Sombreros
Direction artistique Philippe Decouflé
musique Brian Eno, Sébastien Libolt
textes Claude Ponti Comment vous présenter ce spectacle? Ca parle d'ombres, ca décoiffe et ca découfle, ca part en gros dans tous les sens, au premier comme au figuré. L'inventivité de
Découflé dépasse ici les limites du corps pour nous offir ce délire visuel...
J'ai adoré!
Magie de la couleur, des contrastes, ombres portées, ombres rêvées, tout se confond ou se dédouble. On est transporté dans un autre monde où le réel et le virtuel s'enlacent ou se dérobent dans une danse frénétique.
Une main gigantesque sur la toile joue avec le corps d'une danseuse, Ennio Morricone nous rejoue Le bon, la brute et le truand, et Murnau réapparait dans une superbe image de L'aube qui nous laisse tout songeur!
Magie de la lumière, des reflets, tout est prétexte pour faire de ce spectacle un feu d'artifice d'illusions et d'inventions, à la fois drôle, décalé, débridé, et qui surtout ne nous fait plus lâcher la scène d'un seul regard.
Il y a la poésie des textes de
Claude Ponti - Citation :
- Il y a les ombres premiers ou décimaux. Il y a les ombres chinoises, les ombres sombres, les ombres lumineuses. Les ombres portées, les ombres îles du monde. Les ombres d’un doute...il y a les sombres héros"
Il y a aussi la musique baroque, classique ou syncopée de
Brian Eno (rien de moins) et de
Sébastien Libolt, chacune se cotoyant sans fausse note pour mieux nous surprendre.
Alors n'hésitez plus à le découvrir, ce spectacle est carrément bluffant. Courez voir
Christophe Salengro dans son show aquatique skiant sur une vague imaginaire, je tiens le pari que vous en resterez bouche bée.
Mais faites gaffe en partant de ne pas laisser votre ombre derrière, on ne sait jamais où cela peut mener