Lecture en commun - David Mitchell : Le fond des forêts

Je l'ai fait envoyer en France... et le lirai en vacances. Lecture commune légèrement retardée!

Je poursuis la lecture un peu plus lentement que vous.
Demain je donnerai mon prochain résumé .

Je trouve agréable cette lecture commune.
On vit cette lecture pratiquement au même moment.

Marie a écrit:

Je l'ai fait envoyer en France... et le lirai en vacances. Lecture commune légèrement retardée!

on va trouver un autre livre que tu as dans un de tes PAL-armoires et qu'on peut lire alors en même temps

bulle a écrit:

Je poursuis la lecture un peu plus lentement que vous.

malheureusement cette fois je ne peux pas attendre.. mais tu peux toujours poster par après

kenavo a écrit:

et attention les Parfumés - on va sortir la grande pour faire de la pub

En ce qui me concerne pas besoin de l'artillerie lourde, vous m'avez déjà mise sur le grill

C'est décidé, je le commande et le lirai comme Marie, en décalé.
Mais vos impressions sont trop trop bonnes

(C'est marrant parce que lire les com par petits bouts donne beaucoup plus envie je trouve!)

aériale a écrit:

C'est décidé, je le commande et le lirai comme Marie, en décalé.
Mais vos impressions sont trop trop bonnes

(C'est marrant parce que lire les com par petits bouts donne beaucoup plus envie je trouve!)

Super! Je vais faire attention aux spoilers alors.

kenavo a écrit:

bulle a écrit:

Je poursuis la lecture un peu plus lentement que vous.

malheureusement cette fois je ne peux pas attendre.. mais tu peux toujours poster par après

C'est ok,

aériale a écrit:

C'est décidé, je le commande et le lirai comme Marie, en décalé. Mais vos impressions sont trop trop bonnes

Vous faites un bon choix Marie et toi

aériale a écrit:

(C'est marrant parce que lire les com par petits bouts donne beaucoup plus envie je trouve!)

Je suis rendu à La famille.

bulle a écrit:

Le pendu s'en ai bien sorti finalement, malgré le S dangereux et son total de 48 ... pour éviter le piège du double S.

aériale a écrit:

En ce qui me concerne pas besoin de l'artillerie lourde, vous m'avez déjà mise sur le grill

Nezumi a écrit:

Super! Je vais faire attention aux spoilers alors.

je ne pense pas que c'est nécessaire.. quelqu'un qui ne veut pas savoir plus ne va pas lire jusqu'à la page 4 de ce fil pour trouver des 'révélations' qu'on est en train de faire

kenavo a écrit:

Nezumi a écrit:

Super! Je vais faire attention aux spoilers alors.

je ne pense pas que c'est nécessaire.. quelqu'un qui ne veut pas savoir plus ne va pas lire jusqu'à la page 4 de ce fil pour trouver des 'révélations' qu'on est en train de faire

Oui oui pas de problème Nezumi!
Ceux qui suivent vos com le font en connaissance de cause. Personne n'est obligé de lire
Je viens de le commender chez mon libraire: il devrait arriver jeudi je l'aurai à la rentrée du we à Lille

rocks

un chapitre très intéressant. David Mitchell ne peut pas situer son roman dans l'Angleterre de l'année 1982 et ne pas parler de La guerre des Malouines.
En même temps il y a aussi la "guerre" entre ses parents et comme dans les autres chapitres je suis fascinée par sa façon de 'combiner' différents sujets, de nous montrer 'le monde' et rester en même temps dans le petit village de Black Swan Green..

Et marrant pour moi est qu'il cite le Luxembourg pour faire une comparaison entre deux nations concernant un aspect de guerre


Une de mes phrases préférées de ce chapitre :

Mum laughed like confetti

C'est tellement bien résumé, que je n'ai rien à ajouter pour l'instant.

Ah oui, j'ai quelque chose... c'est une agréable lecture
Je termine la famille très bientôt.

Nezumi a écrit:

Dans le chapitre 3 / La famille (mars), c'est donc l'oncle, la tante et les cousins de Jason qui débarquent pour un déjeuner en famille désopilant (enfin, pour le lecteur, pas pour notre pauvre héros..). Galerie de portraits très drôle, avec l'oncle beauf qui assène ses opinions à tout va et se prend la tête avec le père de Jason, les deux femmes qui essaient de calmer le jeu en déviant la conversation sur les crevettes cocktail du déjeuner (et la 80issime omelette norvégienne!) , le cousin nerd fan de Scorpions avec son bandeau à la Bjorn Borg...Et surtout Hugo, le cousin hypra-cool et sûr de lui, pour qui Jason est éperdu d'admiration et qui l'initie aux trucs de grands (l'art de la répartie qui tue, clopes dans les bois).

