, et je me répète, je sais, Russo aime ses personnages, je me fais à chaque fois cette remarque et c'est sans doute ce que j'aime le plus chez lui, ainsi que ses dialogues vifs et justes et cette façon de raconter, passionnante et tellement, tellement chaleureuse.
Bon, en fait, j'aime tout chez Russo aime

Pour suivre nos impressions sur cette lecture commune, c'est ici
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptySam 22 Mai 2010 - 22:18

That Old Cape Magic

Commencer un nouveau Russo pour moi est toujours une fête parce qu’il sait conter une histoire comme personne, parce qu’il a un talent certain pour brosser des personnages avec honnêteté, imparfaits mais auxquels on ne peut que s’attacher. Les « héros » de Russo sont juste des gens, comme vous et moi, qui ont parfois un peu de mal avec la vie. Mais surtout, il sait les présenter avec humour et empathie, dans un style sans emphase, terre à terre, simple mais toujours juste, il sait nous faire rire et pleurer en même temps parce que ses personnages sont comme la vie, comique et tragique à la fois.

Dans That Old Cape Magic, notre héro est Jack Griffin, ancien scénariste devenu professeur d’anglais dans une université du Connecticut, marié avec Joy depuis plus de trente ans, une fille Laura. Entre le mariage qui ouvre le roman et celui qui le clôt un an plus tard, Griffin va devoir gérer sa « mid-life crisis », l’effondrement de son mariage, réviser la perception qu’il a du passé et de son enfance et sa relation avec sa mère (toujours au téléphone) et son père, mort depuis des mois et dont les cendres se trouvent encore dans le coffre de sa voiture.



La recherche du bonheur. « One glorious month, each summer […] Sun. Sand. Water. Gin. Followed by eleven months of misery. »

That Old Black Magic, rebaptisée pour la circonstance That Old Cape Magic est la chanson que fredonnent les parents de Griffin, universitaires un peu snobs, chaque année lorsqu’ils traversent le Sagamore Bridge. Car pour eux, le bonheur est un lieu et il s’appelle Cape Cod, où ils passent tous les étés un mois de vacances, à la recherche du coin parfait. Chaque année, ils consultent frénétiquement les petites annonces de maisons à vendre, mais ne trouvent jamais ce qui leur convient… Trop cher ou pas assez bien et leur rêve de bonheur s’envole jusqu’à l’année suivante. Le reste de l’année, ils se contentent de survivre dans ce « Mid-fucking-west » qu’ils détestent.
Les Griffin ne sont pas doués pour le bonheur qui se trouve toujours ailleurs, là où ils ne peuvent être et Jack n’échappe pas à la règle. C’est le principal reproche que lui fait Joy,
Citation :
“You’re unhappy every day, and it’s getting worse. You’re a congenitally unhappy man.”

Mêlant habilement passé et présent, Russo conduit son héro à se remettre en question et à réviser son jugement sur son enfance, à assumer son héritage génétique qu’il a essayé de nier toute sa vie, à comprendre qu’il doit trouver le bonheur en lui-même et nulle part ailleurs. Et comme nous nous trouvons dans un roman de Russo, c’est drôle et touchant et les dialogues sont excellents, surtout ceux avec la mère, personnage brillantissime.

Ce livre a cependant un défaut, il est trop court. Je le dis de chaque livre de Russo que je lis mais ici, il s’agit d’un véritable reproche que je fais à l’auteur qui a joué, il faut bien le reconnaître, au paresseux. Cela est d’autant plus dommage que beaucoup des personnages secondaires auraient vraiment mérités d’être plus développés. Je ne dis pas qu’ils sont traités superficiellement (impensable), mais Russo ne leur a pas donné la chance d’exister pleinement et c'est très regrettable car certains sont plein de promesses comme Marguerite qui tente douloureusement mais résolument d’attraper le bonheur comme elle peut ou Sunny Kim, l’ami d’enfance de Laura, un peu à part, mal à l’aise en société, et surtout, surtout, la mère de Griffin, un personnage en or.
Il est vrai que Russo avait commencé ce récit comme une nouvelle qui s’est ensuite transformée en roman mais il n’est pas allé jusqu’au bout de ce qu’il aurait pu. Déception donc de voir ce potentiel largement sous exploité. Manque de temps, d’envie, pression quelconque ? Je ne sais pas mais voilà, pour moi, ce livre me fait plus penser à une ébauche (excellente quand même) de ce qui aurait pu être un autre « Empire Falls ».

Malgré cette réserve, je me suis régalée et l’ai savouré avec un réel bonheur. Et, parce que c’est au cours de cette lecture que j’ai appris quelque chose de très important sur moi-même (il n’est jamais trop tard Richard Russo - Page 4 Icon_lol ), That Old Cape Magic aura toujours une place à part dans ma bibliothèque. Il fait désormais partie de ces livres que je considère comme importants parce qu’ils m’apportent quelque chose d’infiniment précieux. Ceci est bien sûr très personnel et ne sera pas forcément partagé par d’autres lecteurs.

************
Un petit jeu ?
Lors du premier mariage auquel il assiste, Griffin va dîner dans un restaurant où se trouve, placé au dessus du bar, une pancarte sur laquelle est écrit en lettres gothiques

Heresto pands pen d
asoci al hourin har
mles smirt hand funl
etfri ends hipre ign
bej usta ndkin dan
devil spe akof no ne

Je laisse aux anglophones joueurs s’amuser un peu à déchiffrer ce petit texte.