Oui intéressant ce passage Nezumi

Citation :

Hugo a pris cette petite voix chevretante :" Non, fumer , c'est MAL! N'écoute pas le méchant Hugo Lamb!" Ce " pas maintenant " , Jason , tu dois le tuer" C'était tellement vrai : je ne pouvais qu'essayer de sourire.
Puis Hugo a dit : " J'étais comme toi, avant, Jace . Exactement pareil. J'avais peur .

Je suis rendu dans la lecture de : Le chemin équestre
Comme tu dit passablement mouvementé. Doberman en triple .

spooks

Jason arrive à attirer l’attention des garçons de son école qui forment le groupe le plus ‘attrayant’ pour faire partie. Et même s’il participe pour jouer un tour à Monsieur Blake, il n’est pas trop content de voir à quoi cela peut aboutir. Mais en fin de compte il va arriver de recevoir une ‘invitation’ pour faire partie des spooks.
La description de son épreuve de courage est très bien illustrée – je dirais David Mitchell parle d’une expérience qu’il a fait lui-même
Mais il va aussi se rendre compte que cet aspect "d’exclusivité" n’est pas dans tout les cas réconfortant..


Often I think boys don’t become men. Boys just get papier-mâchéd inside a man’s mask. Sometimes you can tell the boy is still in there
(Je pense souvent que les garçons ne deviennent pas des hommes. Les garçons sont seulement papier-mâché dans un masque d’homme. Parfois on peut même dire que le garçon se trouve toujours à l’intérieur)

Nezami tu dois être contente, il cite Starsky et Hutch – il ne connaît vraiment que les bons trucs des années 80

Quelques impressions rapides avant de commencer une journée bien occupée (hé oui, en vacances aussi!)

Comme tu le dis Kenavo, dans Rochers (mai), Jason met en parallèle la guerre des Malouines et la guerre de ses parents, les petites îles désolées au milieu de l'océan que se disputent les deux pays et la rocaille que veut installer sa mère dans le jardin, et dont le coût scandalise le père. A travers les yeux de Jason, on voit la fascination d'une grande partie du pays pour la guerrière et intransigeante Maggie Thatcher, qui sera tellement haïe ensuite.

Le chapitre se clôt de façon tragique en ce qui concerne le conflit, et plutôt cocasse pour la guéguerre privée, mais les deux laissent au final une impression de gâchis. Je trouve d'ailleurs que le livre prend à partir de là une tonalité plus sombre, alors que Jason est à la fois confronté à la mort et à la désintégration de la cellule familiale.

Dans Barbouzes (juin), Jason subit en effet une sorte de rite initiatique pour intégrer les "Barbouzes" (Spooks donc), un genre de gang rural. Cette épreuve comprend la traversée d'une série de jardins en temps limité, à, la nuit tombée. En faisant cela, Jason est le témoin caché et involontaire de tranches de vie pavillonnaires, incidents et situations qu'il ne comprend qu'à moitié, et qui sont d'autant plus comiques ou poignants.

bulle a écrit:

Je suis rendu dans la lecture de : Le chemin équestre
Comme tu dit passablement mouvementé. Doberman en triple .

Oui, il est marrant ce passage. Comment un vieux croûton irascible est transformé par la rumeur locale en croquemitaine...

Le solarium (juillet)

Où l'on en apprend plus sur l'activité (secrète) de poète de Jason. Encore un chapitre particulièrement initiatique puisqu'il rencontre une vieille dame étrangère, revêche mais excentrique et fascinante, qui se met en tête de faire son éducation artistique et intellectuelle. J'ai beaucoup aimé cette partie, surtout le regard que porte Jason sur la maison de la vieille Eva, tantôt vue comme un palais d'un autre temps, tantôt comme une demeure croulante. Cela m'a fait penser à Pip et Miss Havisham, dans Les grandes espérances de Dickens.

Citation :

La succession de portes devant lesquelles nous sommes passés m'a fait penser à toutes les pièces de mon passé et mon avenir. La chambre d'hôpital où j'étais né, les salles de classe, les tentes, les églises, les bureaux, les hôtels, les musées, les maisons de retraite, la pièce où je mourrai (elle est déjà construite?). Les voitures, ce sont des pièces. Les forêts aussi. Les ciels, ce sont des plafonds. Les distances, des murs. Les utérus, ce sont des pièces faites en mères. Les tombes, des pièces faites en terre.
La musique montait, montait.

p.244

Les chapitres précédents apparaissent sous la forme des poèmes de Jason lus et commentés - sévèrement - par Eva."Rochers", "Jardins de derrière"... Une mise en abyme astucieuse qui donne une dimension supplémentaire à la narration.

Encore une chute tragi-comique pour ce chapitre, sous forme de retour brutal à la réalité, mais qui ne dissipe pas son ambiance de magie estivale.


A noter que les compositeurs Robert Frobisher et Vyvyan Ayrs évoqués par Eva sont des personnages de Cartographie des nuages. Voilà qui est réjouissant car on a envie d'en apprendre plus sur eux!