Et pour la solution
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyMer 26 Mai 2010 - 13:58

Merci pour ce beau commentaire, le livre se trouve déjà dans mes prévisions d'achat (le poche va sortir en été); je ne suis pas aussi 'engagée' pour cet auteur comme toi, mais je l'aime bien et Cape Cod.. je ne peux pas passer à côté, j'adore trop Very Happy
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyMer 26 Mai 2010 - 21:39

kenavo a écrit:
Merci pour ce beau commentaire, le livre se trouve déjà dans mes prévisions d'achat (le poche va sortir en été); je ne suis pas aussi 'engagée' pour cet auteur comme toi, mais je l'aime bien et Cape Cod.. je ne peux pas passer à côté, j'adore trop Very Happy
Oui je suis devenue une inconditionnelle Richard Russo - Page 4 68517 mais j'espère quand même que le prochain sera un vrai pavé, c'est ce qu'il réussit le mieux. En attendant, j'en ai encore quelques uns à lire heureusement.

Tu vas être servie avec Cape Cod, j'avais l'impression d'y être et ça m'a certainement donné envie d'y aller un jour Richard Russo - Page 4 Icon_wink
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyJeu 27 Mai 2010 - 8:10

Oui Epi, ça donne bien envie ce livre. Je ne suis pas une fan inconditionnelle mais je dois reconnaître que c'est vraiment un moment de lecture plaisir ce Russo. Je retiens Cape Cod pour les vacances (au milieu de tant d'autres, il va falloir amménager un compartiment bibliothèque dans le coffre de la voiture !)
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyJeu 27 Mai 2010 - 10:39

Mais oui, c'est parfait pour les vacances Domreader, j'espère qu'il te plaira Richard Russo - Page 4 Icon_biggrin
Pas bête ton idée de compartiment bibliothèque dans la voiture Richard Russo - Page 4 28294
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 29 Nov 2010 - 10:18

Les Sortilèges du Cap Cod

J’ai abordé ce livre avec un sentiment mitigé. J’avais eu deux avis à son sujet : deux avis très différents. L’un très bon, l’autre beaucoup moins.
J’entame donc ma lecture avec l’envie de démêler cet écheveau et de ma faire ma propre idée. Je découvre une écriture déconcertante. Des phrases simples, pour ne pas dire simplistes, sujet, verbe et complément comme dans une jolie rédaction d’écolier débutant en écriture. Richard Russo est très narratif en ce début de livre. Il nous dit tout, nous détaille tout et vole sa part au mystère qui aurait pu me tenir en haleine. Mais je dois me contenter de lire bêtement, sans avoir aucune question à me poser. La lecture est bien huilée. Trop bien huilée. Aucun intérêt : j’abandonne à la page 23 avant même la fin du premier chapitre.
Au pire, je passe à côté d’un livre merveilleux écarté trop tôt. Mais je me rassure en me disant que je n’en saurai jamais rien.

humeur
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 29 Nov 2010 - 14:30

Désolée que tu n'aies pas aimé Harelde. Je l'ai apprécié parce que j'adore Russo mais je reconnais que c'est loin d'être son meilleur et je l'ai trouvé un peu faiblard malgré quelques personnages fabuleux.
Au moins, tu n'as pas perdu trop de temps dessus Wink
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 29 Nov 2010 - 14:33

Epi a écrit:
Désolée que tu n'aies pas aimé Harelde. Je l'ai apprécié parce que j'adore Russo mais je reconnais que c'est loin d'être son meilleur et je l'ai trouvé un peu faiblard malgré quelques personnages fabuleux.
Au moins, tu n'as pas perdu trop de temps dessus Wink
C'est sûr !
Après Gogol, ce fut une vraie douche froide.
:apeur:
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 29 Nov 2010 - 14:34

Harelde a écrit:
Epi a écrit:
Désolée que tu n'aies pas aimé Harelde. Je l'ai apprécié parce que j'adore Russo mais je reconnais que c'est loin d'être son meilleur et je l'ai trouvé un peu faiblard malgré quelques personnages fabuleux.
Au moins, tu n'as pas perdu trop de temps dessus Wink
C'est sûr !
Après Gogol, ce fut une vraie douche froide.
:apeur:
Ce n'est pas tellement comparable quand même rire
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyLun 29 Nov 2010 - 14:38

Epi a écrit:
Harelde a écrit:
Epi a écrit:
Désolée que tu n'aies pas aimé Harelde. Je l'ai apprécié parce que j'adore Russo mais je reconnais que c'est loin d'être son meilleur et je l'ai trouvé un peu faiblard malgré quelques personnages fabuleux.
Au moins, tu n'as pas perdu trop de temps dessus Wink
C'est sûr !
Après Gogol, ce fut une vraie douche froide.
:apeur:
Ce n'est pas tellement comparable quand même rire
C'est évident.
Mais les deux livres se sont néanmoins succédés et l'abîme séparant les deux n'en était que plus profonde.
dentsblanches

Bref : pas grave !
sourire
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 4 EmptyDim 18 Sep 2011 - 9:29

Je suis toujours dans "Le déclin de l'empire Whiting" et je faisais une recherche sur Empire Falls là où se situe le roman.
Je suis tombée sur ceci:

Richard Russo - Page 4 Empire10

C'est une série (ou un film ?) HBO qui est sorti en 2005 directement issue du livre.
Je me disais bien qu'il y avait matière pour un film ou une série (comme Franzen en fait)

Epi et Kenavo ça vous dit quelque chose ?
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